A peine mes yeux se sont ouvert que j'ai penser à elle. C'est fou de souffrir si vite, si fort. Je m'apprêtais à lui écrire, comme tout les matins. Mais je n'aurais plus de beaux matins, je n'aurais que des matins comme aujourd'hui. Des matins d'espoir, des matins de réalisation, tout est fini... des matins de souffrance, des matins sans goût. Des matins fades, ou l'envie de mourir prime sur celle de sortir. Des matins sombres et solitaires ou je réaliserai comme j'ai tout perdu. Des matins de peur, de peur de cette journée, de peur de l'extérieur, de peur des gens, de peur de vivre... forcé de laisser partir mon bonheur chaque matins, forcé d'alimenter mon océan de chagrin par mes larmes tout les matins. Mon esprit lui appartient, mon cœur suis, et mon âme pleure la perte de mon bonheur.

Mon bonheur qui avait su faire taire mes peurs, le voilà qui s'éloigne, les voilà qui rappliquent. Ma plus grande peur remise au goût du jour, elle m'a laisser, je suis seul dans la même maison de la dépression, la même dont elle m'avait sorti. Je serais seul avec mon chagrin, seul avec mes larmes, seul avec mes pensées, seul à espérer et ce chaque matins que ce maudit destin me donnera la force de supporter.