22 AU 23 AOÛT 2022
Je vis dans une ville laide, sale et dangereuse comme toutes les villes. Un homme, un ami, m'a rejoint chez moi et nous avons beaucoup discuté au sujet d'un remède qui était en ma possession. Je lui ai montré le flacon avec la composition. Nous étions assis côte à côte sur un genre de muret séparant deux pièces. Cet homme était brun de peau et avait des cheveux noirs et courts. Il faisait partie des Gens d'Armes *. Comme il me donnait un baiser très doux et tendre, je lui dis que ce n'était pas bien de faire ce genre de chose ici.
Je marchais à travers la ville et j'arrivai à un quai où étaient plusieurs bateaux blancs. L'eau gris-verdâtre était chargée de débris, déchets et immondices. Je pris une rue avec un but précis. Il y avait de la sciure au sol. J'avais un sac de sciure à la main et j'en répandais sur les flaques de vomi, urine et de sang, à mesure que j'avançais. Tout finirait par aller à la rivière à la prochaine averse.
J'entendis arriver un groupe assez nombreux arriver en chantant à pleine voix des chants genre hymnes barbares ou païens. Ces gens portaient de très beaux costumes dans le même style. J'avais envie de les suivre et je me mêlai au cortège.
Nous étions arrivés au centre-ville (Limoux), au Lieu Ressource. Quelqu'un me dit que j'ai bien fait de venir. Mon ex-compagnon est là. Il me dit qu'il a vu mon ami gens d'arme m'embrasser et il me donne un baiser forcé. Il est rasé, c'est doux mais je ne suis quand même pas d'accord. Je lui dit :
« _C'est maintenant que tu te décide à revenir vers moi, quand un autre me déclare ses sentiments ? Vraiment, n'importe quoi ! »
Arrivée sur un genre de placette, une peu comme une alcôve. L'endroit est plein de monde. Un enfant furieux se jette dans l'eau fangeuse en vociférant et nage vers le mur d'en face. Il ressemble à un têtard, avec pattes, queue et face de batracien. Un mutant. Mon ami Gens d'Armes se précipite à l'eau pour le secourir, mais l'enfant se met à grimper sur le mur avec l'agilité d'un lézard devant son regard stupéfait.
Ensuite je suis dans une impasse qui me sert de maison où j'ai un lit et quelques bricoles. Mon ex arrive et comme je lui demande de s’en aller, il me roue de coups et me laisse pour morte sur le sol de dalles glacées. C'est mon ami qui me retrouve et m'emmène dans ce qui sert d'hospital *, un lieu moche, sale et misérable comme le reste de la ville, le seul qui soit.
De nouveau je marche dans la ville. En contrebas, il y a un pré sur lequel se trouve le groupe de païens en train de chanter. C'est beau. Leur camp est propre et il y a même un peu d'herbe verte entre les touffes desséchées.
Je vois des escaliers super grands qui y mènent et croisent des paliers et d'autres volées de marches allant vers le port et je ne sais où. Je tente la descente mais il n'y a pas de rambarde et j'ai le vertige. J'ai vraiment très peur, je suis à bout de souffle et je m'assieds. Un homme, issu de mon passé de la réalité, solide et souriant me prend la main pour m'aider à descendre et à surmonter mon vertige.
Je retrouve mon cher ami est là, en bas, fier et heureux que j'aie réussi.
Dans les bureaux du Lieu Ressource, une femme de l'organisation du défilé me prend dans ses bras et me dit qu'elle est contente que j'aie survécu à l'agression de mon ex, et qu'il est dans le coin. Mais je sais qu'il ne me fera plus de mal car je n'ai plus peur.
Réveil 05h00, j'ai mal absolument partout. Chaque point de la fibromyalgie pulse et même des tas d'autres que je ne connaissais pas. Je note mon rêve à mon nouveau bureau dans ma chambre, la fenêtre ouverte sur la nuit et le vent.
* Gens d'Armes et hospital orthographiés comme ça dans le rêve.
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