1/. Je dis "oublier" car ceci doit paraître naturel, plein de bon sens.

2/. Créer une espèce d'omerta invisible dont il est difficile de se défaire et impossible à briser, à commencer par imposer la loi du silence durant les interactions au sein du foyer entre les membres de la famille, et rejeter toute demande de dialogue constructif ou de contact sain de la part de son enfant. Evoquez le fait que s'il parvient à s'exprimer quant aux abus qu'il subit cela exposera toute la famille à la honte et au mépris.

3/. Si jamais il insiste, répondre par la colère ou la rage, que ce soit par les paroles ou les actes. Ne jamais faire dans la demi-mesure.

4/. Rester très convaincant envers l'enfant, par exemple en parlant d'éducation sexuelle au cours des abus sexuels provoqués sur lui.

5/. Si votre conjoint ou conjointe prend ou a pris part à cette mise à mort, si jamais l'enfant parviens à vous avouer des crimes commis sur sa personne de sa part, laisser entendre à l'enfant que vous ne savez rien de ces agissements. Lui répondre toujours par un "c'est pas grave" pour minimiser les dégâts, encore une fois tout est normal. Vous pourrez ainsi vous décharger de toute culpabilité et empêcher l'enfant d'aller plus loin, car sa servitude est nécessaire pour transformer son irresponsabilité en complicité tacite avec le conjoint. Et rassurez-vous la plupart du temps il n'en aura même pas conscience.