L'enfer nous le créons
J'avais vingt-deux ans, encore une petite fille confinée dans sa chambre. Un grand mal-être inexplicable en moi, peur que mon amour ne m'aimais pas, je me sentais seul, je me sentais vide, je me sentais sans avenir. Je craquai et je tombai !
J'eus pris un peu de vacance, deux semaines à l'hôpital. Je revenais chez mes parents, avec une mère fatiguer, voir au bout du monde d'avoir fait un aller et retour. Une maison encore plus lourde, encore plus invisible, encore plus sombre, qui pue l'angoisse, peur et manipulation. Un foyer encore plus froid, encore plus prisonnière, qui pense, et qui ressert leurs dents.
Cette pression, ce corps crispé, je m'asseyais à table en famille pour prendre le déjeuner. Je suis toujours inutile, c'est toujours aussi ennuyant grâce aux paroles sur le dos des gens, commérage, plein discutions qui sert à rien et pas à un mot pour moi. Je me souviens quand ma mère avait dit" ne reste pas assez longtemps à table" Voici les raisons : d'un des blabla inutiles, de deux personne ne s'adressaient à moi, de trois je n'avais rien à dire sur les dos des gens et ne prendrais pas part à leur incivilité, de quatre, je ressens que si je dis quelque chose se sera répéter, déformé et contre moi, de cinq, je ne pense pas les mêmes choses qu'eux, de six cela amènera à de la violence.
Je n'avais pas le sourire, j'avais peur, et ça puait, vont-ils dire quelque chose ? J'étais rentré tranquille, mais ils allaient en parler ce soir, peut-être ! Toujours rien. Pas un mot à mon égard et pas un geste.
Je partis dans mes pensées et je me souvins de la vrai première fois que j'aurais dû mourir. Dans le parc une grande balançoire sur deux arbres, à une auteure d'environ un peu plus de deux mètres. Je me balançais très haut. J'étais arrivé en haut de la balançoire ou même peut-être plus. Puis je tombe. Je me rappelais juste du moment où je suis par terre sur un genou et un pied, je regarde ma main j'avais rien juste un peu mal et rouge, je n'avais mal nul part. Je ne comprenais pas, je regarde la balançoire, après autour de moi, rien, j'étais seul. J'allais bien et je repartais jouer à autre chose.
Je revins dans le présent et ma famille exclamèrent : " Elle a fus mourir à la balançoire, avec des regards vide et méchants."
Mon esprit se cassait, ils avaient tout vu, j'étais seul ! Je m'écroulais intérieurement. Je retournais dans ma chambre et le monde se brisait, le sol m'engloutissait. Je hurlais intérieurement de l'amour que je n'ai jamais reçus. Mes entrailles se serraient, mes larmes dégoulinaient. Ils n'avaient même pas couru pour me sauver, ils ne m'avaient pas soigné, ils n'avaient pas eu peur, ils s'en foutaient. Je ne suis rien pour eux, qu'un objet à maltraiter. Ce sont des montres ! La mort pue !
Je m'enfuis en traversant debout ou en rampant les obstacles de cadavre, de mine, de rabaissement et de mensonge.
Maintenant, je suis libre et je me reconstruis de bienveillance et d'amour !
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