XXV [corrigé]

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La vue du palais miroitant sous la lumière basse du soir leur arracha un hoquet d’admiration. S’il ressemblait en partie à celui d’Huriya par son architecture d’intérieur-extérieur, chaque détail était mille fois plus précis, méticuleux et fin. Les colonnes de marbre rose coiffées de chapiteaux à muqarnas soutenaient des arcs en fer à cheval incroyablement sculptés.

Un escalier prenant toute la largeur du bâtiment permettait l’accès aux lourdes portes, elles aussi décorées et gardées par le même type de soldat qui avait fait plus tôt irruption chez Mawhiba.

— Je n’ai pas été conviée, déplora cette dernière, il m’est donc interdit de gravir les marches. J’espère que tout ira bien pour vous, sadiqat. Vous pourrez retrouver le chemin du retour ?

Anna sourit et la rassura :

— Oui Mawhiba. Ne t’en fais pas. Et merci !

Elles entreprirent d’entamer l’ascension du colossal escalier, quand Anna demanda :

— La comptine que tu as chantée tout à l’heure, comment la connais-tu ? Et comment pouvais-tu savoir…

— Tu la fredonnais dans ton sommeil la première fois que je t’ai vue, au couvent de Cyclone, la coupa Sélène. Ton visage s’est aussitôt apaisé. Je l’ai trouvée jolie, alors je l’ai retenue. C’est ta maman qui te la chantait ?

— Pas tout à fait. C’est Estelle qui me l’a apprise.

— Oh…

Arrivées en haut de la centaine de marches, elles se présentèrent devant les soldats. Avant même qu’elles n’eussent pu dire un mot, l’un d’eux ouvrit un battant de la porte pendant que l’autre annonça :

— Vous êtes les bienvenues.

Comme pour le palais d’Huriya, elles trouvèrent derrière la porte principale un jardin décoré d’une fontaine aux statues équines et entouré d’un cloître dans lequel déambulaient quelques aristocrates locaux.

Un homme tout de noir vêtu les accueillit et les mena à travers deux autres courettes similaires et trois étages du bâtiment central qui, bien que lui aussi massif, ne ressemblait en aucun cas au bloc austère d’Huriya. Chaque parcelle de chaque plafond était ornementée qui d’une mosaïque rutilante de couleurs, qui de muqarnas finement ouvragés. D’une manière ou d’une autre, chaque couloir ou traverse qu’ils empruntèrent donnait sur l’extérieur et le vent tiède du soir caressait leur visage.

Enfin, après avoir traversé une ultime coursive, le majordome écarta sans un mot le pan d’un rideau.

Y voyant une invitation, les deux femmes entrèrent.

Assis devant une table démesurée, un homme à la peau aussi noire que l’encre et drapé dans une longue robe dorée cousue de fil d’argent leur offrit un sourire d’une blancheur éclatante.

— Salam alaykoum, sayidat !

Sans se lever, il ouvrit les bras en grand.

— Bienvenue ! Bienvenue dans ma cité ! Installez-vous, Gharib ne devrait pas tarder à nous rejoindre.

Anna se fendit d’une courbette maladroite, vite imitée par Sélène, encore plus gauche. Smaël éclata d’un rire sonore.

— Non ! Non ! Pas de ça chez nous. Relevez-vous, et venez à ma table. Je ne suis seigneur que parce qu’il en faut un. Mais j’aurais tout aussi bien pu naître fermier ou éleveur.

Les deux femmes prirent place à distance respectable du dignitaire salaïde. Elles échangèrent un regard furtif, plein d’interrogation. Cependant, elles n’étaient pas inquiètes : l’absence de garde dans la pièce les rassurait quant au fait que cette entrevue ne se transformerait pas en interrogatoire. Quoique cela dépendrait de ce fameux Gharib.

— Bonjour, votre excellence, tenta Anna.

— Pas de ça non plus. J’ai un prénom que ma mère m’a donné : Smaël. Utilisons-le.

Il fit un geste de la main.

— Bah je sais bien que vous êtes inquiètes. Je m’excuse de vous avoir fait mander de la sorte. Mais il n’est pas commun d’héberger une Échosiane dans ces murs.

Anna crut vaciller. Avait-elle bien entendu ?

— Ne vous en faites pas, continua l’homme, c’est Gharib qui me l’a dit, je ne le répéterai pas, je vous en fais le serment.

Anna tiqua. Trois minutes que cette entrevue avait commencé, et déjà une promesse. Au même instant, une autre porte s’ouvrit sur la silhouette d’un homme portant un veston azuré.

L’Échosiane se leva, repoussant sa chaise en arrière dans un grincement lugubre. Immédiatement, Sélène lui attrapa la main.

— Faites-le sortir, tonna la jeune femme. Si vous savez ce que je suis, vous connaissez également le risque de me laisser en présence de ce vaurien.

— Anna par pitié calme toi, tempéra son amie.

L’Étranger restait dans l’encadrement de la porte, sans oser approcher davantage. Il flottait dans l’air comme un courant électrique puissant. Un courant à sens unique. Anna serra les poings. « Garde le contrôle bon sang », elle s’imagina à l’auberge de Tarld au milieu des landes. « Maîtrise-toi… allez ! » le visage de Morald lui apparut, calme, serein. En se concentrant sur sa respiration, elle parvint à apaiser légèrement le serpent furieux qui se débattait derrière son nombril. Mais elle savait qu’il ne fallait pas grand-chose pour qu’il se déchaîne.

Elle se rassit, gratifiant l’Étranger d’un regard noir, et siffla entre ses dents :

— Pourquoi sommes-nous ici ?

— Parce que nous souhaitons vous aider.

La voix et le ton de Smaël changèrent du tout au tout. Plus de sourire éclatant ou de geste grandiloquent. Son visage se voyait maintenant fermé et grave. Ses yeux, tels deux lacs émeraude dans une vallée volcanique, ne pétillaient plus.

— Gharib avait anticipé votre arrivée, reprit-il. Nous vous avons accueilli ici malgré ce qui s’est passé à Cyclone et malgré la menace que cela représente. Et je ne parle pas de votre pouvoir. Je parle de l’Église.

Anna croisa les bras sur son buste, écoutant attentivement les paroles du seigneur salaïde. Sélène attaqua un ramequin rempli d’olives qui traînait là.

— Je ne t’apprends rien, Anna, en te disant que le Pape te cherche activement. Toi, et ta comparse, bien entendu, fit l’Étranger en prenant enfin place à la droite de Smaël. Et pour une Échosiane, ils ne s’arrêteront pas au principe de neutralité d’Ain Salah. Je reconnais mon erreur : j’étais mal informé. Je ne me doutais pas un seul instant que le clergé levait une armée. Du moins pas de cette envergure. D’ailleurs nous ne venions pas nous battre. Je pensais naïvement qu’en étant assez nombreux, cela suffirait à intimider le Pape et ouvrir le dialogue. Mais j’ai été fou de croire qu’un dialogue était possible. La réponse sanglante de l’Église nous a tous surpris. Toi la première, j’en suis certain. Mais Elle ne s’arrêtera pas là. Sa prise de pouvoir totale a déjà commencé. Tous les membres de l’État qui demeureraient fidèles à Edmond III de Célune ont été arrêtés. Y compris Louis.

Il soupira longuement, le visage triste. D’un revers de la main, il chassa une mouche pénible qui lui tournait autour, avant de continuer :

— Cyclone comme Sigurd est tombée. Mais certaines villes ont refusé et tentent de se rapprocher du modèle d’Ain Salah. Ce qui offre deux raisons au Pape et son armée de Templiers de raser la ville : ils détruisent le seul modèle de résistance, et se débarrassent d’une manière ou d’une autre de l’Échosiane.

— Mais comment ? interrogea Anna. J’ai… décimé autant ton armée que la Sienne. Avec quelles forces l’Église pourrait-elle frapper les murailles de cette ville ?

— Ne surestime pas la force de cette cité, répondit Smaël en se balançant sur sa chaise. Nous avons très peu de soldats. Et ces murailles nous protègent plus efficacement des tempêtes de sable que d’une armée de Templiers.

— Car si tu as en effet détruit toutes les forces en présence lors de la Bataille des champs de maïs et de colza, l’Église n’avait exposé qu’une partie de ses troupes. Bien d’autres attendent. À l’Extérieur.

L’Étranger laissa planer un silence dramatique.

— Ils viendront, Anna. N’en doute pas. Pour toi et pour cette cité.

— Mais nous t’avons accueillie, renchérit Smaël. Et nous t’aiderons à chercher les réponses à tes questions. Car je devine que c’est la raison de ta venue ici. Dès demain et si cela vous convient, je ferai installer tout ce qu’il vous faudra pour être le mieux installées possible à l’intérieur même de la bibliothèque. Vous aurez accès à tout, sans contrainte. Nous espérons simplement qu’en retour, tu nous aides à défendre la ville.

— Je ne fais jamais de promesse, rétorqua la jeune femme. Ce n’est pas un refus, mais je ne peux en aucun cas garantir que ce qui s’est passé au pied de Cyclone ne recommencera pas. Je n’ai qu’une maîtrise partielle de ce… truc. Et en principe, sitôt que je m’en sers, je tombe inconsciente pour le reste de la journée.

— Mais tu nous as déjà sauvé une fois, Noiraude.

Sélène cracha un noyau d’olive dans le creux de sa main.

— Je suis persuadée que tu pourras recommencer.

— J’essayerai. Pour vous, Smaël, pour cette ville et ses savoirs. Mais pas pour lui.

L’Échosiane désigna l’Étranger d’un doigt accusateur.

— C’est tout ce que je demande, sourit Smaël, retrouvant son expression joviale. En attendant ces jours sombres, mangeons.

Sur ces mots, une dizaine de serviteurs ressemblant trait pour trait au majordome qui les avait conduites ici déboulèrent par une série de portes savamment camouflées dans les murs. Ils apportèrent avec eux un nombre incalculable de tajines, de soupes, de couscous et autres plats en sauce aux odeurs tant intéressantes qu’exotiques.

Le dîner se passa dans une ambiance plus détendue, bien que Anna évitât soigneusement de regarder son ancien ami. Elles apprirent entre autres que la cité entière, à l’exception de la bibliothèque, avait été construite dans le lit d’une rivière et qu’un immense barrage contenait l’eau au-dessus de la ville. Autour du lac artificiellement créé, fleurissaient les plantations de dattiers, bananiers et tout un tas de légumes et de fruits.

Au terme d’un repas gargantuesque, les deux femmes roulèrent plus qu’elles ne marchèrent jusque chez Mawhiba.

— Alors ? les questionna-t-elle dès leur arrivée. Que s’est-il dit ?

— Nous ne te dérangerons pas bien longtemps, répondit Sélène tandis qu’Anna partait se vautrer dans les coussins. Demain nous emménageons directement dans la bibliothèque. Le seigneur Smaël nous y installera, car nous y avons plein de trucs à faire. Mais d’ici là, il faut que je dorme.

— Bien sûr, sadiqat, bien sûr !

Elles dormirent toutes les trois dans la pièce principale, affalées sur les coussins, les poufs et autres oreillers de velours. Le coulis de l’eau dans les chenaux accompagna leur songe de la plus belle des manières.

Après un petit-déjeuner qui n’avait pas grand-chose à envier au dîner de la veille, Mawhiba se proposa de mener les deux amies jusqu’au pied de la bibliothèque. Au détour d’une ruelle envahie par les lierres, elles purent apercevoir un bout du barrage qui dépassait au-dessus du palais. L’ouvrage était unique en Karfeld. Le savoir en architecture des Salaïdes dépassait de loin celui de la confédération des maçons et rendait possibles la construction et l’entretien d’une œuvre comme celle-ci. Sélène frissonna :

— Et s’il venait à lâcher ?

— Il ne lâchera pas ! Du moins je l’espère ! fit Mawhiba en embrassant son index. Venez, nous sommes presque arrivées.

Écartant une série de draps rouges, jaunes et orange qui séchaient au milieu d’une venelle, la Salaïde révéla une immense place sur laquelle se dressait au premier plan une vingtaine de palmiers à datte, et au second, un édifice ne ressemblant à rien de connu.

Contrairement au pisé qui servait pour tous les bâtiments à l’exception du palais, la bibliothèque d’Ain Salah était entièrement faite de petits blocs d’une pierre grise rappelant le gypse. Prenant la forme d’une tour à la base octogonale, elle semblait vriller sur elle-même pour atteindre une hauteur vertigineuse. Anna se demanda comment elles n’avaient pas pu l’apercevoir plus tôt. Des escaliers sans garde-corps couraient sur ses flancs de manière anarchique, menant vers des niveaux différents. Certains montaient d’un étage alors que d’autres offraient l’accès aux strates supérieures sans même desservir celles sur son chemin. Des fenêtres de tailles et de formes variées perçaient le monument comme si elles avaient été creusées au hasard. Ce mélange de chaos et de géométrie allait en totale désunion avec la rigueur des constructions alentour.

Mawhiba les fit contourner le lieu jusqu’au pied d’un escalier qui s’élevait en zigzags sur le flanc de la tour.

— L’entrée est tout en haut, déclara Mawhiba, les yeux plissés par le soleil.

— Il faut monter au sommet de la tour pour y entrer ?

Sélène dévisageait la Salaïde, espérant que celle-ci leur révèle qu’il s’agissait d’une farce.

— Oui, c’est le seul accès.

— Les architectes d’ici sont certes fort doué, mais les ingénieurs bien peu ! se moqua la jeune fille.

Anna jusque là silencieuse hoqueta :

— Au moins je comprends mieux l’intérêt d’y loger directement. Je ne ferais pas l’ascension tous les jours.

Elle se retourna vers son amie.

— Tu sais, tu n’es pas obligée de venir avec moi. Les bibliothèques ce n’est pas spécialement ton truc, donc…

Avant qu’elle n’ait pu terminer sa phrase, un livre s’abattit sur le haut de son crâne.

— Ha ! Merci ! J’avais vraiment peur de l’avoir amené pour rien.

Sélène rangea son objet contondant dans sa besace sous le regard ahuri de Mawhiba.

— Oh ne t’inquiète pas, c’est pas méchant. C’est… une coutume régionale. Une marque d’affection. Bon, assez traîné, Noiraude. En avant. À bientôt Mawhiba ! Quand on se reverra, tu nous joueras de ton instrument !

Ma'asalama, sadiqat. Prenez soin de vous.

Toujours en se frottant la tête, Anna emboîta le pas de Sélène.

L’escalier grimpait raide. De temps à autre, un autre ensemble de marches passait dans leur dos, séparé du tronc par quelques branches en forme d’arcs-boutants.

Il leur fallut pas moins de trois heures pour atteindre le palier final (qui n’était autre que le toit du bâtiment), battu par les vents. Fatiguées et essoufflées, les deux femmes poussèrent malgré tout un sifflement admiratif.

De là-haut, elles avaient une vue à couper le souffle : tout autour d’elles s’étendait la cité d’Ain Salah, la Perle du sud. On pouvait deviner le palais, dont la taille paraissait raisonnable d’ici, la grande rue principale et ses haies de palmiers, ainsi que le grand souk, couvert de mille tentures multicolores. Par delà la ville, encore plus au sud, l’immense barrage se dressait fièrement au-dessus des constructions et l’on pouvait sans mal imaginer l’ancien lit du fleuve qui dû couler ici autrefois. Derrière le barrage, un lac entouré de vertes prairies offrait un spectacle saisissant : toute la survie de cette ville florissante était due à ce point d’eau intarissable, nourrit par les montagnes de la bordure sud que l’on devinait au loin. Les champs innombrables brillaient d’un vert tendre. À l’opposé, le désert s’étendait à l’horizon, infini et menaçant.

Ça vaut bien la vue depuis le toit du scriptorium, remarqua Sélène.

Ça vaut mille fois plus.

Tout à coup, la perspective de s’enfermer dans l’ombre de l’édifice paraissait moins alléchante. Anna resta un moment à observer la trappe qui s’ouvrait sur les ténèbres. Elle soupira, puis attrapa l’échelle qui s’y trouvait. Elle hésita encore un instant, profitant une dernière fois de l’incroyable panorama, puis descendit dans les entrailles de la tour.

Les quinze mètres d’échelle branlante descendus, Anna posa le pied sur la dalle froide qui pavait l’estrade où elle se trouvait. Le centre de la bibliothèque était en fait creux, seulement parcouru par des chaînes auxquelles s’agrippaient des braseros aux flammes blanches. Ces derniers diffusaient une lumière semblable à celle du jour sur l’ensemble des étagères remplies de livres, de parchemins et de rouleaux en tout genre.

La bibliothèque s’organisait en une spirale infinie qui descendait jusque sous la terre, parcourue de rayons perpendiculaires au centre, comme une représentation enfantine du soleil.

Les deux premiers niveaux, cependant, semblaient réservés aux copistes, aux enlumineurs et aux restaurateurs. Il devait y avoir là bien deux cents personnes qui travaillaient dans un silence religieux.

Sans troubler leur œuvre, le duo entama la descente jusqu’aux paliers où débutait le rayonnage d’ouvrages. Anna découvrit avec effroi qu’il n’y avait d’autre système de classement que la date. Et plus l’on descendait, plus vieux étaient les écrits.

Alors qu’elle feuilletait un recueil de poèmes, un homme à la peau mate et à la tunique noire vint la trouver :

Sayidati, si vous voulez bien me suivre.

La jeune femme reposa l’ouvrage sur l’étagère où elle l’avait pris et emboîta le pas du majordome. Celui-ci la mena dans un endroit dégagé, encadré de paravent décoré avec goût où l’attendait Sélène.

Bienvenue chez vous, sayidat, fit l’homme en tunique noire. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, faites sonner cette cloche. Je ne serai jamais loin.

Avant qu’Anna ne puisse réagir, sa comparse s’empara de l’objet et le fit tinter sur l’instant, puis ajouta :

Il faut que je fasse pipi…

Bien sûr, sayidati.

Le majordome désigna une bassine en fer.

Une fois que vous aurez fini, jetez-en le contenu par l’une des fenêtres. Pour boire, il y a des fontaines griffons sur chaque étage. Deux repas par jour vous seront amenés ici même. Si vous avez besoin de déplacer votre appartement, dites-le-moi, nous nous en occuperons.

Quand vous dites « nous »… essaya Anna.

Bon courage sayidat.

Il tourna les talons avant de disparaître derrière une colonne remplie de parchemins.

Hé bien nous sommes mieux installées qu’au couvent, s’amusa Sélène en faisant courir sa main sur le matelas du lit démesuré.

On a connu bien pire, confirma Anna, déjà assise dans un fauteuil recouvert d’un plaid de velours. Comme j’aime cette ambiance, ces odeurs… J’ai déjà envie de descendre tout en bas, voir les secrets qui s’y trouvent.

Faudrait déjà trouver les secrets qui n’en sont pas. En plus de majordomes, il nous aurait fallu des aides de camp pour trouver les bouquins qu’il te faut. Qu’est-ce que je dois chercher exactement ?

N’importe quel écrit faisant mention des Échosianes…

La jeune femme marqua un arrêt, prit un air pensif puis poursuivit :

Ainsi que ceux traitant des Agides et de l’Extérieur.

Les Agides ? L’Extérieur ? Qu’est-ce que ça vient faire là-dedans ?

Je ne suis pas certaine… comme une intuition.

D’accord, cheffe. On commence quand ?

Immédiatement, souffla Anna, les yeux pétillants.

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