Chapitre 10 : Les voyages forment les duchesses …
Le carrosse fonçait à travers la campagne, superbement décoré, il appartenait, sans l’ombre d’un doute à une grande famille. Les deux laquais , en livrée d’or et d’argent , allaient prendre le chemin creux , qui leur permettraient de gagner quatre lieues :la duchesse , impatiente , avait promis une belle récompense si , contrairement aux détestables habitudes du duc , ils arrivaient à l’heure .
Sylvie constata que son carrosse prenait la sente profonde qui longe la forêt d’Ermenonville. Jamais le duc, son vieux barbon d’époux n’aurait toléré cet écart, il pestait sans cesse , contre les voleurs, brigands et malandrins qui « infestaient « le Royaume.
Sylvie sourit, en ce printemps 1783, le temps des coupeurs de bourse était passé depuis longtemps, et son vieil époux aurait bien mieux fait de songer à honorer sa jeune épouse .
Non seulement , elle serait à l’heure au château de Loisy , mais elle pourrait , en toute innocence , le faire rager , en lui avouant qu’elle avait , malgré son ordre formel pris la sente « dangereuse » …
Je dois le ménager , il m’a laissé aller à ce bal , lui qui m’interdit toute sortie , qui m’a fait quitter Versailles , pour se soigner ! Et ma santé ? pensa Sylvie.
De fait, à part une horrible, mais brève nuit de noces, elle n’avait guère eu l’occasion de se sentir femme, depuis qu’elle avait quitté son couvent autrichien. Elle rêvait à, peu de choses , un baiser tendre volé , au cours d’une danse : son imaginaire érotique ne dépassait guère la Nouvelle Héloïse, dont elle récitait quelques vers …
Coquette, Sylvie se regarda dans le miroir et sut qu’elle était irrésistible , blonde, avec de longs cheveux bouclés, une poitrine généreuse fort peu dissimulée par les corsets modernes ( cela faisait hurler le duc !) .
Et le reste aussi est à découvrir, pensait Sylvie , songeant à ses lèvres charnues , à ses cuisses parfaites .Que dire de sa superbe robe bleue , de son pendentif , de ses perles , ses boucles d’oreilles : une duchesse, non je suis une princesse...
Soudainement la « princesse « se trouva projetée vers l’avant et le carrosse s’arrêta brutalement :
« Que se passe-t-il ?
-Un arbre au milieu de la route, Madame la Duchesse.
-Sans doute, le dernier orage.
-Faites place, vite.
- Bien, Madame .
-Personne ne bouge ! »
Une troisième voix , virile , impérieuse , avait interrompu le travail des domestiques :
« Où sont vos armes ?
_Dans le carrosse, nous n’avons rien sur nous.
-Partez .
-Mais il va faire nuit, et nous ne connaissons pas la route !
-Partez ! «
Le brigand tira en l’air, et , effrayés , les deux hommes s’enfuirent à travers bois.
Il éclata de rire et dit d’une voix douce : « Vous pouvez descendre Madame la Duchesse . »
Plus morte que vive Sylvie s’exécuta :
« Votre époux le duc ne vous a point mis en garde, contre ces dangereux raccourcis , et les mauvaises rencontres que vous pouviez faire ?
- Mon Dieu, il n’a cessé de le faire !
- Et bien Madame, il faut , toujours écouter son époux , et cesser de pleurer devant un manant . «
Sylvie trembla, en regardant son voleur : brun , sale , les yeux durs , il la fixait , sans détourner le regard.
« Qu’allez- vous faire de moi ?
- La petite Sylvie aime les surprises, elle ne sera pas déçue … «
Elle retint ses larmes et commença à lui donner ses bijoux :
« Je veux tout, y compris les bagues..
- Et maintenant ?
- Maintenant, petite , tu vas devenir une femme ! «
Il piétina son chapeau et, rageusement déchira sa robe bleue , s’amusant à décorer les arbustes avec les rubans .Sylvie retenait ses larmes , devant les lambeaux de sa robe de princesse.
« je vais t’aider pour le corset.
- Merci.
- Monsieur !
- Merci Monsieur…
- J’aime tes seins, tu es diablement belle , petite pute «
Le voleur prit ses petits tétons, les suça doucement , puis l’embrassa en passant les mains entre ses cuisses . Rouge, folle de plaisir , Sylvie ne résistait pas , le bal pouvait commencer sans elle , elle avait mieux .
« Sors ma queue !«
Interdite, Sylvie le regardait de ses beaux yeux bleus : « ah , catin , tu ne veux pas !!! «
Fou de rage, il lacéra les derniers remparts de sa vertu et commença à lui donner la fessée .Sylvie avait dévoré les Confessions, qui venaient d’être publiées, et n’avait cessé de se caresser en lisant le récit du grand Jacques, qui, lui aussi , aimait la fessée.
« Mais tu jouis, petite salope ! «
Il introduisit un, deux , trois doigts , puis laissa la blonde duchesse succomber à l’orgasme .
Impatient il sortit son énorme sexe et répondit au regard étonné de Sylvie : « Lèche, ma belle; "«
Elle commença par s’étouffer, puis, enivrée par l’odeur du sperme le pompa avec vigueur .
Il avait abandonné ses armes, mais Sylvie était bien trop curieuse de connaître la suite, pour essayer de s’en emparer...
« A quatre pattes et remue bien les fesses «
Il n’eut aucun mal à la pénétrer, son con se révéla torride : satisfaite par son imposant Braquemart, elle soupirait, gémissait, caressait avec avidité sa bourse, pendant qu'il l'enfilait. Ecarlate, il se soulagea en elle . » Au tour de ton petit trou «
Au départ, elle eut mal , mais vite elle monta au septième ciel, elle ne savait pas que l'on pouvait prendre autant de plaisir à subir les ultimes déshonneurs : « Je t’aime mon voleur , mon doux voleur , plus fort , plus fort . Fais moi jouir , je serai ta princesse , ta putain , ta femme! Défonce moi, encule moi ! "
Ivre de jouissance, elle se laissa enrouler dans la répugnante couverture : « Demain, les secours viendront , mon amour , dit-il en l’embrassant .
- Je t'aime pour toujours, tu as volé mon cul et mon cœur."
Folle de reconnaissance, elle l'embrassait, encore et encore, et lui faisait des serments de fidélité et d'amour, en lui stimulant l'anus. Après son départ, elle chercha avidement, et lécha lentement tout le sperme qu'elle put trouver.
Elle s’endormit, pour les bijoux , ce n’était pas grave : ils étaient faux : une précaution du duc .
« Alors mon jacques ?
- Je préfère votre cul, Monsieur le duc.
- Elle est enceinte ?
- Je recommencerai, elle adore cela !
- Je lui proposerai d’autres voyages !
- Vous avez raison, monsieur le Duc , dit le voleur en accélérant le mouvement dans l’anus de son maître :les voyages forment les duchesses ...«
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