CHNN

Moins d'une minute de lecture

Pour se hisser aux nues, ton corps a disparu :

Il était bien trop lourd pour se fondre en l’éther

Ainsi brûla ta chair libérant les enfers,

Exhalée d’un haut four où ta cendre est connue.

Nous étions là, autour, brandons éparpillés,

Éblouis des soleils laissés en héritage

Et nos larmes roulaient sanctifiant les rivages

Où la vague se tait contemplant l’Éveillé.

Un orage mutique assigna nos pensées

La fureur tempérée consuma nos colères

Et le joyau du ciel vint alors transmuer

Le jour scellé de plomb en splendeur aurifère.

Le précipice lent se fraya en descente

Pour se faire aspersion d'une éternelle onction :

Et nous de recevoir la gloire nitescente

D’un évanoui de corps en sa consolation.

Annotations

Vous aimez lire JOAN LONCAN ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0