Fragrance

Une minute de lecture

Odeur de trahison avec hasard et parfum.

Aléa

Tu avançais gaiement, cheminant par les rues

En ce jour de printemps, j’étais sur mon vélo

Et je te contemplais marchant vers l’avenue

Moi j’étais le destin qui t’attendait là-haut

J’amenais cent baguettes sur mon triporteur

Au siège de la Gestapo avenue Foch

Un boulanger qui va apporter le malheur

Au sein de cette terrible assemblée de Boches

Toi, la belle, je sais bien pourquoi tu es là

Ce n’est pas par hasard, je hume ton parfum

Dont je suis amoureux, pour la dernière fois

Mon pain explosif nettoiera tout ça enfin

On se reverra sûrement au paradis.

Mais, tu parles au garde et me montres du doigt !

T’iras donc en enfer puisque tu m’as trahi

J’emporte ce parfum en souvenir de toi.

Semaine 29

JI 11/04/19

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