Mardi 9 septembre 2014 — 9:17pm
Je suis désolée pour tous ceux qui me regretteront. Je devais me libérer, y'avait plus de place pour moi. D'ailleurs y'en a jamais eu. J'étais pas de ce monde, j'avais plus de famille. J'étais seule et il fallait que je m'en aille. Je ne supportais plus toute cette douleur, ce monde incompris et ce que les gens s'infligent à eux-mêmes. Ce monde est triste, on est tous tristes. Mais j'étais trop faible pour y survivre, j'ai pas assez su me fondre dans vos décors. Je sais que c'est difficile, surtout pour mes amis qui ne me connaissaient qu'heureuse. Sûrement que vous ne comprendrez jamais, et je vous le souhaite. Il est plus facile de se cacher derrière un sourire que de dévoiler ses faiblesses. Bref maman et Adrien, je suis désolée. Je sais que je vais vous manquer. Adrien, tu étais la personne que j'aimais le plus au monde. Tu étais une partie de moi. S'il te plaît, grandis, sois heureux, je t'en supplie. Moque toi du regard des autres. Les gens sont du poison vicieux. Maman, reste forte. C'est ce que tu as toujours fait. Prends soin de toi et d'Adrien, vous êtes des pierres précieuses. Ecrase ceux qui vous menacent. Je compte sur toi pour rester celle que tu es. Papa, deviens heureux s'il te plaît. Quand je te regardais, je voyais parfois mon reflet. Tu dois être toi-même, quoi qu'il arrive. Ai confiance en toi. Ne laisse personne te manipuler, tu valais beaucoup pour moi. Corinne, va te faire foutre. Tu as détruit ma famille, en finissant par moi. Laisse ma famille tranquille. Ils valent tellement mieux que toi. Tu n'es qu'une manipulatrice. J'aurais mieux fait de te tuer avant de me foutre en l'air. Ca en aurait sauvé du monde. J'espère qu'on te laissera creuver sans une once de sensibilité, je dirais même de manière méprisante, comme tu as fait avec moi. Tu sais quoi ? J'espère que l'un de tes gosses te flinguera. Ulysse, bonne chance. Remplis-toi d'humilité et vis en simplicité, c'est la réponse à tout. Ne regrettez rien, n'ayez aucun remord. Ce n'est la faute de personne, si ce n'est la mienne. J'étais juste trop différente pour comprendre ce que ce monde valait. Gustavo, je t'aimais. Corinne, quand je serai un ange ou je sais pas quoi, c'est de ton cas que je m'occuperai en premier. Je prendrai soin de vous, je vous aimais.
Ce n'est pas de votre faute.
Ubrumes
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