Lieux communs
Une minute de lecture
L’hiver dans mon cœur, L’été tout autour.
S’il neige à l’intérieur, moi je brûle en retour.
Lis cette rancoeur, poursuis ses contours
Dessinés, presque rieurs, qui hurlent l’amour.
J’étouffe, moi qui voulait être libre.
Prisonnier de tes bras, ma poitrine serrée
S’essouffle, vois comme tout mon corps vibre
Sous ces immenses draps, splendide destinée.
J’ai, par hasard, découvert sur le tard
Une grande foule d’émotions déguisées.
Ces chimères, prétextant l’oeuvre d’art,
Me creusent les joues telles des larmes aiguisées.
Oui, ces entailles me rendent humain.
Mon esprit plein de failles et le sang sur mes mains
Sont esquisse de mon imperfection
Et les témoins d’une contradiction exquise.
J’aime la liberté de mes lieux communs.
Avril 2020
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