3. LES LUSTRES ÉQUESTRES (1993-1995)
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LES LUSTRES ÉQUESTRES (1993-1995)
Amazone aux cheveux longs, peau diaphane,
Tu m'étais apparue un des beaux soirs de juin,
Et comme Aphrodite dont la beauté s'émane,
Je tombais à genoux devant un tel parfum.
Notre amour s'était animé deux étés,
Mené par une passion dont se souvient encore
Dans la forêt de Ferrières au somptueux décor,
Un grand cerf caché qui nous avait observés.
Il avait disparu telle l'ombre de ton père,
Qui, d'une scène incongrue, avait tourné le pas,
Lorsqu'un jour, il te surprit lovée dans mes bras.
Depuis, tu avais souhaité être exemplaire,
Décrétant que les deux lustres d'écart d'alors,
Priveraient ce bel d'amour d'exister encore.
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