Chapitre 127 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »
Chapitre 127 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »
« Palais Nordien. »
Louis tourne en rond comme un lion en cage depuis ces derniers jours de confinements, jetant parfois un coup d’œil exaspérer vers son cousin, qui lui tout au contraire de lui passe son temps à lire tranquillement et tout cela confortablement installer dans un profond fauteuil.
Lee-Rim sent bien les regards de son cousin dirigés vers lui et souvent accompagnés d’un profond soupire d’exaspération, aussi ni tenant plus il fini par lever la tête de sa lecture pour s’adresser à lui.
- Te morfondre ne changera rien, tu le sais aussi bien que moi.
- Peut-être, oui, mais comment fais-tu pour rester aussi calme, les intentions de mon père ne t’inquiètent donc pas un tant soit peu ?
- Pourquoi le devraient-elles ? et de toute façon que puis-je y faire ? j’ai reçu un message de père me demandant de rester dans cette chambre sans faire de vagues et qu’il ne nous arrivera bien.
- Ce qui m’inquiète encore plus, ce que je pensais n’être qu’un problème entièrement Nordien s’avère être devenu international et concerne maintenant les quatre royaumes.
Louis reprend son arpentage de la pièce en laissant Lee-Rim poursuivre sa lecture, pourtant son esprit ne reste pas tranquille et ce malgré les paroles réconfortantes de son cousin, trop de choses nouvellement découvertes lui laissent un arrière-goût amer dans la bouche.
Il est entré dans l’hexagone extra-terrestre et a pu estimer sans trop se tromper du degré de civilisation qui seul pouvait construire un engin aussi sophistiquer, loin, bien loin de ce qui existe à ce jour sur cette planète.
Le danger est donc bien présent, pas celui qu’aurait pu représenter Daniel ou même Charles, mais bien venant de ceux qui d’après eux sont à leurs poursuites pour les tués.
Charles a été très clair sur ce point et Louis n’a aucune raison de ne pas le croire, il rumine donc depuis lors des scénarii de plus en plus délirants, qui se terminent à chaque fois par la destruction de ce monde qui est le sien.
- Bordel !!
Lee-Rim relève la tête, surpris malgré tout d’entendre son cousin utiliser ce genre de jurons.
- Quoi encore !
- Plus j’y pense et plus je suis convaincu que nous ne nous en sortirons pas.
- C’est ce qui te différencie de moi qui pense exactement le contraire.
- Comment peux-tu être aussi optimiste ?
- Et toi aussi pessimiste ? Daniel se sent plus puissant chaque jour davantage et Charles connait toute la technologie qui pourrait être utiliser contre nous, de plus les amis de Daniel ne sont-ils pas en route pour nous venir en aide ?
- Je sais bien tout cela, mais c’est plus fort que moi, d’être enfermer dans cette chambre me rend fou, tu comprends ? si au moins nous étions autorisés à avoir des nouvelles, mais non ! Nous devons rester là sans savoir ce qui se trame, je trouve ça exaspérant et cela me donne envie de hurler.
- Change-toi les idées et ensuite cela ira mieux tu verras.
- En faisant quoi ? lire ? non merci, très peu pour moi.
Va prendre une douche et profites en pour te "vider" de tout ton stresse. Ça marche crois moi ! Hi ! Hi !
Louis observe en biez son cousin, cherchant à comprendre s’il y a un sens cacher à sa dernière phrase, ni tenant plus et comme se dernier ne semble pas avoir l’intention d’y apporter des précisions, il ne peut s’empêcher de lui poser la question.
- Comment ça ?
Un simple geste de la main droite de son cousin au niveau de son entre-jambe lui en fait comprendre le sens cacher, l’idée au demeurant ne lui semblant pas si mauvaise en soi, juste que ses pensées moroses la lui avait fait complètement oublier.
Il se dirige alors vers la salle de bain en marchant droit comme un « I » la tête haute et en jouant parfaitement la personne outrée par la simple idée.
Pourtant alors qu’il avait déjà refermé la porte derrière lui, cette dernière s’ouvre à nouveau pour ne lui laisser plus passer que la partie haute de son visage en faisant un clin d’œil à son cousin.
- Tu veux participer peut-être ?
En guise de réponse Lee-Rim hausse juste les épaules en relevant tout simplement son livre pour lui cacher son visage, il attend que la porte se referme pour le rebaisser avec un sourire espiègle en se levant d’un bond tout en faisant tomber ses vêtements.
Il entre alors comme en terrain conquis dans la salle de bain en claquant la porte derrière lui, recevant alors un cri de surprise de la part de Louis le voyant débouler nu alors qu’il s’était déjà mis en « conditions ».
- Eh !! Qu’est-ce que tu…
- Relaxe cousin, n’est ce pas toi qui me l’a proposé ?
- Si, mais je ne…
Lee-Rim ne lâche pas des yeux ce qu’il n’avait pas vu depuis bien longtemps, à l’époque ou plus jeunes ils se douchaient parfois ensemble, reconnaissant que la chose en pleine gloire tenue en mains est devenue plutôt alléchante.
Louis sent bien l’atmosphère changer entre eux deux, d’ailleurs sa prise en main ne le trompe pas puisque depuis l’apparition de « Lee » tout nu devant lui, cette dernière n’a pas perdu en vigueur et même aurait quelque peu durci en montrant bien que son corps est comme toujours plus rapide que son esprit quand il s’agit de sexe.
La salle de bain n’étant pas immense, il n’a qu’à tendre sa main libre pour soupeser le service trois pièces à porter et assister à la remontée fulgurante de la bête en rut qui vient virilement se plaquer sur l’abdomen musclé et imberbe de son propriétaire, propriétaire qui encourage alors vivement son cousin de ne pas en rester là et de prendre les bonnes dispositions pour un plaisir commun.
- Tu tiens le bon bout, alors maintenant occupes-toi s’en.
- Le bambou ?
- Aussi oui ! Hi ! Hi !
Voyant que malgré tout Louis ne l’a toujours pas libérer et que donc il y a de grandes chances que les choses se fassent comme il l’espérait, il libère la main droite de son cousin qui durant tout ce temps n’en a jamais stoppé son va et viens sur sa propre personne et cela d’une légère pichenette, pour ensuite s’en emparer afin de reprendre conjointement le mouvement bien connu de tous les garçons du monde, chacun sur l’instrument de l’autre dans une partition allant crescendo jusqu’à leurs amenés une respiration haletante.
Pourtant que ce soit l’un comme l’autre, l’idée de se contenter d’une simple masturbation même si menée à deux mains, ne semble pas vraiment satisfaire leur libido qui maintenant en demande davantage.
Un bref moment d’hésitation les prends pourtant à en exprimer l’envie, hésitation due sans doute parce qu’ils se retrouvent sans leurs chéris respectifs, mais également pour la première fois à exprimer une telle intimité sexuelle.
Louis, des deux cousins et celui indiscutablement qui est le plus accro au sexe et c’est donc venant de lui que la tournure des choses prend soudainement une direction beaucoup moins vénielle.
Sa main libre se dirige vers le doseur à gel douche pour actionner la pompe et en fixant son cousin dans les yeux, s’en lubrifier le sillon fessier tout en se libérant de la double prise en main pour se retourner, en prenant une position sans équivoques sur ce qu’il attend maintenant du jeune Estrien qui d’ailleurs en a très bien compris l’intention et garde une raideur montrant bien à elle seule combien il s’en retrouve partant.
Un sourire satisfait venant de Louis qui n’attend pas plus longtemps et reprend l’initiative pour la reprendre en main et la diriger cette fois vers son intimité en feu, se laissant pénétrer en libérant un son de gorge qui rend fou son cousin qui s’active alors de la plus belle des façons, se trouvant merveilleusement bien enserrer dans l’intimité de son nouvel amant.
Il enlace tendrement la taille de Louis d’un de ses bras, tandis que de l’autre main il reprend la tâche consistant à lui amener le plaisir suprême tout en essayant au mieux de coordonné un orgasme commun, ne voulant surtout pas le voir « partir » le premier alors que lui serait encore en pleine action.
Contrôlant au mieux son plaisir au bord de l’explosion, jusqu’à se qu’il sente que son cousin en arrive au même stade, par déjà une respiration de nouveau hachée, mais aussi par la vibration de son sexe qui l’averti qu’il est temps également pour lui de prendre son plaisir sans plus se restreindre.
La salle de bain complètement embuée restera la seule témoin de ce fort moment d’intimité entre les deux garçons, qui en sortent quelques longues minutes plus tard avec une expression de plénitude dans leurs regards.
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