Je t’écris cette lettre, une bouteille à la mer
Sans prétention aucune que de livrer message.
Ce secret si honteux qu’il rend mes jours amers
Je ne peux plus le taire, ne veux plus être sage.
Hélas, je le sais, il fera des dégâts.
Cupidon fut cruel lorsqu’il choisit mon cœur.
En sachant que le tien, jamais, ne m’aimera
Pourtant, je rêve parfois d’en sortir vainqueur.
Oh, mon tendre amour pardonne ma faiblesse
Et voit l’ardeur du sentiment que j’éprouve
Lui qui ne me laisse nul répit et me blesse.
Un mot de toi et il s'affûte ou me réprouve.
Vois, jamais je n’ai voulu ressentir cela
Mais que faire aujourd’hui quand je souffre ainsi ?
Soit celui qui me sauve ou celui qui m’abat
Vois, maintenant, c’est mon sort que je te confie.
S’il te plaît, je t’en supplie, ne m’en veux pas.
Réponds-moi.
C-