Avant que les années, n'entravent ma pensée
Avant que les réseaux, n'écrasent mon cerveau
Je couche tous mes maux, le monde et ses défauts
Réfractaire aux idées, qu'on voudrait m'imposer,
J'écris le désespoir, que cause le dollars,
Je sais bien que c'est vain, mais bon, j'en ai besoin.
J'ai mon propre brouillard, j'ai mon propre mitard.
Mais je veux voir plus loin, que mon piètre chemin.
Ce monde merveilleux, au destin pernicieux,
Ce havre d'existence, ce halo sans défense
Me paraît bien miteux, depuis que l'homme veut,
S'arroger la pitence, consommer à outrance.
Il est temps d'arrêter, faut vraiment se calmer
Mais ça vous le savez, mais vous vous en foutez.