Chapitre 4
Fumer pue, péter tue.
Dans le chapitre précédent, nous évoquions non sans franchise la régularité presque musicale voire métronimique (pour le plus artistes d'entre nous) du pet. Et puis, la phrase fut lâchée°... PÉTER TUE. Sachez cependant qu'il n'y a rien de prémédité dans le geste. C'est important de le préciser pour vos futures garde à vue*. Parce que oui, on peut tuer involontairement au coin d'une rue, comme ça, même au travers d'un jean épais. On peut tuer dans une cabine d'essayage, dans les transports en commun pour les plus téméraires, un jour de grande affluence. On peut tuer dans son lit, le conjoint ou le caniche étant les principales victimes (La S.P.A. enregistre chaque année un nombre toujours plus inquiétant d'asphyxie canine. Nous n'avons pas de chiffres concernant les conjoints). Tout cela, rappelons-le, est bien involontaire. On peut en rire, c'est vrai, mais c'est oublier les chiffres...
° Un peu d'humour ne fait pas de mal...
* L'inspecteur Harry avant d'être le justicier que l'on connait déambulait dans les plus grands hôpitaux des États-Unis à la recherche de péteurs fous à éliminer. Une section spéciale fut créée depuis, la Harry Callahan Farting Academy.
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