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Jadis, autrefois, naguère,

Nous étions des âmes lumières

Deux plumes, deux identités personnelles

Et des nouvelles,

Et des histoires d’amour,

Mais la vie, nous a rattrapé

Et nous ne sommes plus rien

Que l’ombre de l’un de l’autre

Sans savoir, que, parfois,

J’y repense et toi ?

Moi ? oui toi !

J’aime l’idée de me délecter

De ta douceur me semble-t-il

De ta peau carmel

Mais le pire c’est

Ta voix, ô sublime

Je n’aurai jamais dû l’écouter

Ô blasphème, je serais damnée

Stop !

N’en dit pas plus, chère

Je sais, que tu sais, que je sais

Mais c’est ainsi fait et la vie aussi

Elle doit aussi reprendre le fil et son cours

Depuis, je n’écris pour le plaisir des mots

Depuis, je ne chante que pour elle

Celle qui se cache fort bien

Celle qui m’observe

Non, je ne suis pas un fou, bien au contraire

Vous en direz temps si je vous dis ceci

Je suis tel un maître écrivain

Et je tire les ficelles

Et je fais de l’art

Rien qu’avec les mots

Ne sois pas déçue

Et avance ma belle

Et demain, pense à demain

Sans oublier que demain est un autre jours

Sans oublier que le destin va nous réunir

Alors fonce ma belle

Car il existait pour nous, naguère

Une fin,

Car il existait pour nous, autrefois,

Une vie,

Car il existait pour nous, jadis

Un début

Ainsi dit, je pose ma plume

pour la belle qui s’y retrouvera.

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