Cet ouvrage atypique m’a permise d’exposer avec force et sincérité l’étendue de la folie des bourreaux, ces êtres qui, animés d’un sadisme cruel, infligent à leur propre enfant des souffrances indicibles.

Ayant moi-même approché la folie de près suite à une dépression, j’ai appris à en observer les mécanismes, à en décortiquer les rouages, et à comprendre combien elle peut être insidieuse lorsqu’elle se niche derrière les masques du quotidien.

Cette plongée dans l’horreur m’a conduite à adopter un ton particulier pour cet ouvrage, mêlant lucidité et ironie mordante.

L’humour noir, fil conducteur de la partie « guide pratique », n’est pas un simple artifice stylistique : il amplifie volontairement le malaise, mettant en lumière l’absurdité d’un monde où les bourreaux justifient leurs actes et où la souffrance des victimes est minimisée.

Ce décalage, parfois grinçant, est là pour provoquer, interroger et, surtout, marquer les esprits.

En écrivant ce livre, j’ai voulu non seulement offrir ce témoignage, mais aussi donner aux lecteurs un miroir impitoyable de ce que signifie survivre à une enfance brisée.

Car nommer l’inacceptable, c’est déjà refuser de le subir en silence.