Appuyant sur la troisième vidéo, Léa découvrit cette fois le sexe en entier. Massif, long, le gland dans le prolongement de la verge sans s’élargir en corolle comme ils le faisaient parfois. Dommage, elle les préférait comme ça, même si la taille du pénis restait impressionnante. Il se frottait contre le mont de Vénus d’Océane en lents va-et-vient qui tiraient la peau de la jeune femme.

Bon… la suite ?

Chevauchant son amant, Océane se frottait contre sa verge. Même sans le son, Léa imaginait sans mal les gémissements qui auraient dû accompagner l’image. Elle pouvait presque les entendre.

Sur la cinquième vidéo, le couple copulait carrément. À quatre-pattes, Océane accueillait son amant qui l’assaillait par-derrière. Léa râla contre son short et se jeta sur le dos pour arracher vêtement et sous-vêtement du même mouvement, avant de reprendre là où elle en était restée. Lorsque cela ne lui suffit plus, elle laissa l’un de ses doigts entrer légèrement en elle.

Cette fois, Océane était sur le ventre. Au-dessus à l’image, le sexe monstrueux la pilonnait vigoureusement, imprimant chaque mouvement de hanches dans les fesses charnues de la jeune brune. Cette fois, les gémissements étaient bien présents. Léa se rendit compte qu’il s’agissait des siens. Elle déclencha la septième vidéo.

Comme elle, Océane se tenait sur le dos et on ne voyait de son amant que le bas de son ventre, ainsi que sa verge qui allait et venait en elle. La vidéo était plus courte, mais Léa la mit en boucle et resta dessus. Le plaisir était en train d’atteindre des sommets, sans doute parce que ce qu’elle voyait correspondait à ce qu’elle ressentait, le volume en moins.

D’autres doigts s’enfoncèrent. Ce que Léa perdit en précision, elle le gagna en sensation d’épaisseur. Elle imagina qu’elle était vraiment Océane, en train de vibrer de plaisir sous les coups de reins, sous l’emprise de cet homme au corps parfait. Elle voulait être elle. Elle voulait…

Léa cessa de penser, les mouvements de ses doigts s’accélérèrent rapidement tandis que ses fesses quittaient les draps, soulevées par l’extase. La jouissance se répandit de son clitoris jusqu’à ses jambes, inonda son ventre et ses fesses, puis reflua par petites vagues autour de son sexe jusqu’à s’éteindre.

Oh la vache… Oh. La. Vache.

Elle n’avait pas joui comme ça depuis des lustres et jamais avec Hugo, ça c’était certain. Reprenant ses esprits, elle avisa les dernières vidéos. Il en restait trois, mais elle n’avait plus le cœur à ça. Au bout de la file de vignettes, un dernier message apparaissait :

« Ça t’a plu ? »

Léa éclata de rire. Elle était en sueur, complètement vannée, mais elle prit la peine de répondre avec un émoji cœur. Qu’Océane comprenne ce qu’elle voudrait. Elle, elle avait besoin d’une douche et d’une bonne nuit de sommeil. Si elle arrivait à dormir.