Ton corps qui m'appelle :

Mélanges de notes endorphines

Et de cœurs infidèles ,

Faisant frémir mes narines .

Seuls mes sens sont en éveil ,

Mon singe viole ma raison

Qui en perd son réveil

Et tombe en pâmoison !

Ne reste plus que ma reptilienne

Aux reflets métallurgiques .

Elle se délecte , ma diluvienne

De cette scène fantasmagorique .

Elle prend pouvoir en mon sein

Et, avide de stimuli orgasmiques ,

Ma salamandre brise l'écrin

Retenant mes instincts lubriques !

Te voilà l'otage de mes désirs ,

Victime consentante ,

Me laissant avidement assouvir

Mes envies les plus démentes .

Et quand nos fluides mélangés

Auront cessé de couler

Nous nous fondrons dans l'univers

De nos vies de chimères ...