Le Fou

Une minute de lecture

Au loin cette colline que couvre la brume

Belle comme la nuit, douce comme une plume

Ces reflets nacrés noyés dans l'obscurité

De ce sourire que je n'ai pas mérité

Rouge comme le sang, les feuilles aux pieds des arbres

Recouvrent sûrement de beaux morceaux de marbre

Elles agitent l'air comme pour me mettre en garde

Me disent à cet instant que quelqu'un me regarde

Des étoiles là-haut aucune ne diffère

Les nuages immobiles n'en ont rien à faire

Les buissons les rochers, ce serait improbable

Je ne peux affirmer si certains sont coupables

Loin de l'eau de jadis mes pensées sont méandres

La Nature a des yeux et bien loin d'être tendre

Me donne un coup ou deux. Je ne peux me défendre

Je ne veux pas me battre, je veux juste me rendre


Feuille contre ma joue, c'est à n'y rien comprendre

Avant rouge de feu, soudain grise de cendre

Les sentiments étranges que le temps arrête

Sont vraiment douloureux, pourtant je les regrette

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