Tout est calme et serein, tu ne dis rien...
Ça cache quoi ? Ça ne cache rien !
Menteur !
Devoir supporter cette paix de l'extérieur, sans une seule goutte de sueur,
ce silence imparfait et bruyant, étouffant de rage,
cette harmonie entre nous, c'est plutot une tare qu'un cadeau de forage...

Tais toi, je t'en prie !

Où alors aime-moi, encore ! Qu'on en finisse ! Va t'en !

Laisse moi, je t'aime tellement !
Mon coeur meurtri, sans toi se meurs !

Ce sourire,
l'esquivité de la situation, comme tu sais si bien le faire,
Redonner l'espoir et t'en aller,
En un éclair, à travers le temps, plus rapide et foudroyant que les années lumières,
aussi habile qu'un guepard, le guepard de Birmanie rare et pleins de manies.
Les manies, tes manières je n'en peux plus, je les aimes, je les detestes autant que tu m'aimes à ta façon,
En décadence, decrescendo et un peu plus en contrefaçon...
Je me perds, je me meurs, de ce toi dont je n'ai plus peur, peur de te perdre,
c'est le monde à l'envers,
je me perds dans ce temps, je n'aimes que toi, pour moi les autres n'existent pas, sont absents...
Toi seul fait parti de mon présent,
tu m'as laissé entrer, dans ton monde, dans tes filets, balancés avec assurance et fierté, dans lesquels j'ai été prise,
je voudrais en sortir mais je t'aime, je ne peux m'arreter là, ton amour pour moi, éphemère, me prevenir t'aurais dû faire...
Un final sans lendemain,
mon coeur j'avais posé, entre tes mains
Je préfère les disputes, je me sens vivre et exister entre tes murs, même si je me butes
À t'aimer, à sens unique, la rupture est bien mûre...
Stupide est l'amour, c'est une belle enfoirée, quand elle n'est plus partagée, laissée pour compte, abandonnée
Tel un pot pourrit, en devenir mon coeur va !
Sur le bord de la route, sur un trottoir en déroute,
en quête de renouveau, en quête d'amour, de ton amour toujours.