Les trois personnes qui ont lu ce texte m'ont toutes fait le même commentaire. Je confirme donc que si le narrateur à quelque rapport avec moi, l'attirance pour Zanzibar et une vague réminiscence, je n'ai aucune tendance suicidaire, je ne suis pas le personnage. Par ailleurs "la baie des suicidés" selon Dimitri Demont est située à Tojinbo au Japon, pas à Zanzibar.

Avec souvenirs et réconfort.

Pensée

Tu repenseras

Aux moments heureux sans doute

Et réconfortants.

Dans tes souvenirs

L’amie, tu auras l’amour

Oublie tout le reste !

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Splendeurs océanes

On m’avait dit : un jour tu fuiras cet endroit !

En fait j’y suis resté.

On m’avait dit aussi : cette femme est pour toi !

Et puis j’ai divorcé.

La liberté, tu sais, peut être un mauvais choix !

Je me suis évadé.

Si tu passes par-là, c’est ton chemin de croix !

Ai-je été crucifié ?

Alors j’ai décidé d’être sourd à ces voix

De suivre mon idée.

Je suis parti très loin, et j’ai connu le froid

Là-haut sur les sommets.

J’ai marché dans le sable du grand Sahara

Et là, j’ai médité.

Je me suis dit qu’en fait, je ne voulais que toi

On nous a séparés.

J’ai cru t'oublier il y a longtemps de ça

Et c’était bien caché

Mais près de Zanzibar, dans la cabane en bois

Là, je t’ai retrouvée

Perdue dans ce détroit où tous les villageois

Me regardaient muets

Tandis que j’admirais la beauté de l’endroit

De l’océan bleuté

Et du soleil levant. Chaque fois que je vois

Ton regard azuré

Je sais que j’ai bien fait, que j’ai trouvé ma voie

Que je suis libéré

Du carcan bien-pensant de tous ces rabat-joie

Oui je suis libéré !

Sous le tropique du cancer tu t’en allas.

La baie des suicidés

Sous celui du Capricorne m’accueillera.

Quelle belle journée

Vers ces splendeurs océanes... vers l’au-delà…

Semaine 32

JI 02/05/19