Chapitre 1
C’est après une belle et merveilleuse nuit de sommeil, que je me réveille, pour la première fois dans ce lit, dans cette chambre depuis que j’ai emménagé dans cette nouvelle maison.
Pensant rêver, je cligne des yeux tout en me pinçant la joue pour être sûre que ce n’est pas le cas.
Eh non, ça n’en est pas un, de rêve. C’est effectivement sur cet homme, que mon regard s’est posé à mon réveil. Eh oui, mon Maitre est vraiment là, paisiblement endormi et près de moi.
Peu importe le nombre de fois où cela nous est arrivé, j’ai toujours autant de mal à le croire. Mais j’avoue que là, ça l’est davantage : étant donné que c’est la première fois qu'il passe la nuit chez moi. Je n'en reviens pas et pourtant, c’est bel et bien la réalité.
Je suis tellement heureuse, que je n’ose pas faire le moindre geste pour éviter d’interrompre son repos. Je veux profiter de cette chance et savourer ce moment pour le graver à jamais en moi.
Après l’avoir longuement observé, admiré, je lui caresse avec douceur la tête, avant de lui déposer un tendre baiser sur le front.
J’aimerais tant que cet instant dure, que le temps se fige.
Je l’aime tellement…
Mais hélas, je sais bien que le souhaiter de tout mon cœur serait vain. Même si cela m’attriste profondément, je dois me rendre à l’évidence : ce souhait ne se réalisera jamais.
Secouant la tête pour me reprendre, je me rends compte qu’il est l’heure pour moi de le réveiller, d’une des différentes manières appropriées qu’une femme de mon statut doit, à un homme de sa condition.
Arrivée au niveau de son bassin, je le caresse du bout des doigts. C’est chaud, c’est doux… Je ne peux résister davantage et approche ma tête pour le lécher, lentement, de la base au gland. J’enroule ma langue autour de celui-ci, referme mes lèvres dessus et le suce tout en le titillant du bout de ma langue.
C’est fou, à quel point j'aime sentir son goût..
Je descends alors la tête, centimètre par centimètre, prenant mon temps, mais, arrivée à la moitié, je me retire. Taquine, je répète cela, encore et encore, jusqu’à ce que je sente qu'il va agir.
Je le prends donc de vitesse en la rentrant d’un coup, dans une gorge profonde, pratique qui je sais, lui procure un immense plaisir. Ce qui est parfait, vu que j’en prends également et que j’aime lui en donner.
J’entame à présent de lents va-et-vient, puis les accélère pour de nouveau ralentir et ainsi de suite, tout en entrecoupant de moments “gorge profonde”.
Je le sens à sa façon de réagir, qu’il a envie, besoin de jouir, mais je me retire.
Je lui offre mon plus beau sourire, m’apprêtant à quitter le lit, qu’il me saisit le bras, me ramenant à lui pour finalement me plaquer sur le dos. Connaissant mon côté provocateur qui l’amuse tant, c’est maintenant lui, qui m’adresse un sourire pour m’avoir vu venir.
Le voici à califourchon sur moi, s’approchant de mon oreille pour me chuchoter “Ma petite chienne, tu vas finir ce que tu as commencé.”
Il prend d’une main, son érection bien dure, qu’il frotte sur mon visage. Ne réagissant pas, il me pince le nez, me laissant qu’une seule possibilité, celle d’ouvrir la bouche pour pouvoir respirer et ainsi, me forcer à l’accueillir de nouveau entre mes lèvres.
Atteignant son but, il prend appui sur ses deux mains et commence à donner des coups de bassin. Étant déjà bien lubrifiée à ce niveau-là, il ne tarde pas à accélérer la cadence, en y allant de plus en plus vite et de plus en plus fort.
Il est alors brutal, sauvage et je l’avoue, j’aime avoir ce pouvoir; de le mettre dans cet état, cela m’excite. Je sens que je suis bien mouillée, si bien, que je descends une main, le long de mon corps pour me caresser.
Il sait ce que je suis en train de faire, il aime l’effet qu’il produit sur moi.
C’est tellement fort, tellement bon…
Des larmes coulent sur mon visage, je manque de m’étouffer, mais il continue. Il ne peut pas s’arrêter, il en a besoin, doit aller jusqu’au bout. Il est prêt, ça va venir et m’ordonne d'avaler tout ce qu’il m’offrira, de n’en gaspiller aucune goutte. Ce que je fais avec plaisir.
Il se recouche sur le dos, m’attirant vers lui, me prenant dans ses bras et m’embrassant sur le front avec un mot doux. Il me regarde intensément, sourit et m’annonce que je serai punie pour la provocation.
Je lui rends aussitôt son sourire avec un “Je n’attends que cela, Maitre.”
Nous restons l’un contre l’autre pendant un moment, avant que je ne me lève pour aller préparer le petit-déjeuner.
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