— Hé Nishimura ? Tu penses qu'on peut déplacer la voiture de Mayasa ? Bon il sera plutôt en colère après. Oh j'ai trouvé celle de Reiji !, dit une voix féminine tout en marmonnant à l'oreille de son voisin.
— Et pourquoi pas celle du directeur Rindo tant que tu y es Ichinomiya, rétorqua une voix masculine assise de l'autre côté de la table qui avait écouté les échanges.
— Oh oui, bonne idée ! répondit Ichinomiya tout en se levant brusquement de sa chaise. En avant toute flibustier !
— Ne prends pas au pied de la lettre tout ce que je te sors, enfin ! sorti le blond. Attends tu ne vas pas vraiment le faire, si ?
— Si pourquoi pas ? Tu crois que je n'en suis pas capable ? Je vais te montrer le contraire ! cria fièrement la jeune fille.

En entendant ces mots, le fameux Nishimura sursauta de son siège et agita ces mains devant son camarade masculin. Ichinomiya passa à coté du garçon et le tira par le pull hors du bâtiment. Elle le lâcha et se dirigèrent vers le parking ou rangèrent les adultes leurs véhicules.

— Alors Nishi, tu as trouvé à qui on pourrait faire la blague ? Merde celle du directeur et de Reiji ne sont plus là ! s'exclama la rousse aussitôt.
— Tu... tu sais bien que Reiji emmène toujours Amatori au QG et que le directeur est à une réunion avec les autres directeurs avec Fujino, précisa le brun.
— Merde j'avais oublié. Il ne reste plus que celle de mon frère. Heu... t'as les clés ? Parce que si ce n'est pas moi qui les ai alors c'est surement toi, souligna la rousse.
— Non même pas, franchement je ne les ai pas pris, assura le garçon.

Des pas ce fit entendre derrière eux.

— Vous parlez de ces clés là ? indiqua une autre voix féminine que celle d'Ichinomiya tout en pointant du doigt le passe-partout. Qu'est-ce que vous manigancez tous les deux ? Et surtout avec l'auto de Fujino ? Ha non en fait je ne veux plus savoir. Vous faites ce que vous voulez.
— Mais Mao on ne t'a encore rien dit de ce qu'on a prévu de faire, insista Ichinomiya avec des gros yeux. Ha non pas ça !
— Ce que tu... as prévu de faire, commença à rétorquer Nishimura.
— Encore une bêtise je présume. Je te connais par cœur Arisu, je ne suis pas née de la dernière pluie ma belle, confirma la brune. Mais tiens je te les donne. Par contre je vous préviens, vous êtes mineurs, s'ils vous arrivent quelque chose pendant votre connerie ne venez pas pleurer parce que je vous aurez prévenue.

Ichinomiya prend les clefs des mains de Mao. Elle se dirigea vers le véhicule, ouvrit la portière et monta dedans. Elle met les clefs sur le contact et avança sa banquette pour atteindre le frein et l'accélérateur. Ces yeux arrivaient à la même hauteur que le volant. Nishimura s'assit sur le siège passager.

— Tu sais... conduire au moins ?
— T'inquiète poulette je gère !, dit-elle en démarrant la voiture.
— Comment ça tu gère ?!, hurla le garçon dans les oreilles de sa partenaire.
— On y va tout doucement, enchaina la fille tout en accéléré fortement.
— Haaaaa ! Ralenti ! Ralenti !, déclara le jeune homme en gueulant à plein poumon.
— Maman pourquoi j'ai fait cette blague ! Le karma me rattrape !, râla Ichinomiya. Haaaa ! Nishi aide moi s'te plait !
— Ralenti... Mais arrête d'appuyer sur... l'accélérateur aussi !, rappela Nishimura donc les mains sont accroché à sa ceinture de sécurité. On n'a peine bougé du parking de la Tamakoma qu'on risque un accident. Arrête-toi !

Ichinomiya continua d'appuyer sur l'accélérateur.

— Mais arrête je te dis. Enlève ton pied de là ! Tourne à droite !, céda l'adolescent. Non à gauche !
— Chut tu me stresses mec, ordonna la petite rousse. Je panique encore plus maintenant.