On est tous des ratés
Chronique du jour:
J'échange avec une correctrice de chez Gallimard qui a des prétentions à l'écriture. En conséquence, je lui suggère de venir faire un tour ici, pour profiter des conseils bienveillants de la communauté des écrivains en devenir que nous sommes tous.
En réponse, je me vois rétorquer qu'il y a dans le milieu plein de gens déconnectés qui s'imaginent avoir du talent alors qu'ils n'ont pas de culture, ne lisent rien, et ont des références terribles. Car écrire, ce n'est ni "raconter des histoires, ni "faire s'évader les gens", ou toutes ces conneries, sinon ce ne serait que de la littérature de divertissement ( sic).
Car, vous comprenez, Cioran, Kafka ou Musil n'auraient pas été sur ce genre de plateforme de nivellement vers le bas.
Je ne fais là que vous rapporter ses paroles.
Mes biens chers frères et soeurs, nous faisons donc fausse route, à ce qu'il semble.
Ce n'est pourtant là que l'énième illustration que l'art est difficile alors que la critique est facile.
Mais au bout du chemin, nous souvenons-nous de Balzac ou de Sainte-Beuve ?
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