[Râlerie inutile, mauvaise foi à 200%]

Me voilà bien ennuyée avec ce thème du jour « Bain chaud ». Ça ne m’évoque personnellement pas grand-chose en réalité. Je n’en ai pas pris depuis plus de dix ans... Est-ce qu’une écrivaine en herbe doit se montrer inspirée quel que soit le contexte ?
(Ma réponse en court : oui mais non mais oui :p)

Pour relever ce défi, je me suis promenée sur le web. J’ai commencé par taper « Bain Chaud » sur mon moteur de recherche. J’ai donc lu grâce à vous (à cause de vous !) des articles sans intérêt, tirés de revues que j’aurais refusé de lire autrement, vantant sans vergogne les bénéfices de la chose comme s’il s’agissait de la dixième merveille du monde (je vous laisse réfléchir à celle qui précède, de merveille).

Figurez-vous que mariner dans une cuvette soigne l’insomnie et la dépression et que ça serait aussi efficace qu’un jogging de 20 minutes pour brûler des calories. Rien de moins. Ce ne serait pas si cocasse, si je n’avais pas lu juste avant encore un article sérieux ( ;D) sur les pénuries de flotte à venir dans le monde. Mais ça n’est pas grave, il vaut mieux consommer de l’eau potable pour y poser son cul que le bouger un peu, adopter une alimentation équilibrée et variée et se mettre en mouvement à la recherche de son bonheur, (je reviendrai peut-être un jour sur cette idée).

Pour finir, je lis que le bain chaud possède des vertus insoupçonnées (3 itérations avec le mot, tout de même). Personne n’est choqué d’écrire ça, quand on sait que les civilisations antiques déjà connaissaient ses bienfaits (sans pour autant prendre des vessies pour des lanternes) Les premiers thermes chauds étaient romains et dataient de la deuxième moitié du IIe siècle av. J-C. Insoupçonnées par qui, on se le demande.

Tout de même une bonne nouvelle, prendre un bain trop chaud augmenterait les risques de faire un infarctus.