Chapitre 101 : « à bord du « Kannn ». »

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Chapitre 101 : « à bord du « Kannn ». »

Thomas suit alors des yeux l’avancée des points lumineux bleu et vert, représentant les deux sortes de contremesures prévues par Florian pour se préserver des attaques venant des vaisseaux ruches.

Les plus avancés s’attaques aux missiles à leur poursuite, tandis que le reste semble accélérer davantage encore pour ne pas laisser le temps à l’ennemi de contre attaquer.

Comme prévu les missiles fondent littéralement sous l’action des acides gastrique du « Kannn » et disparaissent uns à uns de l’écran en faisant entendre un petit « pop » sonore.

- Cela a l’air de fonctionner.
- Il vaudrait mieux, sinon nous devrions engager le combat en mettant le « Kannn » en première ligne.
- Serait-il en danger dans ce cas ?
- Je ne le pense, à tout du moins pas avec ces deux-là, mais ceux qui arrivent pourraient avoir le temps de trouver ses points faibles en analysant le combat.

Thomas comprend ou son ami veut en venir et reste comme s’est souvent le cas estomaquer par son intelligence, intelligence qui une fois de plus va sans aucun doute les sortir de cette situation.

N’ayant rien d’autre à rajouter pour le moment, il reste donc à fixer l’avancement des points lumineux, tentant de calculer mentalement le temps qu’il reste avant le contact.

Florian pour sa part ne reste pas inactif, conscient qu’il doit mettre les bouchées doubles pour non seulement remplacer les contremesures utilisées, mais en prévoir suffisamment pour lutter contre les neuf vaisseaux ruches qui choisiront à coups surs de l’attaquer d’un front commun au cas où Xiao-Lu n’aurait pas retrouver l’intégralité de ses « dons ».

Cette pensée lui en amène une autre, qui lui fait changer subitement d’écran et orienter différemment les capteurs de prières, recréant rapidement un programme qui envoie les paquets récupérer en continue vers le monde où se trouve toujours son ami, cette fois ci directement sans ne plus avoir à passer par la salle servant à les stockées.

Une fois chose faite il revient vers l’urgence du moment, vérifiant d’un bref coup d’œil l’avancée des points lumineux tout en calculant dans sa tête le temps restant avant l’impact.

Il termine ensuite sa programmation pour le réapprovisionnement des contremesures, pour ensuite sortir de la salle de commande en entrainant Thomas avec lui.

Se dernier surpris par la manœuvre lui fait part de sa curiosité.

- Qu’est-ce qui te prend ?
- J’ai fait tout ce qui était possible et en mon pouvoir, attendre les yeux fixés devant les écrans n’amènera rien de plus, si ce n’est du stress.
- Et donc ?
- Tu as le choix entre trouver une activité pour passer le temps ou la cellule de stase, à toi de voir.
- Hors de question d’utilisé les cellules, si cela tourne mal nous ne pourrions rien faire.
- De toute façon nous ne pourrions rien faire de plus, mais au moins nous ne nous verrions pas mourir ! Hi ! Hi !
- Tu prends ça à la rigolade juste parce que tu sais bien que d’une façon ou d’une autre tu en réchapperas, mais pense donc à ceux d’entre nous dont ce ne sera pas le cas.
- Hum… Oui, bon ! Tu m’engueules comme si je pouvais faire plus que ce que j’ai déjà mis en œuvre.

Thomas lève les yeux au plafond d’exaspération, connaissant et pour cause que trop bien son ami de toujours pour reconnaitre son entêtement légendaire quand il pense avoir raison.

Alors que Florian s’est arrêté en plein milieu du couloir, Thomas se libère en douceur de la main qui le retient toujours par la manche pour ensuite repartir sur sa droite en laissant Florian seul.

- Tu vas où comme ça ?
- Voir ou en sont « Sam » et Kim avec Andréas, si j’ai un peu de chance il lui restera un peu d’énergie pour que je puisse également participer.

Florian le rejoint en quelques pas rapides, surpris des pensées de Thomas, alors que juste avant c’est le même Thomas qui s’inquiétait de le voir sortir de la salle de commande.

- Qu’est-ce que vous avez donc tous après lui ?
- Comment ça ?
- Comment ça ? comment ça ! c’est pourtant flagrant que dès qu’une pensée libertine vous vient, il n’y a plus que lui qui compte.
- Et c’est mal ?
- Je… non bien sûr, seulement…
- Tu ne te sens plus le nombril du monde ! Hi ! Hi !

Thomas voit bien qu’il a tapé au bon endroit, aussi cherche-t-il les mots pour minimiser l’impact émotionnel de ses dernières paroles.

Tu seras toujours le premier qui compte pour moi, tout comme j’en suis certain pour « Anto », Lorgan, Andréas et sans doute tous ceux qui sont du voyage avec nous, seulement les affinités sont entre nous tellement fortes qu’à des moments notre envie va pour l’un ou pour l’autre… tu comprends ? Andréas est le dernier arriver dans le club des affamés du bas-ventre que nous sommes devenus et de plus il est loin d’être le dernier sur la liste de nos envies, il est donc naturel qu’en le sachant actuellement en plein boum avec d’autres tout aussi bandant, j’ai plus envie de les rejoindre que de passer le temps en cellule de stase.

***/***

« Palais Nordien. »

Le grand prince Louis est dans sa chambre à tourner en rond, tandis que Lee-Rim tapote nerveusement des doigts sur le plateau de la table basse près du fauteuil où il est assis.

- Viens t’assoir, tu me donnes le tournis là !
- Pourquoi n’avons-nous aucune nouvelle de nos amis ?
- N’était-ce pas ce qui était prévu ?
- Je le sais bien, mais là ça fait déjà plusieurs jours !
- Dis-moi plutôt ce qui te rend nerveux à ce point-là ?

Lee peut déchiffrer comme un livre ouvert les mimiques de son ami, les rougeurs soudaines de ses oreilles suivis de peu par celles de ses joues lui amènent un ricanement devant l’évidence.

- Serais-tu en manque « d’affection » par hasard ?
- Pffttt !!
- Tu n’essaies même pas de le nier, c’est que ce doit être grave ! Hi ! Hi !
- Pourquoi donc, pas toi peut-être ?
- J’avoue que Charles me manque, mais pas au point d’en devenir à ce point nerveux.
- Tu as bien de la chance alors, surement parce que tu n’as jamais…

Louis ne termine pas sa phrase, autant par timidité d’avoir ce genre de conversation et ce même avec quelqu’un comme Lee parfaitement au courant.

- Je n’ai jamais quoi ?

Lee regarde sa montre.

- Ah ! Je comprends, c’est vrai que nous sommes le fameux soir de la semaine ! J’ai beau avoir entendu bien des choses sur Daniel, il me reste difficile de croire qu’il vous ferait connaitre un plaisir aussi… aussi…
Puissant ? en fait c’est plus que ça.

Lee trouve là l’opportunité de changer les idées de son ami, tout en l’écoutant sur un sujet qui depuis qu’il en a eu connaissance n’amène que sa curiosité à tenter de le comprendre.

- Qu’est-ce qui peut être plus puissant que le plaisir qui nous tétanise durant le bref moment de l’orgasme masculin, je te le demande un peu ?
- Justement c’est là où tu te trompes, j’ai connu quoiqu’en solitaire avant Daniel ce que tu viens de nommer si bien un bref moment d’orgasme masculin.
- Et donc, qu’y a-t-il de plus avec lui et les autres du club du mercredi ?
- Juste que le bref disparait, pour durer encore et encore, au point de se sentir défaillir de plaisir.
- Tu penses vraiment que je vais y croire ?
- Tu fais comme tu veux, mais tu sais que je ne suis pas un menteur, pour Daniel c’est peut-être comme une sorte de récompense qu’il offre en retour de l’énergie que nous lui amenons et sans laquelle il ne serait pas lui-même.

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