2 - La maison de Blackwood Street
Une famille terrorisée par une présence invisible. Un enregistrement glaçant.
[ARTICLE DE JOURNAL - ARCHIVES LOCALES]
Titre : La maison de Blackwood Street – Une hantise sous surveillance
Date : 27 juin 2011
Auteur : Sarah Dunham, correspondante spéciale
Dans le quartier résidentiel de Millbrook, au cœur du Texas, une maison ordinaire a acquis une sinistre réputation après une série d’événements inexplicables. Entre phénomènes paranormaux, enregistrements troublants et une enquête officielle avortée, l’affaire de la maison de Blackwood Street hante encore les esprits.
Une famille en détresse
Le 14 avril 2010, la famille Webster emménage dans une charmante demeure de Blackwood Street, une rue calme bordée de maisons identiques. Pendant les premières semaines, tout semble normal. Mais dès le mois suivant, Sarah Webster, la mère de famille, commence à signaler des incidents troublants à la police locale : objets déplacés, bruits de pas dans le grenier, murmures dans les pièces vides. Au début, son mari pense qu’elle imagine ces phénomènes, jusqu’au jour où leur fils de six ans, Jamie, est retrouvé en pleine nuit, assis dans le couloir, fixant le mur, murmurant : « Elle est là. »
Un enregistrement terrifiant
En août 2010, après une série de nuits d’angoisse, la famille installe une caméra dans la chambre de Jamie. L’objectif est simple : comprendre pourquoi il se réveille chaque nuit à 3h12 précises, terrifié. L’enregistrement obtenu sera le dernier qu’ils feront.
La vidéo, conservée dans les archives de la police, montre Jamie endormi. À 3h11, l’image grésille légèrement. Puis, sans raison apparente, le garçon ouvre les yeux, fixe le plafond. Pendant plusieurs secondes, il reste parfaitement immobile. À 3h12, un bruit sourd se fait entendre. L’image devient instable. Une silhouette floue apparaît brièvement près du lit, haute, indistincte. Puis, un murmure : « Il est à moi. » La caméra s’arrête.
Une enquête avortée
Suite à cet enregistrement, la famille Webster quitte précipitamment la maison et contacte un prêtre local, qui refuse catégoriquement d’y entrer après avoir écouté l’enregistrement. La police, d’abord sceptique, envoie une équipe sur place. Les agents rapportent une sensation de malaise écrasante, mais aucune preuve concrète n’est relevée. L’affaire est rapidement classée en « perturbations domestiques non suspectes ».
Depuis, la maison a été mise en vente six fois en onze ans. Aucun propriétaire n’y reste plus de trois mois.
Les voisins racontent encore voir des lumières vaciller dans la nuit, et parfois, une ombre passer derrière les fenêtres. Mais plus personne n’ose y entrer.
Personne, sauf elle.
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