Sonnet qu'un au-revoir
Une minute de lecture
Fuyons... l'émotion de cette nuit.
Sonnet Fuyant
Et quand s’en vient le jour, que les étoiles fuient,
Poète de l’alcool, géant à la voix forte
Il éteint sa bougie et regarde la porte
Écoutant ses démons s’enfuir avec la nuit
Chaque jour que Dieu fait, il prie les âmes mortes
D’inspirer à sa plume une ode au paradis
Se départir enfin de ce morne dépit
Obsédante émotion : que le diable l’emporte !
Et quand s’en vient le jour, que les étoiles fuient,
Fuient les vaincus aussi, accablés de malheurs
Malheurs d’avoir perdu la bataille et les leurs
Fuient les amants joyeux irradiés du bonheur
Bonheur d’être enfin deux pour combattre l’ennui
L’ennui vide d’amour d’une vie de labeur.
Semaine 17
JI 18/01/19
Annotations