Puisqu’on me demande ardemment ce que j’ai voulu dire par la phrase énigmatique « L’œuvre façonne son créateur », eh bien, je vais m’expliquer …

L’œuvre, c’est comme un œuf à la coque.

De l’extérieur, c’est tout dur, et si on le consomme comme ça, on risque peut-être (je n’y connais rien) une bonne appendicite.

Par contre, quand on commence à casser la coquille, ça se présente beaucoup mieux.

On pourrait alors manger l’œuf de cette manière, mais les plus malins savent qu’il ne faut pas arrêter ici l’exploration.

Non, le vrai bonheur, c’est quand on tranche la partie blanche.

Alors là, on atteint le paroxysme. Et on se prépare à se régaler.

Mais, oh miracle de la gastronomie, quelqu’un a eu l’idée d’inventer la mouillette, et nous n’avons malheureusement pas retenu son nom ; si vous savez qui est ce génie, n’hésitez pas à le dire.

Et cette personne nous rend vraiment service, puisqu’enfin nous pouvons déguster cet œuf à la coque, selon les règles de l’art.

Voilà, maintenant j’en reviens à la phrase « L’œuvre façonne son créateur ».

Car, vous l’aurez deviné, l’œuvre, c’est cet œuf, et le créateur, c’est moi, puisque je l’ai sorti du frigo, et non pas pondu, pour répondre à de mauvais esprits, et cuit trois minutes dans une casserole d’eau frémissante. Puis ensuite, je m’en suis nourri.

Donc, on peut dire que l’œuf, … pardon l’œuvre façonne son créateur, puisqu’elle va contribuer au bon fonctionnement de mon métabolisme.

Tirée par les cheveux ma démonstration ? C’est justement une expression que j’étudierai prochainement en allant rendre visite à mon coiffeur.