Chapitre 2
Je ne sais pas combien de minutes étaient passées depuis que Maman et Olivia étaient partie, cote à cote, avec une démarche robotique. Je m’étais assise contre un mur tandis que le collège se vidait.
Un poids sur mon épaule me fit sursauter, Kevin me regardait tristement. Sans un mot, l me fi signe de le suivre dehors.
Nous avions la chance d’habiter tout proche, quand je mis un pied dans la maison, une odeur de cookies emplit mes narines. Je regardais Kevin avec stupéfaction :
—C’est toi qui a cuisiné ?
—Non c’est Mirella, fit-il en riant.
Je me joignit à lui. Mirella était sa petite copine depuis quelques années. Elle était comme une grande sœur pour moi, douce et empathique.
—Coucou Mirella ! Que fais-tu ici ?
—Je vous aide ; le lycée aussi à été contaminé par cette maladie. Un pays entier également, je ne sais pus lequel. C’est une vraie apocalypse ! Fais tes bagages, on va emménager dans un camion de déménagement, ce sera assez grand.
—Nous irons ou ?
Mon frère me répondit :
—Je ne sais pas encore, mais ce sera plus sur qu’ici.
Je montais dans ma chambre et m‘assis sur mon lit. Deux des êtres qui comptaient le plus pour moi venaient d’être contaminés par… Je ne sais quoi. Des larmes dévalaient sur mes joues, mes épaules tremblaient violemment. Je m’endormis assez vite.
—Hey, vampire, reviens d’entre les morts !
Kevin était habitué à m’appeler comme ça, d’après lui, si les vampires existaient, j’en ferait surement partie !
J’avais tout pour en être une ;
-Je dormais le jour, souvent la tête en bas.
-Ma peau était fort sensible au soleil,
Par contre, l’odeur du sang ne m’attirait nullement, dans ta face, Kevin !
—Je suis réveillée, grognais-je. Qu’y a-t-il ?
—Il est l’heure de déguster de délicieux cookies fait Mirella.
—Ouiiiiiiii, j’ai une faim de louve !
—Content pour toi.
Tandis que je descendais, je fus abordée précipitamment par la copine de Kevin :
—Reyna, viens voir, ils parlent de la maladie à la télé !
—Euh… ah, ok.
D’étranges phénomènes ont été déclarés partout dans le monde, seule la ville de Petite Vallée, au sud de la France semble avoir été épargnée, je vous conseilles de vous y rendre le plus vite possible. Je suis d’ailleurs sur place.
Kevin, qui s’était joint à nous, cria :
—Direction Petite Vallée ! Tu as fait tes bagages, sœurette ?
—Euuh…
—Tu dormais plutôt, en plein milieu de la journée !
Après avoir engloutit quelques biscuits, je me dirigeais vers ma chambre. Dès que le nécessaire fut « empaqueté », je descendis aider Mirella et mon frère qui déplaçaient des meubles dans le camion. Je me dépêchais de customiser celui-ci, afin qu’il ressemble à une machine de guerre.
L’intérieur fut aménagé avec trois lit, un canapé, une télé (la base) et une bibliothèque. Je pris toutes le couettes, oreillers, matelas et peluches et les entassais sur le sol, le paradis. Une fois que le coin « vivres » fut désigné, chacun prit place. J’avais pris beaucoup de babioles inutiles au cas ou.
—Et toi, Mirella, ou sont tes parents ?
Elle me répondit :
—Ils ont été contaminé hier.
—Oh, désolée, je ne savais pas.
—Ce n’est rien, ne te fais pas de soucis !
Un éclair de tristesse passa quand même dans ses yeux, je fis mine de ne pas lavoir vu.
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