Chapitre 112 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »
Chapitre 112 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »
« Quelques heures plus tard, sur l’ile. »
Toshio et Tomoya sont installés au bord de la rivière ou coule le ruban chatoyant de magie, invités privilégiés du petit peuple qui semble habiter en permanence l’ile des rois dragons.
Ils écoutent l’histoire des quelques siècles passés depuis le départ du gardien des âmes, siècles qui ont permis le retour de l’âge d’or de la magie grâce aux grands maitres du temple de Linn, ceux-ci ayant passé dans le plus grand des secrets les derniers millénaires à la protection des premiers habitants de la planète et qui étaient pourchassés par l’inquisition religieuse de ceux accueillis les bras ouverts après leur périple dans l’espace.
Tomoya somnole car quoique intéressante, l’histoire n’en est pas moins que le reflet du passé et une fois passer les grandes lignes, il commençait sérieusement à se perdre dans les détails que seul Toshio pouvait comprendre.
Il a tout d’abord été surpris quand il s’est rendu compte que maintenant il comprenait cette langue qui au départ lui était parfaitement inconnue, pour ensuite rapidement ne plus en faire cas, la vie de couple depuis qu’il est avec Toshio l’ayant suffisamment vacciné sur ses toutes à la fois étranges et extraordinaires possibilités.
Ce n’est qu’en entendant le prénom de ses amis qu’il a du quitté quelques siècles plus tôt, qu’il retrouve de l’intérêt à la conversation et tend à nouveau l’oreille pour ne rien manquer.
C’est comme cela qu’il a confirmation qu’ils se trouvent bien de l’autre côté de ce que les gens d’ici nomment la grande barrière et qu’ils y ont créé un domaine à part entière, vivant dans une sorte d’autarcie souveraine.
Tomoya écoute jusqu’au moment ou une nouvelle fois les révélations entrent dans des détails qui lui ramènent la somnolence.
***/***
« En début de matinée le lendemain. »
Tomoya ouvre les yeux, cherchant sur le coup où il peut bien être, avant de se rappeler les évènements de la veille, il se retrouve sur un épais tapis recouvert d’une couverture avec sur sa droite la chaleur d’un corps lover contre le sien.
Un simple mouvement de la tête lui montre son chéri endormi et lui amène comme à chaque fois le sourire, une tension au bas des reins l’accentue encore plus devant cette preuve manifeste de bonne santé masculine et du coup l’incite à vérifier de visu ce qu’il en est pour Toshio qui est allongé sur le dos les jambes largement écartées.
Il a donc rapidement une vue direct sur la chose qui tout comme pour lui est d’une raideur impressionnante, sa main ne peut se retenir à venir le saisir, il reçoit en retour un petit gémissement lascif montrant combien ce simple geste à comme effet sur son compagnon.
Il joue un moment avec en lui prodiguant des caresses évanescentes qui très vite ne lui suffisent plus, l’obligeant à se positionner de façon à venir poser sa tête sur le nombril de son chéri, les lèvres à quelques millimètres du gland odorant.
La main entame alors un va et vient tout en douceur, qui très vite cambre son compagnon en ne lui laissant que la possibilité d’ouvrir les lèvres pour le laisser entrer en bouche, les refermant alors qu’un spasme soudain libère Toshio et lui offre en retour cette manne chaude et un peu acre, qu’il a avec le temps appris à aimer.
Malgré tout arrive un moment ou il doit bien reconnaitre qu’il y en a trop pour lui et il entame un mouvement de replis qui est anticipé par son compagnon lui bloquant de ses deux mains toute échappatoire.
Un hoquet d’étouffement amène à ses oreille un petit rire autant amuser que fier de lui, venant de son amant alors qu’après un dernier spasme il relâche finalement sa prise pour lui permettre de reprendre son souffle.
Tomoya remonte alors son visage congestionné au niveau de Toshio avec un froncement du front montrant sa désapprobation quant à son geste macho, ce dernier prenant l’air surpris pour lui répondre.
- De quoi tu te plains encore ? tu n’allais quand même pas laisser perdre de la si bonne marchandise, cela aurait été dommage et puis qui est-ce qui a été y mettre son nez alors que je dormais encore ?
Au lieu de répondre Tomoya approche son visage de celui de Toshio dans le but évident de l’embrasser, ce qui fait taire ce dernier qui ne demandait d’ailleurs que ça et qui une fois la bouche collée à celle de son grand blond, reçoit le reste du son propre jus au fond de la gorge.
- Pouah ! T’es dégueu !
- Comment ça dégueu ? de la si bonne marchandise, ce sont bien tes paroles, alors n’étant pas égoïste je t’en ai gardé un peu, tu devrais plutôt me remercier ! Hi ! Hi !
Tomoya éclate de rire tandis que Toshio recrache en toussant ce qu’il n’a pas déjà involontairement avalé, le tout dans une grimace des plus explicite de ce qu’il en pense du goût et de la texture, surtout quand c’est la sienne en propre.
Toshio se lève pour aller boire un verre d’eau et alors que Tomoya s’attendait à se qu’il revienne auprès de lui, il s’habille rapidement.
- Eh ! Qu’est-ce que tu fais ?
- Ça se voit, la matinée est déjà bien entamée et nous devons reprendre la route.
- Tu as l’intention de me laisser…
Tomoya ôte la couverture le recouvrant toujours pour montrer son état de tension.
- … comme ça sans rien faire ?
- Approche alors ! Hi ! Hi !
Le corps nu du grand blond se redresse pour venir vers lui avec la souplesse d’un félin, cette seule démonstration de beauté sauvage assèche déjà la bouche de Toshio qui en a les yeux ronds et le sexe reprenant soudainement vie.
Une fois tout contre lui, Tomoya lui enlace le cou de ses deux bras en noyant son regard dans le sien, attendant en frémissant que son compagnon lui rende la petite faveur demandée.
Toshio utilise alors ses deux mains, l’une pour effectuer avec douceur le mouvement perpétuel bien connu chez les garçons et l’autre pour se rassasiée de ce qui pend juste au-dessous dans un léger malaxage ou chacun y trouve un plaisir différent.
Bien entendu se genre de procéder porte rapidement ses fruits et c’est dans un spasme accompagner d’un soupire d’orgasme, qu’il sent sa poitrine, son cou et son menton, recevoir la manne chaude et odorante de son amant.
Il laisse à Tomoya quelques secondes pour se reprendre de ses émotions avant de s’écarter lentement de lui et de baisser le regard sur son propre corps pour évaluer les dégâts.
- Nous voilà bien maintenant ! HI ! Hi !
- Voilà ce qui arrive quand on dort nus.
- Surtout avec un vorace dans ton genre.
- Hum… je me demande ce qui serait arrivé si c’était toi qui t’étais réveillé en premier ?
- Fallait faire comme moi, résister à la tentation et faire semblant de dormir en prenant une position aguichante, tu aurais alors eu ta réponse.
Tomoya l’écoute en se nettoyant du mieux qu’il peu à la bassine d’eau poser sur une petite table, jetant un regard en coin à son chéri qui vient encore d’avoir le dernier mot.
Toujours est-il qu’il se sent bien mieux, rien de tel qu’une bonne nuit de sommeil et d’un réveil bien coquin pour commencer une nouvelle journée.
Ce n’est qu’après un petit déjeuner offert gracieusement par leurs hôtes, qu’ils reprennent la porte les menant directement au-delà de la grande barrière.
Toshio en ayant suffisamment appris pour qu’ils décident tous deux d’aller directement rejoindre son frère et ceux qui malgré les siècles, sont toujours restés dans leurs mémoires comme des amis proches, voir plus pour au moins l’un d’entre eux.
Comme pour son arrivée sur l’ile, Tomoya ressent le même vide au creux de l’estomac, impression qui néanmoins lui semble déjà moins pénible, sans doute du au fait qu’il savait à quoi s’attendre.
Le paysage autour de lui montre une chaine de montagne impressionnante d’une hauteur à se tordre le cou et pour l’autre partie une plaine immense recouverte de végétation diverse, mélange d’herbes hautes et de fleurs, le tout d’une beauté prenante qui semble pourtant fortement étonner Toshio.
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