Chapitre 021 : « Rentrée universitaire. »
Chapitre 021 : « Rentrée universitaire. »
Une fois sa petite mise au point faite, Daniel retourne à son tour dans la chambre commune pour réapparaitre à peine quelques secondes plus tard, son visage marquant une certaine gêne.
- Heu les gars… excusez nous si nous restons un petit moment dans la chambre, mais voyez-vous certaines « tensions » demandent à ce que l’on s’en occupe pour ensuite passer une bonne journée.
- De quoi parles tu donc ?
Devant la question de Louis montrant bien le côté ingénu du garçon malgré son âge, il reçoit en guise de réponse un clin d’œil appuyer venant de Daniel et deux gros soupires d’exaspérations venant de ses deux amis.
Daniel bien entendu ne prête pas attention à la question, ne tenant pas plus que ça à rentrer dans les détails et referme la porte derrière lui, laissant bien entendre le double tour du verrou la condamnant.
Charles s’apprête à retourner dans la pièce à vivre, n’ayant pas l’intention de jouer les voyeurs, quand il s’aperçoit qu’il en va tout autrement de ses deux copains qui ont déjà l’oreille plaquée à la porte.
- Vous nous faites quoi là ? allez !! Si vous vouliez les rejoindre, il suffisait simplement de le leurs demander.
Marc et le premier à prendre conscience de son comportement et rejoint son ami, le visage reflétant bien l’embarra de s’être fait prendre à marquer de l’intérêt sur ce genre de situation.
Il doit néanmoins faire un pas en arrière pour attraper le jeune prince par la manche en le forçant à le suivre, recevant en contrepartie un regard charger de reproche.
- Tu as entendu Charles, si tu as envie de participer à leurs branlettes stories, il fallait le leurs demander.
- Il n’est peut-être pas trop tard, qu’en penses-tu ?
- De quoi ?
Les paroles de Louis l’ont tellement surpris, que Marc lui en a lâché le bras et que ce dernier s’échappe de sa prise, pour retourner faire face à la porte en y grattant doucement.
- Psstt !! C’est louis, je peux entrer ?
Les bruits à l’intérieur de la chambre s’interrompent brusquement, quand après quelques secondes la porte se déverrouille et s’entrouvre suffisamment pour que le jeune prince se sente happer à l’intérieur et qu’aussitôt elle se reverrouille derrière lui, laissant aussi bien Charles que Marc sur le cul d’un tel culot venant des deux côtés à la fois.
Charles est le premier à s’en remettre et finalement à esquisser un sourire amuser, tandis que Marc se traite intérieurement de tous les noms d’oiseaux qu’il connait de n’avoir pas oser suivre Louis alors qu’il en mourrait d’envie, retenu simplement par une sorte de pudeur devant Charles qui incontestablement est le plus puritain de la bande.
***/***
« Quelques minutes plus tôt à l’intérieur de la chambre. »
Daniel referme pour la deuxième fois à double tours, pour rejoindre ensuite ses deux copains qui sont déjà enlacés l’un à l’autre étendus nus sur le lit.
Le caleçon disparait de sur ses reins comme par miracle quant à son tour il les rejoints, accueilli comme il se doit par les deux coquins qui n’attendaient plus que lui pour commencer les hostilités.
Le grattement à la porte arrive à point nommé, car juste quelques secondes de plus et plus rien ne les aurait fait se séparer, une fois leurs esprits pris dans les besoins incontrôlables de la chair, comme ils les connaissent depuis la puberté à chaque fois que l’un d’eux en particulier a spécialement besoin de cela pour se rebooster.
Ils stoppent donc les caresses pour se regardés dans les yeux et sourire avec envie, quand ils reconnaissent la voix du jeune prince leur demandant la permission d’entrer.
Un simple regard suffit à leurs faire comprendre qu’ils sont raccords une nouvelle fois entre eux et sur ce sujet entièrement d’accord pour intégrer le beau Louis dans leur petite sauterie devenue maintenant hebdomadaire.
Daniel n’étant déjà plus en état de réfléchir tellement le simple ressenti du corps de Kai sous ses doigts lui amène déjà des sensations proches de l’orgasme, c’est donc Ralphy qui s’y colle à aller ouvrir ou plutôt entrouvrir la porte vu sa nudité, pour attirer le jeune prince dans la chambre et refermer derrière eux deux.
Louis sent bien l’ambiance de folie érotique qui nimbe la chambre et qu’il prend de plein fouet, alors que déjà Ralphy lui baisse le pantalon de pyjama pour s’agenouiller devant la bête en rut et la prendre en bouche sans plus de façons, évitant ainsi à Louis le moment d’hésitation et sans doute d’un reste de pudeur qui obscurcirait l’instant.
Ce dernier en a les yeux exorbiter de se sentir le sexe happer de si belle façon, tandis que de ses mains tremblantes il déboutonne sa veste pour la laisser rejoindre le reste du pyjama en traversant la pièce.
Louis même s’il n’a jamais encore eu de réels rapports sexuels avec qui que ce soit, n’en est pas non plus né de la dernière pluie et se rend bien compte que l’atmosphère qu’il ressent et suffisamment inhabituelle pour qu’il s’en fasse la remarque, sentant bien l’explosion de sensations nouvelles qui déjà lui traversent le corps et qui n’a rien à voir avec la caresse buccale de Ralphy, même si cette dernière lui amène déjà un réel plaisir peu commun.
Il se fait à peine la remarque, qu’un son étrange lui fait perdre le reste d’éducation puritaine qu’il a reçu au palais et l’amène durant l’heure qui suit à se donner comme jamais il n’aurait imaginé pouvoir le faire, ressentant un plaisir fabuleux, loin, bien loin de se qu’il a pu connaitre par ses manipulations nocturnes ou lors des quelques essais qu’il a pu faire avec Marc et Charles, durant pourtant de mémorables et inoubliables quoique rares séances de découvertes intimes.
Une heure ou il a l’impression de n’être plus qu’un corps prit dans des orgasmes à répétitions, qui le secouent en le laissant durant quelques secondes à chercher son souffle comme à l’approche de la petite mort, pour reprendre de plus belle en lui arrachant des geignements de jeune chiot plaintif d’un plaisir inconcevable.
Pourtant quelque part dans un coin de son esprit, il voit bien qu’il n’est pas le seul à jouir de tous ses pores de la peau et que pour ses trois amants, puisqu’il lui faut bien les nommés ainsi après ce qui se passe entre eux, le plaisir est aussi intense que celui qu’il ressent.
Il ne compte plus le nombre de traces crémeuses qui maculent leurs corps, croyant toujours que ce sera la dernière alors qu’il n’en est rien et que déjà de nouveaux râles secouent l’un ou l’autre de ses copains quand ce n’est pas lui.
Son dernier souvenir de cette orgie matinale sera d’apercevoir Kai besogner Ralphy de la plus belle des façons, tandis que lui reçoit les faveurs de Daniel qui lui maintient les cuisses levées en plongeant son regard dans le sien, regard qu’il surprend à se révulser quand il reçoit l’onde de plaisir qui à son tour l’achève littéralement cette fois, au point de plonger dans le sommeil alors même que son amant se vide toujours en lui dans un dernier spasme viril.
***/**
« Début d’après-midi. »
La pendule de l’entrée sonne les treize coups indiquant l’heure déjà bien avancée, quand Daniel est le premier à contempler avec amusement le spectacle de leurs corps toujours imbriqués les uns dans les autres.
Il secoue Ralphy pour lui faire signe qu’il est temps de se lever et ils vont tous deux prendre une douche bienvenue pour laver leurs corps de cette affreuse sensation de colle séchée qui compacts leurs poils de pubis.
Comme toujours, aucune parole ne vient acter la partie de jambe en l’air et quant à son tour Kai les rejoint sous la douche, il y est accueilli avec le sourire tandis qu’il se fait une place entre eux deux, en les laissant s’occuper à le savonner et à le rendre propre.
Quelque chose pourtant a changé leur quotidien et ce quelque chose ronfle encore, allonger nu sur leur lit quand ils sortent de la douche, devant bien cette fois se rendre à l’évidence que leur relation va plus loin que celle de « frères » comme ils aimaient jusque-là la définir.
D’avoir ce garçon nu d’une beauté reconnue dans leur lit, leurs remet en mémoire ce qu’ils avaient pris l’habitude d’ignorés après coups et le choc émotionnel à seulement le réaliser maintenant peut se lire sur leurs visages, changeant la donne qui devra maintenant accepter la véritable définition de ce qu’ils sont les uns pour les autres et qui a dépassé depuis bien longtemps la simple fraternité.
Daniel est le premier à réagir, sans doute parce que Louis et cela dès le premier contact qu’il a eu avec le grand prince, ne lui est pas indifférent.
Il vient donc s’agenouiller au bord du lit pour voir si tout va bien, le secouant tout en douceur pour le réveillé sans heurts, recevant en retour un regard si chargé en sentiments d’affections que son cœur soudainement s’emballe.
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