Humour ou déni?
O6. 02. 2025
Suite à une prise de tête sur le net, exaspérée, j'y publie ce billet d'humeur:
- « Parfois, tu crois connaître tes amis, tu leur tends la main, les secoue juste ce qu'il faut, écoute leurs lamentations, et ils se moquent encore de ta vie au passage... Au final, il s'avère que ce ne sont que des boulets qu'il vaut mieux éviter de traîner car ils estiment en savoir plus que toi et pensent détenir la vérité sur la manière d'être et de s'accomplir ! »
Quelques- uns ne tardent guère à réagir:
- Alphonso: « Généralement, c'est ceux qu'on aide le plus qui sont les plus à craindre... »
- Emy: « C'est vrai pour certains... »
- Lauren: « Laisse- les au bord de la route de leur connerie, ma chérie! Droit devant! Je doute qu'ils fassent mieux en portant tes chaussures! C'est tellement plus facile de critiquer! »
- « Oh, t'inquiète, j'ai trop de belles choses à accomplir que pour m'y attarder ! », ajoutai- je.
- Cassie: « Tu sais, ce soir, j'ai un problème très important : ma souris a du mal à m'obéir, satanée bestiole! »
- « Laquelle ? », répliquai- je, amusée.
- Edwige: « Bisous à toute la petite famille ! »
- « Bizouilles magiques, Edwige », terminai- je.
08. 02. 2025
Sous le statut d'un contact : « Rappelez- vous les enfants, si un étranger vous offre de la drogue, remerciez- le ; les drogues coûtent cher ! », j'exprime mon opinion quant à ce sujet d'une extrême sensibilité... Taxée au passage de « coincée » et « de considérer cela comme un tabou », je me défends en testant cette personne qui prône, clame à gorge déployée, la liberté d'expression à tout prix à tel point qu'il déclarait « Je suis Eux » très récemment et prétend ouvertement « prendre le parti de rire de tout » en le mettant face à ses propres responsabilités, c' est- à- dire en mentionnant sa véritable manière d'être toujours en rapport avec le post initial....
Bingo, comme je m'en doutais, cela ne l'a pas du tout incité à en rire! Que du contraire : choqué, cet individu m'éjecte de sa liste et me bloque. Deux jours plus tard, consciente d' y être allée un peu fort, je tente une approche pour lui présenter des excuses :
- « Kikou Eric, tu m' boudes encore ? Bon, j'admets que je suis allée trop loin dans mes propos car j'étais très énervée et une fois lancée, je ne sais plus m'arrêter... Voilà, bonne soirée à toi.
- J'admets qu'on soit énervé, Erin. Que nous n' ayons pas le même humour, d'accord mais m'accuser d'être alcoolique et dealer aux yeux de tous, c'est de la diffamation ! Je ne te connaissais pas ainsi. Désolé, je ne comprends pas cela ! Bonne soirée.
- N'exagérerais- tu pas un tantinet, là ? Mais si c' est comme cela que l'as entendu et que tu prends mes excuses... Hé bien, je les reprends et je m'en vais travailler tout cela en thérapie.
- C'est ce que tu as écrit, ta mémoire est défaillante! Comme tu veux mais pour moi, dire – J'ai un tantinet exagéré-, ce ne sont pas des excuses ! On n' a peut- être pas la même vision mais je ne me permettrais jamais de t'accuser de quoi que ce soit sur ton mur. Il y a les messages privés pour les accusations déplacées...
- « Eric, j'ai simplement écrit : - Je ne vends pas de cam, moi- et comme tu te disais ouvert d'esprit et prêt à rire de tout, je t'ai testé à ce niveau... Je suis bien moins coincée que tu l'écrivais sous ton statut et constamment ouverte au dialogue aussi compliqué et difficile fut- il! Et puis, je tiens aussi à te rassurer sur un point : ma mémoire est excellente !
- OK, je vais te diffamer sur ton mur et on reparle de l'ouverture ! Entre rigoler et accuser, il y a un monde. Réfléchis- y bien.... Merci.
- Moi, au moins Eric, je me remets perpétuellement en question.
- Te remettre en question, Erin??? Relis- toi... Tu fais tout l'inverse, quitte à m'attaquer sur des mensonges! Belle morale effectivement...
- Non, ce ne sont pas des mensonges... Va chez un psy, travaille quotidiennement comme je le fais et on en reparle plus tard, d'accord ?
- Mais de là à en parler sur les réseaux sociaux... Je te laisse avec ta morale...
- C'est toi, Eric, qui passe ton temps à vouloir donner des leçons de morale aux autres et veux toujours, à tout prix, avoir raison! Je ne prétends à rien, je ne fais qu'émettre des hypothèses. En conclusion, je te laisse donc aussi avec ta pseudo morale !
- « Ma morale me permet de ne pas accuser des gens aux yeux de tous, c'est déjà bien ! Essaie un jour... Et je ne t'ai jamais jugée : essaie de faire pareil !
- Bon sang, Eric ! Sous- entendre que je suis coincée et que je considère la drogue comme un tabou m'a plutôt outrée venant de ta part, ce qui a inéluctablement engendré le reste. Donc en matière de morale, je ne sais pas mais hein... De plus la drogue, ses causes et ses conséquences, je les ai étudiées en long et en large, en pratique, et ce fut même l'objet d' un mémoire en relation avec le bouquin : - La famille du toxicomane-! Alors, quand je vois, d'un point de vue systémique, ce que ça engendre, je ne me permettrai jamais de banaliser ces faits tout en en riant!!! Non, bien- sûr que non !
- Erin, ton premier com excluait tout second degré et me mettait en cause : moi, j'ai continué sur le ton de l'humour. Le mien, oui ; mais de l'humour quand même, pas de l'agression. Il y a une marge, enfin selon moi ( un type sans aucune morale). Oui, et les médocs et l' alcool ??? Sois cohérente dans ton combat alors!
- Idem ! C'est bien pour cela que je te parle de pratique!!!! Et l'overdose, je connais aussi ! Je ne m' en cache d'ailleurs pas et je me suis déjà longuement exprimée par écrit sur ce sujet ! Alors, mon combat est d'éviter que des ados, y compris les miennes, ne tombent dans cette spirale faute de pouvoir en parler en tombant sur des marchands de rêves!
- Ben, n'offre pas de l'alcool à quelqu'un que tu dis alcoolique alors... logique, non?
- Ben, je savais que ça te plairait , Eric. Et c'est juste à cela que j'ai pensé. Je t'ai offert ce cadeau avec tout mon coeur. Maintenant, si tu me reproches aussi cela, tu peux toujours jeter ces bonnes bouteilles!
- Je ne fais l'apologie d'aucune drogue, Erin... Je sais aussi que se taire n'aide pas, qu'interdire ou instaurer la peur non plus : chacun sa manière de combattre... Accuser les autres de n'importe quoi non plus ; il faut juste être cohérent surtout pour nos enfants... Que tout aille bien !
- En matière de cohérence, je pense à n'avoir de leçon à recevoir de quiconque... »
- Si tu prends mon avis et mes idées pour des leçons, bonne chance.... Je ne suis pas responsable de ce que tu comprends ! Mais n'hésite pas à m'expliquer ta cohérence sur les drogues et sur l'écoute des avis contraires, je suis curieux !
- Ni moi de ce que tu peu sous- entendre, Eric !
- Ah, aussi, le fait d'écrire ce que tu as écrit, pour quelqu'un que tu disais ton ami...
- Parfois, c'est ainsi qu'une prise de conscience s'effectue sur la notion d'amitié, Eric ! Nous ne sommes plus amis, ne le seront plus jamais et surtout, je veillerai à changer de trottoir si je venais à te croiser par hasard ! Bonne soirée.
- Oui, effectivement, Erin! Je suis d'accord là- dessus. Une vraie amie n'aurait pas osé penser ce que tu as écrit. On n'a donc rien perdu!
- Si, juste du temps qui m'est si précieux !
- Vis ta vie et tes trottoirs! Tant que tu évites de parler sur mon dos... Merci!
- Oh mais ça , fallait que tu y réfléchisses avant, Eric !
- Non, c'est toi qui a commencé, c'était donc toi qui avait besoin de te dire : - Moi, j'ai raison- . Ben voilà, t'as raison...
- Je ne prétends à rien, pas la peine donc de te branler l'intellect. Et au fait, je ne t'avais pas prévenu de ces aspects- là de ma personnalité : sans foi, ni loi ; ni dieu, ni maître ! Sorry... »
- Si vraiment tu ne prétendais à rien, Erin, tu n'essaierais pas de te convaincre ni de me convaincre ! Sans foi, ni loi? Toi? Rigolo de dire cela après tout ce que tu as écrit... Schizophrène, donc? Moi, je ne dis pas sorry ! Désolé, mais je ne vois toujours pas où j'ai foiré!
- Tiens, schizo maintenant... Pourquoi pas après tout? Le souci avec toi, c'est que tu ne vois jamais ce qui te crève les yeux et qui plus est, tu te victimises toujours. Toi, tu es tout blanc, les autres sont, à chaque fois, d'une noirceur infinie à ton regard !
- Moi, tout blanc ? Tu ne m'as jamais connu... Tu n'as apprécié chez moi que ce côté victime... que tu joues très bien ! Désolé, ne confonds pas tout, Erin! Je te laisse le dernier message, je ne suis jamais tombé aussi bas dans l'hypocrisie et le déni ; je te laisse jouer seule...
- Ha, ha, ha ! Laisse- moi rire ! Le déni, maintenant? Tu es spécialiste en la matière... Et tu apprendras ceci : je ne me victimise jamais et assume toujours mes conneries! Et pour te rendre un immense service, tu vas avoir l'occasion de te sublimer dans ton rôle de victime. Tu es un sale type, au propre comme au figuré : je te déteste!
- La victime ici, c'est toi. La preuve, tu me contactes. Moi, je vis très bien sans les gens qui te disent être tes amis mais qui te critiquent sur tout. Je ne t'ai jamais critiquée, c'était donc un besoin de ta part de te sentir mieux que les autres. Moi, je suis un con et je le vis très bien. Toi, non apparemment... On voit très bien ce que tu es, t' inquiète... Adieu donc et STP, arrête de répondre, t'es juste ridicule !
- Pfff, je m'en bas les couilles de tes preuves à la con, Eric !
- J'ai déjà oublié qui tu étais, pauvre fille, va ! Obligée d'exister dans les yeux des autres...
- Ridicule... Je m'en fiche, ce n'est pas cela qui me tuera! Ceci- dit, mon chéri apprécie beaucoup notre discussion...
- Non, tu serais déjà morte, je te bloque car en plus d'être conne, tu es chiante.
- Non, arrête tes projections, Eric! J'ai appris à exister à minima à mes propres yeux, pas toi apparemment!
- Toi, tu n'existes que dans la critique de l'autre. Belle existence... Audric, j'espère bien qu'il lit... Si tu veux, je lui ferai lire ce que tu disais de lui mais je suppose qu' il s'en doute bien, t'inquiète! Maintenant, tu fiches la paix, aie au moins le respect des gens d'en bas !
- Ah, du chantage maintenant... Rassure- toi, tout ce que je t'ai écrit dans le cadre de notre amitié, mon compagnon en est au courant puisque cela fut travaillé en séance. La preuve, nous sommes plus unis que jamais depuis environ un an maintenant. Mais tu peux toujours essayer. Seulement, ne t'étonne pas de sa réaction à ton égard !
- Je pense que c'est plutôt de ma réaction à laquelle tu ne t'attends pas du tout. Essaie encore de me contacter, et tu verras. Ta méchanceté ne m'atteint pas. Pas besoin de grande théorie pour dire que tu es conne et chiante ! J'ai assez donné, moi et je n'ai aucune raison de te regretter ! Toi, si apparemment...
Audric et moi, franchement en colère, tentons de lui remettre les yeux en face des trous :
- « C'est toi qui va arrêter ou nous déposons plainte contre toi pour chantage!!! »
Il poursuit cependant :
- « Chantage? Et diffamation et harcèlement, ça te dit? C'est toi qui a commencé et apparemment, je suis vraiment important pour toi... Merci pour mon ego! »
En effet, j' ai probablement utilisé le mauvais terme, « menace » aurait peut- être été plus approprié. Toujours est- il que je coupe court à la discussion suite à sa demande. Pourtant, il continue à s'acharner seul :
- « Pour chantage, il faut exiger quelque chose, je te demande juste la paix! Toi, oui, c'est bien du harcèlement vu que je t'ai demandé clairement d'arrêter! Change d'avocat ou relis ton droit... Tu t' enfonces : tu dois beaucoup tenir à moi... »
Puis encore, malgré mon silence:
- « Bon, ben maintenant, tout le monde sait que tu es une cloche... Déjà trois messages du genre: - Elle a un problème, elle?-. Tu as bien de la chance que le ridicule ne tue pas ; ça remplit ton dossier, merci beaucoup! »
Bien évidemment, il a supprimé son statut et donc, tous les commentaires y afférents. Il m'est devenu impossible de prouver ma bonne foi... Ce n'était décidément pas un pote mais juste une personne avec laquelle je me suis suffisamment bien entendue à un moment donné de mon existence au point de l'inviter à trois reprises chez moi. Je pense subitement à Toi en écrivant ces lignes car tu avais prononcé un jour cette même phrase lorsque j'évoquais l'aspect magique et capital de l'amitié....
En fin de soirée, je poste ma décision prise suite à cette dispute mémorable :
- « Je crois que le mot – amitié- en a perdu tout son sens ce soir. Triste constat... Plus jamais, je n'accorderai ma confiance ni ne tendrai la main aux paumés qui refusent de se remettre en question! »
Nous sommes plusieurs à échanger sur le sujet :
- Cassie: « Si tu es comme moi, on ne change pas! »
- « J'ai encore mon monde de silence pour me réfugier. Je devrais d'ailleurs y rester et ne plus jamais en sortir... », lui répondis- je, dépitée.
- Shany: « Ce n'est pas une bonne solution , ça te rendra malheureuse. Tu es une belle personne, tu le sais. N'en doute pas car nul ne te connais mieux que toi- même! »
- Carmen: « Cela reviendra, tu verras mais on ne peut savoir à l'avance si c'est bien ou mal ! »
- Edwige: « Tous les amis ne sont pas des traîtres, Erin. Et fort heureusement. Bisous à toute la petite famille! »
- « Bisous du coeur aussi ma Edwige adorée! » , enchaînai- je, touchée.
- Anita: « Suite à ta photo- réflexion, Je crois que, au contraire, le mot – amitié- vient de prendre tout son sens! »
- « Oui, peut- être », ajoutai- je, incertaine.
- Anita: « J'en suis persuadée : ça permet de réaliser un tri et de mettre de l'ordre dans ses idées et sa vie. Un bon ménage, quoi ! Et, après, on se sent mieux mais... après seulement ! Courage ! »
09. 02. 2025
Après une nuit de réflexions, j' écris le fruit de ces dernières sous le titre « Humour ou déni » et l' immortalise sur l'une de mes illustrations surréalistes :
« S'estimer par leur intime conviction à rire de tous les sujets, fussent- ils d'une extrême sensibilité, au nom de cette sacro- sainte liberté d'expression tout en fustigeant les opinions fondées mais diamétralement opposées aux leurs, est peut- être juste pour certains, l'unique façon de se protéger de leurs propres noirceurs et ainsi en arriver à vivre dans le déni de ces dernières.
Autant l'humour véritable est censé représenter, au regard de la plupart, une forme d'intelligence ; autant ce qu'il m'apparaît comme un – je m'en foutisme intégral-, ancré au sein d' une procrastination délibérée, pourrait être le symptôme d'une marginalisation dans tout ce qu'elle possède de plus infâme avec l'ampleur magistrale des dommages collatéraux y afférents ! »
Cette petite parenthèse suscite un certains engouement de la part des copains qui émettent tour- à- tour leurs avis :
- Carmen: « je crois que petit à petit, je rejoins tes idées... »
- Eliane: « Beau texte, merci ! »
- Marianne: « Merci, Erin ! Magnifique sujet. »
- Jack: « Superbe et magnifiquement juste ! Merci d'être là ! »
- Juanne: « Sublime! »
- Ninie : « Superbe, bisous du coeur ! »
- Evelyne: « Bisous du coeur ! »
- Julie : « Bien vu, Erin ! On est d'accord ! Merci ! Bises du coeur. »
- Doro : « Merci. Comment fais- tu pour écrire si bien ? »
- Cédric : « Merci, rossignol ! »
- « A Julie: j' en suis ravie. A Doro: tout ce que je sais, c'est qu'il s'agit d'une réflexion nocturne suite à un vécu douloureux hier soir. Et enfin, à Cédric: je chante comme un pied; si, si, j'te jure que c'est possible ! Je suis un rossignol enroué, t'sais ! Bizouilles du coeur à chacun d'entre- Vous! », répondis- je , à la fois touchée et amusée.
- Gianni: « Ouf enfin, j'ai pensé que je n'allais plus revoir tes beaux poèmes! Pardon, tu n'en partages plus autant qu'avant...hum... C'est merveilleux mais explique- moi le terme – procrastination délibérée-. Tu as du talent, il faut le reconnaître! »
- Jack: « Comme à chaque fois, c'est merveilleux. Ta plume est un ravissement, Erin ! »
- Zhamouche : « Totalement d'accord ! »
- Caroline: « Merci ma Erin, c'est toujours avec un grand plaisir que j'aime te lire. Chapeau bas encore une fois ! C'est magnifique comme toujours ! Gros kiss du coeur! »
- Micka: « Bien bel écrit, Erin! La liberté est d'un accès si difficile aujourd' hui qu'on se laisse si vite manipuler! »
- Giuseppe: « Bien vrai et très bon ce que tu nous dis! »
- Chica: « Très belle photo- réflexion! »
- Aimée: « Merci beaucoup, Erin ! C'est super ! »
- Irène: « Bonne soirée, je t'embrasse! »
- Yveline: « J'adore ! »
- Faby: « Merci soeurette ! Encore une fois, bravo, sublime ! Gros bisous en espérant te lire encore et encore, j'adore ! Bizz. »
- Jo: « Que de sentiments puissants! Du grand Erin à fleur de peau! Sublime comme tous tes écrits! Bisous ma belle. »
- Cassie: « Bof... que dire... Très bel écrit comme toujours et très juste, bisous du coeur, Erin ! »
- Samia: « Merci, Erin. Cela donne à réfléchir en effet. En tous cas, merci pour tes pensées poétiques ! Bisous du coeur. »
- Tatjana: « J'adore comme toujours, merci de tout mon coeur, ma belle Erin ! »
- « Vous me touchez au plus profond! Merci de tout coeur à Chacun d' entre- Vous ! », terminai- je, heureuse de leurs retours.
12. 02. 2025
Ce matin, à mon réveil, je découvre que Eric , la personne à l'origine de cet écrit, m'avait – débloquée- puis avait liké les différents statuts publics le concernant. J'affiche un grand sourire narquois au moment d'appuyer à mon tour sur la touche - bloquer-. Une onde de plaisir ondule au plus profond de mon être!
« Deleate next » , pensai- je. Il est trop facile de revenir vers moi de cette manière après avoir tenu de tels propos! Suis- je intolérante ? Sur certains points, cela ne fait aucun doute! Mais, surtout, je me refuse désormais à entretenir une relation soit disant amicale avec ce genre de personnage...
Bien entendu, cela mérite d'être retravaillé avec Toi, peut- être sous forme de jeux de rôle. J' ai cependant acquis la certitude qu'il est bien inutile de tendre la main gratuitement à ceux qui se complaisent dans leur misérable sort! Selon l'expression consacrée chez nous : - Pou ré, on s' in f' re péter- , et après? Cette philosophie ne permet en aucun cas d'avancer, ne serait- ce que d'un iota...
Et c'est là donc que la thérapie en prend tout son sens : celui qui a pris la décision de consulter et de s'en sortir à tout prix fournira les efforts nécessaires, tant sur lui- même que sur le plan financier, pour y parvenir malgré les prises de tête, les clashs, les mois difficiles, la résistance de l'entourage familial, etc... Ceci fut l'une de mes premières grandes expérimentations en matière thérapeutique : parvenir à rendre possible ce qui, en apparence, ne le semblait nullement!
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