Brun, crâne rasé,
marron, sous son front ses yeux en amandes, sa bouche pulpeuse élégante, sournoise et affriollante, m'ont ensorcelée...
Son regard froid est magistral, c'est le mâle qui domine son étale, sûr de lui, sur son piédestal...
Je l'aime cet insolent tempérament, vagabond et endurant, fidèle pourtant mon tendre amant, je l'aime vraiment...
- Je voudrais te le dire chaque jour que je vis, de vive voix, à voix haute,
le hurler depuis les toits, d'une tour, d'un pont, de San Francisco à Avignon...
- Te le chanter à la façon des bodegas, La Traviata ou même Mozart, Comme les gens de la haute,
À la mer, à la montagne de haute Savoie Je voudrais être ta belle, ta princesse, Ta Marguerite ou ta Marie-Antoinette, celle à qui tu penses, quand même l'ennui n'est pas présent, être ta femme, ton nouvel amour qui durerai toujours...
Je voudrais être celle qui remplacerai ton réveil, qui partagerai ton lit, ton oreiller et volerai ta couverture, tes draps de soie, de Cotton, ton plaid au pied du lit, jusqu'à l'edredon
Je t'aime, depuis ce premier jour, une flèche en plein cœur, que j'ai reçue,
depuis éprise, amoureusement folle et dépendante d'un sentiment que j'ignorais avant...
Pourtant pas libre et prise au dépourvue, te détourner, je n'ai pas sue...
Prise au piège dans la tourmente aveugle d'un amour nouveau, un amour merveilleux et impossible mes aïeux...
Mon cœur et mon âme épris, assommé tel un coup de massue abandonné,
Sur la tête je suis tombée...