Chapitre 097 : « Vacances universitaire »
Chapitre 097 : « Vacances universitaire »
Le commandant va pour répondre, quand apparait dans l’entrée le grand prince Louis, ce dernier montrant une expression de surprise très bien imitée.
- Commandant ? comment saviez vous que nous nous rendions au palais ?
Cette fois la surprise vient de l’autre côté, surtout quelques secondes plus tard quand le prince Lee-Rim apparait à son tour tenant un énorme sac à dos, validant ainsi les paroles du grand prince.
- Ton père doit avoir des dons de voyances ! Hi ! Hi ! Mais ce n’était vraiment pas la peine d’envoyer un officier pour notre sécurité.
Le commandant reste muet, ne sachant pas trop quelle réaction montrée et il se contente donc d’un sourire, accompagner d’un bref hochement de tête.
Louis passe donc devant lui avec un bref.
- Allons-y !!
La porte à peine refermée sur eux, que déjà le reste de la bande montre sa nervosité.
- Comment en n’est-on arrivé là ?
- Il fallait pourtant s’y attendre, toutes ses visites médicales que nous avons passées et qui étaient bien plus poussées que celles des autres pensionnaires de l’orphelinat, elles ne sont pas restés sans conséquences.
- J’ai également vécu cela durant toute mon enfance, pourtant je ne pense pas que ce soit l’élément déclencheur qui a motivé la convocation des deux princes, mais plutôt nos dernières actions, que cela soit avec le vaisseau extra-terrestre, l’histoire du temps effacer ou bien encore sur les paroles de « Lee » dites sans réfléchir et qui n’ont pas manqué d’amener la suspicion du roi.
- Que va-t-il faire ensuite d’après vous ?
- Hum… très certainement trouver un prétest plausible pour les empêchés de quitter le palais.
- Cela ne va-t-il pas créer un problème diplomatique avec le père de « Lee » ?
Je ne le pense pas et si tu veux mon avis sur le sujet, je ne serais pas étonné que les quatre royaumes soient impliqués.
Un moment de stupeur suit les paroles de Charles, pourtant un par uns les autres hochent la tête en signe qu’eux aussi se font la réflexion qu’il ne peut en être autrement.
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« Palais Nordien. »
Le véhicule entre par la porte des fournisseurs, évitant ainsi les éternels paparazzis qui attendent le scoop devant l’entrée principale.
Louis est à l’arrière avec « Lee », le sac à dos ouvert entre eux deux et la difficulté qu’on les deux amis à se retenir d’exploser de rire devant ce qu’il contient, « Lee » ayant ratisser large dans sa chambre pour faire au plus vite et comme de bien entendu, cela ne correspond absolument pas aux besoins des deux princes.
L’officier les surveille du coin de l’œil dans le rétroviseur, de les voir aussi visiblement joyeux lui ôte totalement le doute qu’il aurait pu se faire avoir par leurs bonnes paroles.
Il ne voit en eux que deux garçons encore en partie immatures et qui s’amusent d’un rien, sans comprendre les véritables raisons qui ont amenées sa majesté à les rappelés au palais.
Dans son for intérieur il s’avoue préférer les voir comme cela, les ayant pour son part vu grandir et ayant pour eux une sympathie très proche de ce que pourrait avoir les sentiments d’un oncle envers ses neveux.
C’est donc après avoir poussé un dernier soupire rassurer, qu’il les laisse pour prévenir sa majesté que sa mission a été mené à bien.
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« Une semaine plus tard à bord du « Kannn », dans la salle de commande. »
Ils sont tous derrière l’écran principal à attendre que Florian ouvre le fichier des premières informations reçu quelques minutes plus tôt, informations venant directement depuis la sonde envoyée vérifier ce que sont les neufs points dans l’espace détectés à la limite de portés des radars.
Ce qui apparait alors leurs ôtent les doutes qu’ils auraient encore pu avoir, la forme hexagonale des neuf masses maintenant bien distinctes ne peuvent plus amenées à l’erreur.
- Ce sont bien les vaisseaux ruches, comme je le suspectais !
- Mais enfin...Dans quel but ?
- Hum… à voir, un tel déploiement de force, j’imagine que se « frère/roi » représente un danger mortel pour eux.
- Pourtant ne nous as-tu pas certifier que Xiao-lu l’a rendu pacifique en lui ôtant tout ce qui dans ses gènes faisait de lui un prédateur redoutable ?
- Bien sur qu’il l’a fait, seulement eux l’ignorent.
- Le « Kannn » pourra-t-il sortir vainqueur d’un combat aussi inégale ?
- Difficilement je le crains, depuis toutes ces années ils ont eu largement le temps de réarmer leurs vaisseaux.
- Que faisons-nous alors ?
Florian tape durant plusieurs longues secondes sur le clavier, pour revenir à la question posée une fois que le résultat de sa recherche s’affiche.
- En fin de compte, cela risque d'être plutôt tendu, mais jouable.
- Explique-nous de quoi tu parles.
Florian les regarde en souriant, amuser comme toujours quand il sent qu’il les tient tous dans le creux de sa main à attendre avec impatience qu’il assouvisse leurs curiosités.
- Laissez-moi la journée pour peaufiner un plan et je vous l’exposerais dans les détails d’ici demain, c’est bon ?
Il sent bien pourtant que cette journée pour eux va sembler bien longue, aussi leurs donnent-ils un conseil qui d’une part leurs évitera de lui tourner autour et de l’autre, lui apportera le calme dont il a besoin pour réfléchir à un plan d’action susceptible d’avoir des chances de réussir.
- Si vous ne tenez pas en place, il suffit de vous mettre en stase pour la journée au lieu de me mettre la pression.
Il se retrouve alors rapidement seul, soupirant d’amusement que personne à par lui n’ait pensé à cette solution, il sort alors de sa poche son éternel carnet qui lui sert à réfléchir et durant le reste de la journée, mais également une partie de la nuit, il y inscrit les différentes phases de son plan.
Ce n’est qu’après relecture et vérification des dernières données transmises par la sonde, qu’il se rend dans sa chambre en passant par la salle où se trouvent les cellules de stases, pour en sortir Thomas qui comprend rapidement à la direction qu’ils prennent le but de son réveil prématuré.
Florian se serre contre lui en lui montrant toute l’affection qu’il éprouve, le faisant s’allonger sur le lit pour venir se blottir dans ses bras comme au temps où ils se sont découverts cet amour qui étonnamment n’a jamais faibli et cela malgré l’éternité que représente maintenant leur relation.
Chaque geste amène des sensations de plaisir, chaque vêtement qui se retrouve au sol dévoile de nouvelles zones à explorer aux caresses et aux baisés, chaque frisson amène le contentement de celui qui joue du corps de l’autre pour le lui amener et enfin quand arrive le moment d’union des deux corps, le long râle d’orgasme qui accélère le cœur et bloque la respiration, tétanisant le corps entie dans un plaisir si intense qu’il est ressenti pareil à la petite mort.
Ensuite le bruit rythmique et régulier des poitrines assoupies plongées dans un sommeil réparateur, les corps toujours enlacés aux visages apaisés.
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« Le lendemain dans la matinée, heure du « Kannn ». »
Samuel et Kim sont debout devant le lit où dorment toujours les deux amants éternels, le sourire qu’ils arborent montrant bien combien ils sont émus devant leurs deux amis nus tendrement enlacés.
Andréas arrive à son tour, suivit par le reste du groupe, qui après avoir eu un aperçu visuel de ce qui retenait aussi longtemps l’attention de leurs compagnons, les tirent en arrière avec dans le regard une idée visiblement située au-dessous de leurs ceintures.
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