Ad astra
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Demain, quand le temps se sera enfui,
Quand ce frêne en ta mémoire aura grandi,
Dis-moi, que restera-t-il de ton rire ?
Une pensée perdue, fanée au milieu des souvenirs
Un moment dans les méandres de la mémoire,
Une nostalgie à la faveur du soir
Une larme perlée devant un de tes messages,
Secret chuchoté, légué au temps sage.
Déjà, tu n’es plus qu’une vapeur volatile,
Evanescente et fugitive.
Pourtant, partout résonne ton absence indélébile,
Symphonie de météores primitives !
J’irai recueillir le bouquet de tes limailles,
Lui qui brille en immense constellation,
J’irai le faire semer jusqu’en Cornouailles
Jusqu’à ma fin, je chanterai ton nom.
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