Chapitre 7
J’atteins enfin la chambre quand je le vois pénétrer dans la pièce, un grand sourire aux lèvres.
« Ah… Ma petite Saleté de soumise » Dit-il d’un air sadique, tout en s’approchant de moi.
« Euh… Qui donc, Maitre ? Moi ? Une petite Saleté de soumise ? » Lui répondis-je le plus innocemment possible en reculant. « Pourquoi dites-vous cela ? Vous savez bien que je suis un ange tout ce qu’il y a de plus sage. »
Je le vois rire. « Tu sais bien que nous n’avons pas la même définition ma belle petite Saleté. Maintenant, viens ici et ne m’oblige pas à venir t’attraper.
Aie… Pourquoi je sens que ce sera bientôt ma fête ?
« Maitre… Vous savez que je vous aime, n’est-ce pas ? » Je suis maintenant en mode mignonne, petite soumise. Bien sûr, je tente le tout pour le tout. Vais-je réussir à le faire craquer avec mes yeux de biche ?
Il ne faut pas être une lumière pour savoir que non. Aurais-je parfois tendance à oublier que mon Maitre est le roi des tourmenteurs ? Oh que non ! Impossible ! Mais j’aime ce côté de lui et encore plus le titiller. C’est tellement euh… Drôle ? Je dirais que cela dépend des moments, mais je n’y peux rien. J’ai, moi, un petit côté masochiste, mais seulement un peu. (clin d’œil)
« Bien tenté, ma belle. Mais ça ne fonctionne pas avec moi. Tu le sais. Bien au contraire, alors cette fois, je t’ordonne de venir ici, tout de suite. Dit-il d’un ton ferme.
Je prends une grande inspiration, expire un bon coup, puis j’obéis à l’ordre donné par mon Maitre.
Je baisse la tête tout en adoptant une petite bouille, qui, évidemment, n’aura aucun bon effet sur lui. Je vois sa main qui s’approche de mon visage, soulève mon menton.
« Bien sûr que je le sais, ma belle. » Sa voix est douce, je suis comme hypnotisée. Il me prend la main et m’entraîne derrière lui. Je le suis, bien installée sur un petit nuage. Mes yeux fixent sa main, c’est fou, il suffit d’un contact de cet homme pour que je me transforme.
…
Et là, la douche froide, je descends de mon petit paradis. Poussant un cri, je secoue la tête dans tous les sens. Là, je suis bien réveillée. Oh la vengeance !!! Je le regarde, il me sourit, un sourire pervers, vicieux. Il est fier de lui.
C’est horrible, je comprends ce qu’il a pu ressentir tout à l’heure, quand je l’ai pris par surprise. Sauf que moi, contrairement à lui, je n’avais pas laissé l’eau couler aussi longtemps sur lui. Je suis gelée, mais je me contrôle, je ne lui ferai pas ce plaisir. Je supporte ce froid et le défie du regard.
Le sien devient intense, il fronce les sourcils et coupe l’eau. Le pommeau tombe à terre, je n’ai même pas le temps de le ramasser qu’il me prend et me serre dans ses bras.
Un grand sourire s’affiche sur mon visage, j’ai le Maitre, le plus attentionné du monde. Il se sert de son corps pour réchauffer le mien, c’est agréable. Quelques minutes plus tard, il me relâche pour aller chercher une serviette qu'il vient déposer sur mes épaules.
Il se penche ensuite en avant pour récupérer le pommeau de douche et là sans que je m’en rende compte, ma main vient claquer l’une de ses fesses. Sous le choc de mon geste, je colle mon autre main sur ma bouche. Il me suffit d’une micro seconde pour me reprendre et prendre mes jambes à mon cou avec un « Ce n’est pas moi, c’est ma main ! »
« Saleté ! Tu les enchaines aujourd’hui ! » De nouveau une course-poursuite, il n’y a pas à dire, cette matinée s’annonce mouvementée. Pour qui ? Je dirais pour moi, non ?
Mince, pourquoi j’ai ce genre de réflexe ? Encore une fois, je me retrouve dans la chambre. Il arrive deux secondes après moi.
« Alors comme ça, la douche froide n’a pas suffi, je vais devoir rectifier ça. » M’annonce-t-il un grand sourire aux lèvres.
« Euh… Maitre… Je suis désolée, mais ce n’est pas de ma faute. Vous vous êtes penché en avant et vos fesses m’ont fait de l’œil. C’était trop tentant pour que je puisse mesurer les conséquences de cet acte. C’est parti tout seul. » Justifié-je.
Il ne bouge pas, il attend. Quoi ? Je ne saurais pas le dire, mais je connais cette expression. Bien, je suis prête.
Je m’avance vers lui les bras tendus en avant, je tente une feinte, malheureusement, il a prévu le coup et me saisit par la taille, me colle dos contre lui et pour être sûr que je ne me rebelle pas, pince fort les tétons de mes seins durcis.
Il sait que j’y suis sensible et que c’est le seul moyen de m’immobiliser. Je n’ose plus bouger. Il approche sa tête de mon cou pour le mordre puis de mon oreille pour me murmurer.
« C’est bien, ma belle. Reste calme et laisse-moi te punir comme tu le mérites. »
Nous nous dirigeons vers la barre de pole danse, juste en face du lit. Il attrape la chaîne au bout de laquelle pendent des menottes, qu’il utilise pour m’attacher les poignets.
Il me fait adopter la position voulue, sur la pointe de pieds, comme si je portais des talons. Les jambes écartées et le dos cambré, il me bande les yeux et me bouche les oreilles.
Je n’entends et ne vois plus rien. Je me sens un peu perdue. Que va-t-il se passer ? Où est-il et que fait-il ? Je ne sais pas, je n’ai aucun moyen de le savoir.
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