La jeune fille courait à travers le champ, elle allait bientôt atteindre le lac, il ne restait que le bois à traverser. Elle courait, courait. L’herbe jusqu’au genou, les vêtements voletants. Elle venait de rentrer dans le bois, l’obscurité l’englouti, elle voyait la lumière au bout du chemin. Elle ralenti alors et se mis à marcher. Elle traversa le bois puis elle s’immobilisa à quelques mètres du dernier arbre. Il était là, celui qu’elle admirait. Elle le voyait au bord du lac, contemplant la lune ou peut-être le ciel étoilé de la nuit. Il avait l’œil vivant et brillant, pleins de rêves et de passions, émerveillé par la poésie de la nature, de l’univers. Il avait la bouche légèrement ouverte, les genoux repliés sur lui-même. Il semblait être parti loin dans la nuit, et avoir laisser son corp derrière lui. Ses cheveux noirs qui brillais aux rayons de lunes étaient animés par le doux vent de la brise. Il paraissait faire partie de ce tableau, parfaitement assorti à celui-ci. On aurait pu parier qu’il était poète, qu’il était né ici, et avait toujours été là. Elle autant fasciné par lui que lui par lui par le ciel. Il était charmant, et semblait peloté par la vie elle-même. Il était une source d’inspiration pour elle. Il l’aidait à créer, à innover. Il n’en avait aucune idée mais peu importe.

Elle s’assit dans l’ombre des arbres, sortit un morceau de papier et un petit crayon a mine. Elle se mit à le dessiner, seulement, sur son dessin ce n’était pas le ciel qu’il regardait, mais elle. Elle finit son dessin avec un dernier trait. Elle releva la tête et vit qu’il avait remarqué sa présence. Il la regardait en souriant, elle lui rendit son sourire et resta figé ainsi. Un signe de tête lui informa qu’il l’autorisait à venir auprès de lui, elle cacha son dessin et alla s’assoir à ses côtés. Il lui montrait quelque chose du doigt. Elle releva la tête et vit qu’il désignait la lune, puis il dirigea son doigt vers lui-même. Ensuite il montra l’étoile la plus brillante dans le ciel. Vénus. Puis la désigna elle. Elle le regarda et lui sourit. Il était la lune et elle était Vénus.

L’instant était magnifique. Le vent était si bon, le son des feuilles dans les arbres dansant. Le chant des cigales et des criquets. Le vieux hibou laissait entendre ses plaintes du haut de son tronc. Et le ciel du plus étoilé qu’il ne l’a jamais été. Ils passèrent la nuit à regarder le ciel et écouter la nature. Aucun des deux n’osant briser ce silence lourd de sens. De toutes façons, aucun mot n’aurait plus beau que ce qu’ils vivaient alors à quoi bon ? Peu à peu le soleil s’éclairci et la lune laissa place au maître soleil. Il était temps de rentrer.

Elle fit mine de se relever lorsqu’il la retint en lui attrapant le bras, il fourra sa main dans sa poche et en sorti une feuille. Sur la feuille était représenter un lac, entouré de bois, il y avait un ciel étoilé magnifique. Devant ce lac se trouvaient deux jeunes gens. Une fille et un garçon. Côte à côte à observer la lune et les étoiles. Elle ne comprit pas comment et quand il avait fait ça. L’avait-il pressenti ? Elle le regarda souri, hocha la tête en guise de remerciement, pris sa main, la serra dans la sienne se leva et s’en alla. Elle continuait de se questionner. Comment avait-il su ? Elle réfléchissait, elle sorti son dessin, le jeune homme la regardait en souriant. Elle sourit. Peut-être était-ce un ange tombé du ciel ? Pourquoi pas ? Cette soirée n’avait-elle pas été magique ?