Chapitre 4
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Soudain, arqué, rugissant comme un chat pouvait faire de mieux, je bondis sur l’ensemble de fer et poussée par ma force de tigrou, la mésangette s’effondra dans un grand vacarme sur le carrelage lavé. La porte de la cage s’ouvrit ; je miaulai de contentement. Après force tâtonnements, je soulevai la grille. L’oiseau en profita aussitôt pour s’envoler, mais ayant intercepté son mouvement salutaire, je le pourfendis de mes griffes. La boule de plumes, blessée, atteinte d’un coup fatal, retomba un peu plus loin sur le sol, battant impuissamment des ailes pour m’échapper. Je plaquai un cruel sourire sur ma gueule : j’avais gagné ; ma proie était à terre, faible et perdue, en souffrance et sanguinolente.
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