Atlas d'Azuna

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Il fut fort bien lointain la fois où j’ai entendu ton chant,

Or, il fallait bien se l’avouer qu’il ne m’avait tant manqué

Si près de l’orée de ce bois, à l’aurore naissante, ton chant.

Syllabe annonciatrice du renouveau, j’étais pétrifié de peur.

Ton requiem s’annonçait en cadence par les instruments

Ceux accompagnant ladite mortelle : macabre symphonie.

Il fut fort bien lointain la fois où j’ai entendu ton chant,

Celui qui m’avait naguère rendue si fou que j’en eusse perdu la vie.

Certes un soupçon mélancolique, j’avais pris la corde à mon cou

Une fois seulement, il avait sonné le glas de mes réminiscences passées.

Celui-ci sonnait la fois, ou j’avais dit stop à ces champs de fleurs

Ceux qui avait bercé mon enfance, d’une douce mélopée.

Il fut fort bien lointain la fois où j’ai entendu ton chant,

Celui qui m’avait réanimé des noirceurs infernales,

De l’abîme qui me séparait de toi, de moi, de nous. Ce champ.

Celui qui d’entre les démons, m’avais donné espoir,

L’espoir qu’aucun autre dieu n’aurait pu me donner

Requiem de l’éternel, tu avais sauvé la lumière de mon âme.

Il fut fort bien lointain la fois où j’ai entendu ton chant,

Mais j’étais de nouveau là à tes côtés et j’avais cinq ans,

Et j’avais pris part à son rythme entêtant, cette berceuse

En chœur dans notre champ nous avions déployé le notre

Il fut fort bien lointain la fois ou j’ai entendu ton chant d’antan

Et vous m’aviez réveillé des noirceurs d’une nuit sans étoiles

Il fut fort bien lointain la fois où j’ai entendu ton chant,

Et parmi tous ton requiem si mortel qu’éternels, nous étions

Revenus à la vie, revenus des enfers par ton champ Cinétique

Ô Sélihan ton requiem est l’éternel, et de tous tu as tout

Certainement tout pour nous plaire avec va et déploie ton coffre

Pour enrôler afin de sauver d’autres âmes des royaumes infernaux

Il fut fort bien lointain la fois où j’ai entendu ton chant,

Mais de tous c’était celui-ci que nous attendions,

Car il fallait le reconnaître qu’il était si salvateur, si bienfaiteur,

Si bienveillant qui nous a éclairé les enfers, mais par le dessous.

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