Le soleil décline lentement à l'horizon, teintant la pièce d'une lumière dorée et douce. Assise en tailleur sur le tapis, je les observe, un léger sourire flottant sur mes lèvres. Héléna est assise juste à côté d'Esteban, leurs épaules se touchent presque. Mais, je ressens comme une certaine hésitation qui flotte entre eux. Pourtant, je vois bien cette lueur dans leurs yeux, ce frémissement à la lisière de leurs gestes. C'est doux, presque fragile. Une bulle prête à éclater si, je souffle trop fort.

— Vous êtes beaux tous les deux, murmure ai-je en brisant délicatement le silence.

Esteban tourne légèrement la tête vers Héléna, ses yeux bruns posés sur elle avec une tendresse désarmante. Il a ce regard qui peut faire fondre n'importe quel mur de glace. Je le connais trop bien mon chéri.

Il la regarde, incapable de détourner les yeux. * Elle est si belle… Pourquoi ai-je si peur de bouger ? J'ai envie de lui dire des choses, de lui murmurer à quel point ce moment est précieux, mais les mots restent bloqués.* Alors, doucement, il tend sa main et effleure son bras du bout des doigts. Sa peau est douce, presque chaude à sous toucher.

— Ça va ? Lui souffle-t-il.

Héléna bouge la tête, mais ses joues se teintent de rose. Un sourire timide étire ses lèvres.

Quand ses doigts glissent le long de son bras, Héléna sent un frisson remonter jusqu'à sa nuque. C'est si doux…* Je ne savais pas qu'un simple contact pouvait me faire ressentir ça.* Elle n'ose pas bouger, figée par la délicatesse de l'instant et la douceur de cet homme.

Héléna se redresse légèrement, ses joues encore empourprées par l’intensité du moment qu’elle partaget avec Esteban et Hoani. Tandis qu’elle reprends son souffle, elle sent la main douce mais assurée de Hoani se poser sur son bras. Héléna tourne la tête, captant le regard complice et malicieux de son amie.

— Aide-moi, murmure Hoani, sa voix douce mais pleine d’un désir tranquille. — Aide-moi à lui enlever ça… qu’on puisse profiter pleinement de lui.

Héléna suit le regard de Hoani qui se pose sur la chemise d’Esteban, encore partiellement déboutonnée, laissant entrevoir un aperçu de sa peau dorée et tendue. Elle se sent prise d’un mélange d’excitation et de nervosité, comme si elle s’apprêtait à franchir une nouvelle étape. D’un geste tremblant, mais encouragée par le sourire rassurant de Hoani, elle porte ses mains vers les boutons restants.

Esteban les observe, assis sur le canapé, ses yeux emplis d’une chaleur brûlante, mais son corps détendu, se laisset guider par leurs attentions. Les doigts d’Héléna effleurent le tissu de sa chemise, frôlent par inadvertance sa peau brûlante sous le col. Ce simple contact envoie un frisson à travers son propre corps et elle doit se concentrer pour ne pas laisser son désir la submerger.

Elle déboutonne lentement chaque bouton, ses gestes hésitant plus à mesure que son envie de découvrir Esteban grandit. Tandis que le tissu se relâche, son torse se dévoile progressivement. La lumière tamisée jouent sur ses muscles parfaitement sculptés : ses pectoraux fermes, sa poitrine légèrement halée, la ligne définie de ses abdominaux qui descend jusqu’à disparaître sous la ceinture de son pantalon.

Héléna ne peut retenir un léger souffle de surprise. *Il est magnifique * pensa-t-elle, ses yeux s’attardent sur chaque détail. La beauté brute de son corps, entretenu avec soin, la fascine. Ce n’est pas seulement la perfection de ses formes ; c’est aussi la puissance tranquille qu’il dégage, cette force sous-jacente mêlée à une douceur qui la fait vibrer.

— Tu vois ? murmure Hoani, interrompant ses pensées. Il est beau mon mec ! Profite de chaque instant.

Ces mots déclenchent chez Héléna une audace nouvelle. Tandis que Hoani l’aide à faire glisser la chemise des épaules d’Esteban, elle se rapproche, ses gestes devenant plus sensuels, presque cérémonieux. Ses doigts glissent sur ses bras, suivant les courbes musclées tandis qu’elle retire le tissu, comme si elle voulait mémoriser chaque contour de sa peau chaude et tendue.

Héléna, sent son souffle s’accélérer, une vague de chaleur envahis son ventre. * Bientôt, je pourrai profiter de ce corps, de chaque parcelle de lui.* pensa-t-elle, un mélange de désir et de gratitude l’envahissant. Elle laisse la chemise tomber au sol, ses doigts effleurent encore une fois sa peau nue, savourant cette proximité.

Esteban, sentant son hésitation mêlée d’envie, leva une main pour effleurer la joue d’Héléna, son regard ancré dans le sien. Ce geste, à la fois tendre et chargé de promesses, fit battre son cœur encore plus fort.

Hoani, toujours à ses côtés, observe la scène avec un sourire satisfait. Elle caresse doucement les cheveux d’Héléna, avant de murmurer :

— Laisse-toi aller, ma chérie. Je vais te montrer le chemin...

Les paumes d'Héléna se posent sur le torse nu d'Esteban, juste là où son cœur bat fort et régulier. Ses épaules se détendent légèrement, et ses lèvres s'entrouvrent sous le poids du moment. Le contact fait fermer les yeux à Esteban une seconde. Son toucher est si hésitant, mais tellement sincère. Je ressens chaque millimètre de ses doigts et la chaleur qui passe entre nous. Il pose sa main sur la mienne, l'enveloppant doucement à la limite des caresses.

— Ça va ? Comment tu te sens ? Lui murmure-t-il.

Héléna, hoche la tête ne pouvant sortir un son de sa gorge, son souffle est court, mais ses yeux pétillent.* Je sens son cœur battre sous mes doigts… Si fort et si rassurant. Sa main sur la mienne, c'est comme un feu qui me traverse le corps. * Elle lève les yeux vers lui et leurs regards se croisent. Je les laisse se perdre l'un dans l'autre. C'est beau, incroyablement beau. Leurs gestes sont délicats, presque sacrés. Je me lève silencieusement et m'éloigne pour leur laisser cet espace, cette bulle où seuls eux existent.

Héléna laisse sa main glisser lentement sur le torse d'Esteban, suivant les courbes fermes de ses pectoraux. Ses doigts explorent chaque contour avec une douceur quasiment révérencieuse. Elle sent la fermeté sous ses paumes, la chaleur qui irradie de sa peau. Son autre main remonte avec hésitation jusqu'à son cou, effleurant la peau sensible juste sous sa mâchoire.

* Il est si beau… Si musclés...Si doux... Et délicat. Chaque centimètre de sa peau semble vibrer sous mes doigts. Je n'aurais jamais imaginé qu'un simple contact puisse éveiller autant de sensations en moi. C'est comme si mes mains parlaient pour moi, racontant tout ce que je ne peux pas dire où que je pourrais faire. *

Les yeux d'Esteban se ferment brièvement sous ses caresses et Héléna sent son souffle ralentir, devenir plus profond. Ses propres joues chauffent sous l'intensité de l'instant, mais pourtant, elle ne s'arrête pas, portée par une confiance qu'elle ne se connaissait pas et une curiosité brûlante de découvrir le corps du chéri de son amie Hoani.

La pièce est baignée d'une lumière tamisée, les ombres dansent lentement sur les murs tandis que le silence s'étire, lourd et chargé d'une intensité presque palpable. Hoani s'est reculée, laissant Esteban et Héléna face à face, leurs respirations se mêlant dans l'air tiède. Leurs regards se cherchent, s'accrochent, comme s'ils cherchaient un langage muet pour se comprendre.

Au travers de la fenêtre, le soleil disparaît doucement à l'horizon, les laissant ainsi dans la pénombre naissante, leurs silhouettes se dessinent avec une tendresse infinie. Parfois, il suffit de quelques gestes, de quelques caresses pour que tout s'enflamme doucement, comme une étincelle sur une mèche prête à brûler.

Je vois qu'Esteban l'observe, ses yeux bruns glissent sur le visage délicat de ma copine. Elle est si belle, si vulnérable et pourtant si courageuse. Dans le regard de mon chéri, je devine qu'il a envie de la guider de lui montrer chaque sensation de lui faire découvrir chaque frisson qui peut naître d'une caresse. Et je sais combien mon homme est habile et sensuel dans ce domaine.

Héléna déglutit difficilement, elle cherche à récupérer le sens de sa respiration, ses doigts tremblent légèrement alors qu'ils reposent toujours sur le torse-nu de mon compagnon. Sous ses paumes, elle sent la chaleur de sa peau, la fermeté de ses muscles qui se contractent légèrement sous son toucher hésitant. Son cœur bat si fort qu'elle a l'impression qu'Esteban peut l'entendre.

— Laisse-toi aller… Murmure doucement Esteban, de sa voix grave et apaisante.

Comme pour l'encourager, il attrape sa main droite et la presse tendrement contre son torse. Le geste est tendre, rassurant, et pourtant électrique. Les doigts d'Héléna glissent lentement, découvrant chaque courbe, chaque creux sculpté de son torse. Elle s'aventure un peu plus bas, du bout des doigts, ses caresses effleurant les lignes définies de ses abdominaux. * Mais que c'est beau un corps ainsi fait *

La pièce semble vibrer d'une énergie subtile, un mélange d'appréhension, d'excitation et d'une tendresse infinie. Héléna est figée, ses doigts encore posés avec quelque hésitation sur le torse d'Esteban, tandis qu'Hoani, toujours derrière son amie, garde ses mains posées sur les siennes.

— Tu veux continuer ? Murmure Hoani près de son oreille de sa voix douce et rassurante.

Héléna troublée par le corps si bien dessiné de mon chéri, ses yeux baissés vers la silhouette imposante d'Esteban, toujours immobile, patient. Elle hoche lentement la tête, incapable de prononcer un mot. Son cœur bat si fort qu'il résonne jusque dans ses tempes.

— Alors suis-moi. Laisse-moi te guider vers un monde de plaisir. Un monde de sensualité, de caresses et de jouissance.

D'un geste lent et mesuré, Hoani glisse sa main droite sur celle d'Héléna et guide ses doigts jusqu'à l'élastique du boxer d'Esteban. Le tissu est tendu par la transformation du sexe de mon homme. La chaleur qui s'en dégage est presque brûlante. Je sens les doigts d'Héléna qui tremblent légèrement lorsqu'ils rencontrent pour la première fois le bord du sous-vêtement.

— Respire ma puce... Fais-moi confiance... Tu vas voir comme c'est doux et agréable de sentir la chaleur et la dureté de notre désir. Chuchote Hoani.

Esteban ferme brièvement les yeux, savourant le contact de ses mains si douces, si délicates… * J'aime beaucoup sa timidité. Son manque d'expérience. Chacun de ses gestes sonne comme une découverte, comme une offrande qu'elle m'offre. Avoir deux belles femmes que pour moi, c'est vraiment un plaisir que je n'aurai jamais imaginé*.

Héléna s'arrête au bord de son boxer, son souffle suspendu. Une chaleur diffuse s'installe au creux de son ventre. Elle hésite. * Est-ce que je peux…? Est-ce que c'est trop ? ... Je n'ai jamais été aussi loin avec un homme ! * Mais l'envie de découvrir, de comprendre ce qu'elle ressent, est plus forte que sa gêne. Ses doigts glissent le long de l'élastique du vêtement traçant un chemin timide, mais résolu. Elle laisse ses paumes survoler les contours à travers le tissu, devinant la chaleur et la fermeté qui se dessinent sous ses doigts. Elle frôle ses testicules sans vraiment les toucher, toujours aidée par la main de son amie. Hoani, connaissant son homme, le voient retenir son souffle.

* Sa t'excite mon cœur d'avoir deux mains de deux femmes différentes qui vont à la rencontre de ta queue ! J'espère que Héléna va prendre de l'assurance, car j'ai envie de la voir avec ton truc entre les mains pour voir ta réaction. Voir tes yeux se fermer pour apprécier ce moment magique. De voir ton visage se décomposer lorsqu'elle osera te masturber jusqu'au point de non-retour. J'ai envie de voir ton plaisir, votre plaisir !*

Hooo… * Ouiii ...Continués les filles...Héléna... Hoani... C'est si bon… Tes... Vos doigts sont si doux. Si vous saviez à quelle point, vous m'excitez !*

— C'est bon... Les filles, * Mais je dois avouer que la timidité de Héléna m'excite beaucoup *

Les mots de mon chéri rassurent ma copine et l'encouragent. Je la vois continuer son exploration plus loin, cherchant à parcourir la longueur de la hampe de mon chéri. L'envie d'en découvrir chaque détail dans une lenteur presque cérémoniale. À chaque geste, elle sent son propre corps répondre à une douce chaleur envahir ses membres.

* Est-ce ça, les préliminaires avec un homme ? Cette connexion silencieuse où chaque geste parle plus fort que les mots ? Je sens bien que mon corps n'est pas sans réactions, mon minou me picote et cette chaleur qui m'envahit sans que je ne puisse rien contrôler !*

Je me mets en retrait. Et j'observe la scène entre Héléna et Esteban. Je vois bien qu'elle a du mal à contrôler ses gestes. J'aperçois son visage qui commence à rosir comme si une chaleur familière s'emparait d'elle, comme un mélange étrange de fierté et d'excitation.

* Elle est belle, tellement belle dans cette vulnérabilité offerte. Et Esteban… il est tendre, patient, doux, exactement comme je savais qu'il serait avec Héléna. Je n'avais aucun doute sur ça !*

Héléna retient son souffle, ses doigts immobiles contre cette partie intime du corps de mon chéri. Ses joues s'enflamment, ses lèvres restent entrouvertes alors qu'une vague d'émotion et de curiosité la traverse.

Esteban ferme les yeux, sa poitrine se soulève sous l'effet d'une respiration plus profonde. * Elle va me prendre dans sa main… J'ai envie de sentir la chaleur de ses doigts emprisonner mon sexe…Sentir ses doigts se resserer autour ...* Esteban lutte pour rester parfaitement immobile, pour ne pas rompre cette délicate découverte. Le plaisir de sentir, enfin les doigts d'Héléna sur son membre l'empêche de bouger.

— C'est bien. Ma chérie. Murmure Hoani, son menton posé sur l'épaule de la jeune femme en lui suçotant le lobe de son oreille.

Prends ton temps… Ne te presse pas... Apprends à découvrir tes gestes, tes ressentis, le plaisir du toucher, Écoute son plaisir... Explore-le doucement... Fais monter en lui le désir de tes caresses... longe son sexe... Caresse-le... Imprègne-toi de sa chaleur, de sa douceur. Sens le plaisir que tu lui procures à travers tes doigts. Regarde comme tu le fais bander ma chérie ! * Et comment cela m'excites de te voir caresser mon homme. Je suis sûre que toi aussi, tu dois être toute mouillée.*

Héléna obéit, ses doigts glissant timidement le long de la hampe d'Esteban. La texture est douce, presque soyeuse, mais la fermeté sous ses doigts est indéniable. Chaque centimètre qu'elle découvre est une nouvelle révélation, un nouveau frisson qui parcourt son échine.

* Je n'aurais jamais imaginé… Que cela puisse être aussi doux… Agréable ! *

Sa main tremble légèrement, mais elle continue, encouragée par la présence réconfortante de Hoani derrière elle qui la guide avec ses mots Son autre main vient se poser sur le bas-ventre d'Esteban, comme pour s'ancrer, pour se donner du courage.

— Tu ressens à quel point il réagit à toi ?...A tes caresses... Souffle Hoani, son regard partagé entre douceur et une pointe d'excitation silencieuse.

* Il… Il réagit à moi… À mes doigts. Je le sens devenir plus ferme, plus dur, sous ma paume. C’est étrange et excitant à la fois. J'aime sentir son sexe grossir entre mes doigts. Je ne pensais pas pouvoir lui provoquer une telle réaction. Ça me rend… Fière ? Oui, je suis fière… Et terriblement curieuse d'en découvrir encore plus. J'en veux plus encore… Je veux le masturber... Le suc… Hooo, comment, je peux penser à ça ! Peut-être que Hoani ne voudra pas, que je le goûte ! Mais j'espère qu'elle me laissera goûter au fruit de son homme ! Elle m'a si souvent dit qu'elle adorait faire cela à son chéri ! Moi aussi, j'aimerais savoir ce que l'on peut ressentir ...*

Héléna hoche la tête, incapable de détacher ses yeux de sa main qui caresse lentement, presque religieusement, le sexe d'Esteban. Chaque réaction subtile sous ses doigts est une réponse muette, un dialogue silencieux entre leurs corps.

Esteban laisse échapper un léger soupir, sa tête basculant légèrement en arrière. * C'est bon, Héléna, continu, j'aime… Tes gestes et tes caresses ? Il m'excitent.*

Héléna ose finalement refermer un peu plus ses doigts autour de lui, testant doucement la pression, ressentant la chaleur et cette texture unique qui semble presque vibrer sous son toucher.

— Continue, souffle Hoani, ses lèvres frôlant presque la joue d'Héléna. Ne pense pas a ce que tu fais… Laisse-toi guider par ce que tu ressens, par ce que tu as envie de faire. Moi, à ta place, je sais ce que je lui ferais ! Et je sais qu'il aimerait, il adore quand, je le…

* Que ferait-elle à ma place ? Si j'osai, je lui demanderai *

Héléna ferme brièvement les yeux, se concentrant uniquement sur le contact, sur la façon dont ses doigts glissent lentement, découvrant chaque détail, chaque courbe. Une chaleur diffuse monte en elle, un mélange de pudeur, de curiosité et d'une nouvelle excitation, quasiment incontrôlable.

* Je ne savais pas que le corps d'un homme pouvait être si… captivant.*

— Et tu lui ferais quoi ? Lui demandant à voix base pour ne pas qu'Esteban entende sa question.

— Tu ne devines pas ? Réfléchis un peu. À ton avis ? Qu'est-ce qu'une femme peut faire à un homme pour lui faire plaisir

— Je ne vois pas ! * Ma seule expérience m'ayant laissé un mauvais souvenir !*

Hoani caresse doucement les épaules d'Héléna, sa présence rassurante ancrant la jeune femme dans ce moment intime.

— Mon chéri est comme tous les autres hommes, il adore quand je lui fais une fellation où, si tu préfères quand je le suce ! Que, je l'embouche ! ...Tu vois ce que, je veux dire ?

* J'en étais sûr ... Je me doutais qu'elle parlé de cela. Ça voudrait dire qu'elle serait d'accord pour que je le goûte ! Enfin que... Je le suce...*

— Ah… Oui… Bien sûr, j'aurais dû m'en douter ! Ma... Mai... Mais... Tuuuu... Serais d'accord pour que je le su...Que... Que je le fasse ?

— Mais certainement, dis-toi que ce soir, ce n'est pas que mon chéri ! Mais notre chéri. Aucun de nous trois ne doit se priver de faire ce qu'il a envie. Donc, si tu veux le prendre en bouche, fais-toi plaisir. Fais-lui plaisir et fais-moi plaisir. Héléna me répond par un grand sourire. Elle a compris qu'Esteban était notre amant à nous deux ce soir.

— Tu es parfaite, ma chérie. Regarde-le... Regarde notre homme et vois comment il se laisse faire, comment il te fait confiance. Comment, il te prouve qu'il aime que tu le caresses. Tu sens, comment il est dur est gros. Et ça, c'est grâce à toi ma chérie.

Héléna lève les yeux vers Esteban, leurs regards se croisent. Dans ses yeux bruns, elle ne voit que de la douceur, de la patience, et une lueur de plaisir retenu.

— C'est… Vrai... Son sexe est vraiment très gros et dur !.. C'est incroyable. Je n'aurais jamais cru que le pénis d'un homme pouvait être gros et long ! Murmure Helena, sa voix tremblante.

— Oui, ça l'est. Réponds doucement Hoani.

Mais je te rassure tous les hommes n'ont pas une queue comme celle de mon homme. Il est clairement au-dessus de la moyenne. Et tu sais ma puce, il va falloir te familiariser avec certains mots comme '' bite, queue, bâton... Car, les mecs quand tu parles de leur attribut, il préfère ces mots plutôt que ' pénis, sexe, membre, phallus. Tu te vois dire tout a l'heure à Esteban, je vais te sucer le phallus ! Crois-moi, ce n'est pas très bandant ! Il préférera que tu lui dises ' je vais te sucer la queue', c'est plus excitant et pas du tout vulgaire.

— Ah... D'accord. Elle s'approche au plus près de moi et me dit — Tu vas me laisser le sucer alors ?

Sans attendre ma réponse, les doigts d'Héléna reprennent leurs caresses, sentant la chaleur de sa peau plus fluides, plus naturelles maintenant. Elle s'abandonne petit à petit à la découverte, à cette connexion silencieuse qui nous lie tous les trois.

Autour d'eux, le temps semble suspendu. Chaque souffle, chaque frémissement, chaque regard devient un langage à part entière. Et au cœur de cette intimité fragile, Héléna grandit, guidée par la douceur de Hoani et la patience d'Esteban.

Je sens dans le regard d'Esteban, qu'il ne veut pas que ce moment s'arrête…

* C’est comme si chaque mouvement de ses doigts dessinait un feu sur ma peau, un feu qui ne brûle pas, mais qui m'embrase, qui consume lentement mes résistances. Chacune de ses caresses est une promesse silencieuse, un murmure que seuls nos corps comprennent. Elle n’a pas besoin de mots, tout est dit dans la façon dont elle m'explore, hésitante parfois, avant de revenir avec une assurance légèrement moins timide qui me rend fou.

Sa douceur me submerge, mais c’est cette subtile maladresse, ce mélange de retenue et d’audace, qui me trouble le plus. Elle me touche comme si elle cherchait à me comprendre, à me posséder d’une manière aussi tendre qu’irrésistible. Chaque frisson qu’elle éveille en moi est une victoire qu’elle ignore, une preuve qu’elle me tient, qu’elle contrôle mes battements, mes soupirs, mes pensées.

Je ne pensais pas ressentir ça, une ivresse douce et sauvage, ce mélange parfait de désir brut et d’une envie de simplement rester là, sous sa main et de me perdre dans sa tendresse. Continue, Héléna… Fais de moi tout ce que tu veux. Ce soir. Je suis autant à toi qu'à Hoani !*

Son désir pulse au creux de son ventre, une musique douce et insistante. Esteban, avec son corps musclé et sa présence affirmée est un mystère qu'elle souhaite résoudre. Héléna ne peut soutenir plus longtemps l'angoisse qui enflait en elle. Cette nuit, quelque chose allait changer. Les exigences de ses propres envies commençaient à éclipser sa timidité.

Hoani, observe la scène, lui offre un regard complice, rempli d’encouragement. C'est un échange silencieux, une promesse d'exploration et de plaisir. Sous le feu de ses regards, Héléna se sent enveloppée par une vague d'excitation. Elle apprend ainsi que la curiosité peut s’épanouir même dans les recoins les plus inexplorés de l’intimité humaine. Les deux femmes ont un regard sensuel qui promet de beaux moments.

Hoani se sent bien heureuse d'accompagner son amie, de l'aider à découvrir le plaisir avec un homme. Mais elle ressent comme une petite pointe de jalousie qui chatouille son esprit.

* Pourquoi ce n'est pas moi qui suis à sa place d'Esteban ? Pourquoi la t-elle l’a choisi pour commencer ? *

Mais, ne voulant pas se laisser submerger par des questions qui n'ont aucun intérêt, elle les balaie rapidement de sa tête.

* Non, ce moment est précieux, unique. Et il m'appartient aussi d'une certaine manière.*

Hoani, sait que chaque jour passé avec son chéri et une chance de plus de renforcer leur lien. Elle sait que chaque petit geste d'amour compte et elle prend soin de nourrir leur relation au quotidien, chaque discussion, chaque moment de complicité renforce leur amour l'un pour l'autre.

Elle est déterminée à ne jamais laisser la routine s'installer dans leur couple. Et essayer de toujours trouver de nouvelles façons de surprendre et de faire plaisir à Esteban. Elle sait que c'est dans ces petits moments de bonheur partagés que se construit un amour solide et durable. Elle est fière de la relation qu'ils ont construite ensemble et elle sait que rien ni personne ne pourra jamais les séparer. Elle regarde l'avenir avec sérénité, convaincu que leur amour est leur plus grande force.

D'un geste fluide, Hoani s'approche doucement d'Héléna et pose ses mains sur ses épaules. Héléna sursaute légèrement, mais se détend presque aussitôt sous le contact doux.

— Laisse-nous te découvrir. Souffle Hoani à son oreille.

D'un geste lent et précis, Hoani glisse le tissu du haut de la robe d'Héléna le long de ses épaules. La robe tombe lentement, dévoilant sa peau brunie et frémissante. Héléna retient son souffle, mais ne proteste pas. Elle se sent belle sous leurs regards, désirable d'une manière qu'elle n'aurait jamais imaginée.

Esteban ouvre les yeux et ses pupilles se dilatent légèrement en découvrant la silhouette délicate d'Héléna.

* Elle est parfaite… Si belle et si timide. Je voudrais tellement prendre sa jolie poitrine dans mes mains. Je m'imagine ce moment depuis si longtemps où mes mains pourront enfin rencontrer la douceur parfaite de sa poitrine. Ce n’est pas qu’un simple désir charnel, c’est une envie délicieuse et irrésistible de me connecter à elle, de sentir la chaleur de ses seins, de ses tétons durcir sous mes doigts, épouser les courbes exquises de cette poitrine contre mes paumes. *

— Tu es magnifique Héléna, ta poitrine et… Très belle ... Murmure-t-il de sa voix rauque, chargé d'émotion.

Héléna ferme les yeux un instant, laissant les mots l'envelopper comme une caresse invisible. Elle sent les mains d'Esteban revenir sur elle, remonter lentement de ses hanches jusqu'à sa taille, avant de s'arrêter, hésitantes de continuer vers sa poitrine qu'il désire tant.

— Dis-moi, Héléna, si je vais trop loin où trop vite. Lui souffle-t-il ?

Elle secoue doucement la tête, incapable de parler. Elle sent que son corps veut abandonner les appréhensions qu'ils lui restent, ce corps… Son corps veut profiter de tous les plaisirs qu'Esteban et Hoani pourront lui faire découvrir. À cet instant, ses mains reviennent sur son amant, plus assurées cette fois. Elle explore encore ce torse sentant chaque réaction qu'elle provoque sous ses doigts. L'envie de redescendre ses mains sur le boxer du bel homme lui traverse l'esprit. Mais elle ne peut pas, ses mains restent sur le torse du jeune homme.

Hoani, ayant senti l'hésitation de son geste, s'installe une nouvelle fois derrière Héléna, ses mains glissant minutieusement le long de ses bras nus, l'encourageant sans dire un mot.

Le silence est plein de murmures invisibles, de soupirs retenus, de cœurs qui battent à l'unisson. Le temps semble suspendu, chaque seconde étirée comme un fil de soie. À cet instant précis, il n'y a plus de gêne, plus d'hésitation. Juste trois âmes connectées, dans une intimité fragile et précieuse.

Esteban, cherche le regard de sa petite femme, il a besoin de la voir. Il sent sa gorge qui se dessèche. . * Hoani… Est-ce que tu es vraiment prête ? * Cette pensée traverse son esprit comme une vague froide au milieu de la chaleur brûlante de l’instant. Il cherche son regard... Ce besoin viscéral de lire dans ses yeux, de comprendre ce qu’elle ressent vraiment. * Elle a dit qu’elle l’était, qu’elle voulait ça pour nous, pour moi… Mais est-ce que je peux la croire ?*

Il la fixe et son cœur se serre en découvrant l’éclat dans ses pupilles. Ce mélange de fascination et de tension. * Est-ce qu’elle est excitée ? Où est-ce qu’elle lutte ? * je vois bien à quel point elle serre ses doigts sur sa robe * presque imperceptiblement et cette vision m’ébranle davantage.

Il voit ses lèvres qui sont légèrement entrouvertes, comme si elle voulait lui parler, mais il n'entend aucun mot, aucun son qui ne sort de sa bouche ! Un frisson de doute envahit tout son être.

* Pourquoi ce silence ?Pourquoi je n’arrive pas à être sûr ? Pourquoi elle ne me fait pas un signe?*

Pourtant, il ne détourne pas les yeux de son regard. Elle incline légèrement la tête, lui offrant un mince sourire. Mais ce sourire semble fragile, comme un masque derrière lequel elle dissimule quelque chose.

* Elle est belle... Tellement belle et tellement forte… Mais est-ce que cette force ne cache pas une douleur ? Est-ce qu’elle fait ça pour elle, ou juste pour moi ? * Son ventre se noue. Il voudrait lui parler, lui demander, mais les mots restent coincés dans sa gorge...

* Hoani, si je continue, si je vais plus loin avec Héléna… Est-ce que tu me regarderas encore de la même manière après ? Demain ? Ou dans plusieurs jours ? Où est-ce que je vais te perdre, un peu, sans même m’en rendre compte ? *

Il soupire, cherchant une réponse dans ses yeux sombres. Mais ce qu'il y trouve ne fait que raviver son angoisse. * Elle semble si calme, mais est-ce vraiment du calme ? Ou une tempête qu’elle contient juste pour me faire plaisir ?*

Une pointe de culpabilité commence à s’immiscer dans son désir. * Hoani… Dis-moi quelque chose. Fais-moi un signe. Parce que je ne veux pas te blesser. Pas toi. Je t'aime tellement ...*

Esteban finit par apercevoir enfin un signe dans le regard de sa chérie * C'est... C'est une larme ! Que, je vois dans le coin de son œil gauche ? *

À ce moment-là, la main d'Héléna franchit la barrière de l'élastique du boxer d'Esteban et sa main se pose directement sur son sexe...

Ce qui fait sortir Esteban de ses pensées.

*NONNNNN *