TU es mon ami, mon frère, mon fils.

Ton corps te lâche, tu arrives au bout du chemin ; je vais devoir continuer sans toi.

Je ne sais que faire pour t'aider. Je n'ai plus de larmes en stock et pourtant c'est la rivière en crue sur mon visage et dans mon cœur.

Je te parle depuis des heures, tu sondes mon regard : je vois en toi, un trop plein de questions auxquelles je n'ai aucune réponse ; je vois par instant, dans tes yeux si doux, une tristesse infinie, tu sais ... puis, tu te reprends au son de mes mots ; je sais que tu m'aimes, mais je ne veux pas que tu t'accroches à la vie pour moi, si c'est l'heure !

Je sais que je dois te laisser partir ; je sais que je dois me préparer, je sais que je ne serai jamais prête, et toi aussi tu le sais. J'espère que je saurai prendre la bonne décision, au bon moment, ni trop tôt, ni trop tard . Si nous devions avoir un sursis, encore cette fois-ci alors, on oubliera cet au revoir, on se dira bonjour et se fera la fête.

On a tout fait ensemble : pas assez ! On vu du pays ensemble : pas assez ! On a tout traversé, jusqu'ici !

Ta petite vie s'éteint ! C'est cruellement tout proche.

J'espère que tu as été heureux ; je le crois ! Non, je le sais ! Tu as eu une belle vie, on l'a eue ensemble, donc, je sais !

Pardon si jamais je t'ai mal aimé quelquefois, pardonne moi mes maladresses et mes incompréhensions.

Merci mon loup ! Toi, le plus beau rouquin de l 'ouest et loup géant des steppes armoricaines, comme je te chante souvent : merci pour ces 14 années d'amour, de bonheur, d'aventures, de joies et de tendresse.

Au revoir Bayou , mon fils ! Je t'aime fort, je t'aime tant, je t'aime jusqu'au bout de l'infini qui s'arrête jamais.

Adieu fils.

Au revoir mon loup !

Au revoir Bayou !

Je l'ai laissé partir le 1/01/22 à 15h40 Il a finit de souffrir.