Opaline
Une minute de lecture
Les notes de ce piano me bercent
En cette fin de journée de mélancolie.
La soirée risque d’être longue et morne
Et ces notes me rappellent,
Éclairée à la seule lueur
De la belle Opaline,
Un monde qui n’était point mien.
*
C’est ainsi que je défais mes attentes
Un samedi dix du mois d'août
De l'année deux mille vingt-quatre.
À la lueur d'un soleil couchant,
Où je brise du caillou,
Pour ne pas dire que j’écris,
Oui, j'écris, sur elle,
Cette femme au visage pâle
Et lui dire, enfin,
Mes Salutations !
*
Cependant, je ne suis pas
Le même
Et, cette fois-ci, j'avance seul
Avec le plus grand soin
De ne faire plus qu’un,
La plume, le cadre, la muse,
Ainsi que moi-même
Un lot d’écrivains fort bien motivés
Pour lui dire encore
Sur cette sombre mélodie.
Qu'en penses-tu ?
*
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