Chapitre 2: Partie 2
Lancé sur la balançoire, perdu dans mes pensées, à réfléchir au programme des vacances, des potes en général. En patientant, je me remémore mes souvenirs avec Amandine, ce n'est pas très surprenant, sachant que je l’attends avec impatience ! Je me souviens qu'elle devait nettoyer la piscine et je devrais peut être aller la voir. Je n'ose pas trop, sûrement l'appréhension des retrouvailles ; j'ai hâte mais j'appréhende : un comble !
Finalement l’impatience l'emporte. Je me lève de la balançoire, me retourne vers le passage et... à ce même moment Amandine le franchit!
- Moi : Ah j'allais venir voir où tu en étais !
- Amandine : Désolée, je n’ai pas résisté à piquer une petite tête !
- Moi : Ah ok, y' a pas d' problème !
- Amandine : Mais ça fait longtemps que tu m'attends ?
- Moi : Euh à vrai dire, je ne sais pas trop, j’étais perdu dans mes pensées !
- Amandine: D'accord, si j'avais su je serais venue plus tôt.
- Moi: On est en vacances, faut profiter.
Amandine regarde autour d'elle. Ça faisait un moment qu'elle n’était pas venue dans notre jardin.
- Amandine: Waouh ! Chouette votre cabane !
- Moi: Ouais, papa nous l'a construite y' a pas très longtemps, on y va souvent avec Jean.
- Amandine : Tu m’étonnes, c'est le grand luxe !
- Moi : Tu veux qu'on y aille ? Je te ferai la visite même si ça sera vite fait.
- Amandine : Bah...écoute, pourquoi pas !
On se dirige silencieusement vers la petite cabane, je lui ouvre la porte, galant, je la laisse entrer en premier en lui tenant les quelques branches gênantes
- Moi : Voilà,
- Amandine: Ah oui cool! vous avez des poufs partout, des matelas et j'imagine qu'il y a quelques jeux qui traînent ici.
- Moi : Ouais, y'a un Monopoly, une "Bonne paye" et un "Abalone" je crois.
- Amandine : Manque plus que l’électricité, une console et vous vivez ici à l'année !
J'éclate de rire, suivi de près par Amandine. Après un fou rire de plusieurs minutes, nous nous sommes trouvé un coin où nous poser tranquilles dans la cabane.
- Amandine : Je comprends que vous venez ici souvent : c'est cool une cabane comme ça
- Moi : Ouais c'est comme une seconde maison, mais sans les parents.
- Amandine: Ils ne viennent jamais ici?
- Moi: On leur a interdit l'accès, il n'y a que dans la cas où il faut vraiment faire le ménage que Maman vient nous filer un coup de main
- Amandine: Ah oui le luxe ! Y' a d'la place pour dix personnes couchées là-dedans!
- Moi : À dix, tu circules encore un peu ; mais nous, on s'est installé deux grands lits.
- Amandine : Ouais, je les aperçois derrière le paravent.
- Moi : Ouais.
- Amandine : Franchement cool, je t’envie.
- Moi : Pour te consoler tu as la piscine.
- Amandine : Ouais j'avoue c'est pas mal. Vos parents n'en installent pas ?
- Moi : On a demandé, une ou deux fois, ils n’ont pas l'air chauds.
- Amandine : Ah bon pourquoi?
- Moi : Déjà papa ne sait pas nager.
- Amandine : Ah bon, sérieux ?
- Moi : Oui oui.
- Amandine : Je ne savais pas, y'a d'autres raisons ?
- Moi : C'est beaucoup d'entretien, ça coûte cher, tous les refrains que tu dois bien connaître.
- Amandine: Ouais j'avoue, ça n'a pas que des avantages.
- Moi : Ce n’est pas bien grave, on s'occupe autrement ou on va au bassin de la ville.
- Amandine: Ah oui j'en ai entendu parler, ils l'ont ouvert l'an dernier, je n'y suis jamais allée, c'est bien ?
- Moi : Il y a souvent du monde, mais c'est plutôt joli.
- Amandine: Ils ont mis des toboggans d'eau ou d'autre trucs fun ?
- Moi: Non pas grand-chose, y'a des champignons desquels tombe de l'eau, comme une grosse douche mais ce n’est pas franchement "fun".
- Amandine riant: J'essaye d’imaginer ton champignon là, c'est spécial.
- Moi riant: Tu dois avoir une bonne image alors !
Nous revoilà reparti en rigolade. Durant cette rigolade mes yeux se baladent le long du corps d’Amandine et je jette un œil involontaire dans son décolleté : j’aperçois son soutien-gorge, visiblement blanc et rose mais je me m'y attarde pas je n'ai pas envie qu'elle se rende compte que je la matte...
- Amandine : Bon mon Pierrot, est-ce que tu veux encore papoter ou est-ce qu'on peut se faire quelque chose ?
- Moi : Bah on peut jouer si tu veux. À quoi tu veux jouer ?
- Amandine : Pourquoi pas... mais je ne suis pas très jeu de société en fait. Surtout ceux que tu m'as cités.
- Moi : Ah d'accord, bah j'ai autre chose à te proposer.
- Amandine : Vas-y.
- Moi: C'est un jeu qu'on m'a fait découvrir en colonie, y'a 2 ans. Malheureusement on n’a pas joué longtemps, les animateurs nous ont grondés car on faisait trop de bruit.
- Amandine : Accouche, c'est quoi ?
- Moi rougissant: Action ou Vérité.
- Amandine après un petit rire: Tu es mignon quand tu rougis.
Je rougis encore plus !
- Amandine : Qu'est-ce qui te fait rougir ? Je n’ai rien contre.
- Moi : Je ne pensais pas que ça pourrait te dire.
- Amandine : Je suis comme toi, je l'ai découvert il y a peu et j'y pas joué longtemps. On peut faire une partie, pas de problème.
- Moi : Je ne sais pas trop ce qu'on va se faire faire ou se dire, j'appréhende un peu, c'est tout.
- Amandine : J'ai quelques idées de mon côté, mais c'est limité. Il faut dire que je n'y ai pas joué beaucoup. Tu commences ?
- Moi : Ok, alors en premier je prends Action !
- Amandine: Monsieur est joueur ! Ton action est de me servir à boire !
Je bondis tel une puce, je me dirige vers la maison en courant, je récupère la bouteille de coca dans le frigo, quelques gobelets et je repars à la cabane, j'arrive haletant.
- Amandine: Waouh ! Tu as fait vite, tu es motivé !
- Moi essoufflé, riant: Oui faut croire.
Je lui verse un verre et lui tends le gobelet. Je m'en sers un également, en bois quelques gorgées après avoir trinqué.
- Amandine : Merci !
- Moi : Voilà, voilà à toi !
- Amandine : Vérité !
Je réfléchis quelques instant à ce que je peux lui demander quand d'un coup une bonne idée me vient :
- Moi: Est-ce que tu as un petit copain en ce moment ?
- Amandine souriant: Non !
- Moi: Ok. Donc moi aussi Vérité.
- Amandine: Tu m’as posé une question intime, tu me cherches ! Laisse-moi réfléchir.
- Moi riant: non non, je ne te cherche pas, tu es là!
Quelques rires plus tard...
- Amandine: Ah je sais ! Quel est le prénom de la dernière personne que tu as embrassée sur la bouche ?
- Moi: Fanny.
- Amandine: Ah... et tu sors encore avec ?
- Moi: C'est une autre question ça !
Je lui tire la langue
- Amandine: Tu abuses.
- Moi: C'est le jeu ma pauvre Lucette !
- Amandine : Bon a moi donc, Action.
- Moi : Toi aussi tu es joueuse !
- Amandine: C'est à toi de trouver une action sympa, donc ça va !
- Moi: Un truc que j'avais dû faire en colonie alors, mets ton t-shirt à l'envers!
- Amandine riant: Fun ! Tourne-toi !
Je m'exécute et je l'entends enlever son t-shirt. J'avoue que l'image dans ma tête à un léger effet sur la partie la plus intime de mon anatomie. Surtout que j'ai aperçu son soutien-gorge tout à l'heure.
- Amandine : Ça y est !
Je me retourne, elle a bien mis son tee-shirt à l'envers ; je vois toutes les coutures, c'est marrant.
- Moi : Vérité alors.
- Amandine : Ummm du coup je veux savoir, tu es avec Fanny ou quelqu'un d'autre ?
- Moi : Non je suis seul, je ne suis pas resté longtemps avec elle.
- Amandine : Ah bon pourquoi?
- Moi : C'est une autre question.
Je lui tire la langue.
- Amandine : Roooooh non ! Dis-moi.
- Moi : Allez je vais être sympa, souviens- t'en.
- Amandine : Promis !
- Moi : Elle me mordait la lèvre quand elle me roulait une pelle.
Amandine explose de rire, je ne tarde pas à la suivre.
- Amandine riant: Non mais sérieux, ce n’est pas possible, elle n’est vraiment pas douée !
- Moi riant: Non du tout!
Il nous fallut quelques instants pour retrouver notre calme.
- Moi : Il me semble que c'est ton tour.
- Amandine: Ouais j'ai eu deux vérités au prix d'une seule, alors je te laisse le choix même si j’aurais pris action.
- Moi: Non, action ça me va !
Je réfléchis un instant.
- Moi: Une connerie tiens, fais-toi une queue de cheval mais au sommet du crâne
- Amandine riant: Une vraie connerie en effet, je l’enlève après je n’ai pas envie de garder un palmier sur le sommet du crâne pour le reste de la partie !
- Moi: Ouais pas de soucis !
Elle attrape l'élastique, dénoue ses cheveux, attrape les deux côté de sa chevelure, les rassemble au centre de son crâne et les attache avec son élastique.
- Amandine: Voilà.
- Moi riant: Oui enlève-le, garde les cheveux détachés, tu es plus jolie comme ça.
Je réalise ce que naturellement je viens de dire, je me mis à rougir et elle a souri, elle a apprécié le compliment je pense.
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