Plaisir diabolique
Ceinture enclenchée, clé sur le contact prêt à démarrer. Le bruit du moteur confirme la mise en route du véhicule et au moment où j'allais accélérer, je me rends compte de l'oubli de mon téléphone dans la chambre.
Je coupe le contact, défais la ceinture et une fois le pied dehors j'observe ma demeure, j'en étais fier. Une belle grande maison entourée de végétations servant de mur, et d'un portail au bout de l'allée.
Le cliquetis retentit, j'ouvre la porte, environnement spacieux et lumineux, oui, je suis vraiment très fier.
Je monte à l'étage, en passant devant l'une des chambres, j'entends une agitation suspecte. La curiosité prend le dessus, personne ne devait se trouver à la maison. Avec délicatesse j'entrouvre la porte pour apercevoir la raison. Ce bruit je le connais, mais je ne pouvais y croire.
C'est là que j'aperçois, une jolie femme au long cheveux brun, elle est nue ! Une silhouette parfaite, la peau d'un rose poudré, rebondissant sur le bassin d'un homme allongé juste en dessous.
Le lit en armature de bois grince à chaque coup, je la distingue de profil et sa poitrine généreuse dansait avec délicatesse. Je sens de l'excitation, cette fille est magnifique avec ses formes parfaites.
J'éprouve un soudain fantasme, mené par une étrange et intense pulsion. Ma main glisse sur mon pantalon et le déboutonne pour en sortir ma verge. Les caresses se déchaînent sur mon phallus. Je me répugne à cette idée, mais l'envie est plus forte. Jamais je n'aurais pensé que reluquer des individus forniquer, m'exciterait à ce point !
J'ouvre un peu plus la porte pour mieux observer et continuer ce plaisir malsain.
Quelques minutes plus tard, la belle brune se met à quatre pattes, l'homme se positionnant derrière à genou, pour y entrer de nouveau. Je pouvais maintenant distinguer ses beaux yeux vert émeraude suppliant d'arrêter cet acte odieux, mais les claquements de ses seins me rendent euphorique ! L'excitation monte crescendo. Ses râlements font naître des vagues de chaleur, des frissons qui ondulent dans tout mon être.
J'allais exploser !
Elle se lève, les fesses posées sur les cuisses de l'homme, sa poitrine bien ronde était parfaitement en place. Ses deux petits mamelons si sublime, un nombril à en faire pâlir toutes les femmes et à la vue de son pubis... J'en étais galvanisé ! L'odeur béstiale qui se dégageait de la pièce m'éxaltait.
L'adrénaline provoquée par la peur d'être déniché me maintenait timidement derrière cette porte. Mes mouvements étaient de plus en plus rapides et fluides jusqu'à s'arrêter brusquement, j'étais aux anges, un plaisir si intense...
Mais quelque chose me perturbe. Cette jeune femme, je la connais elle a dix-sept ans, moi, quarante deux.
Est-ce de la pédophilie ? Suis-je pervers ? Est-ce un adultère ? Toutes ces questions me trottent dans la tête, ce que je venais de faire derrière cette porte était diabolique ! Ce plaisir malsain me rend sale ! J'avais pris mon pied en observant un couple pratiquant le coït, cette jouissance résultante était tellement inattendue que si l'occasion se présentait à nouveau, je recommencerai.
Mais ce que je trouve vraiment diabolique, c'était de désirer cette magnifique et sublime créature, de l'observer à son insu. Car cette jeune femme, la chair de ma chair, n'est autre que ma fille...
Le voyeur, est-il le personnage ? Ou alors l'auteur ? Ou bien vous chers lecteurs ? Après tout vous assistez à la scène, vous l'observez, êtes spectateur et en êtes témoin, vous pouvez arrêter à n'importe quel moment !
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