N.D.A. : je ne comprends pas ce que j'ai écrit car il s'agit d'un texte automatique. Je me suis contenté d'écrire tout ce qui me passait par la tête. Ne me demandait pas d'explications, je suis incapable d'en fournir. Merci et bonne lecture.

___________________________________________________________________________________________________________

J'ai peur. Je crois que je vais mourir. Tu me tords les boyaux. Je crois que j'ai peur. Mais ne t'inquiètes pas, ça ira. Ça a toujours été. Je survivrais. Parce que je te l'ai promis. J'écris. Parce que je l'ai promis. Je lis parce que... parce que... Quoi ? Pourquoi j'écris ? Pourquoi je lis ? Pourquoi je survis ? Parce qu'il le faut ? Parce que je te l'ai promis ? Ça doit être ça. Ça ne peut être que ça. Mais je me sens si faible. Je vais partir ? Je vais rester ? Je vais mourir ? Trop de questions, pas assez de réponse. Je suis perdue. Qui suis-je ? Où suis-je ? J'ai promis quoi à qui, déjà ? À oui, à toi, j'ai promis de vivre, d'écrire, de lire. Je suis là, en vie, en mort ? Qui suis-je ? Je suis là, je suis tout, je suis le monde, son ombre, je suis la vie, la mort, l'espoir, le désespoir, le jour, la nuit.

Mais surtout, je suis toi et moi. Moi et toi. Nous. Nous deux.

Tiens ! Le ciel est plus clair d'un coup. Je vois mieux. Je vois ton visage. Je vois le monde sans artifice. Je... vois. Tout est illusoire. Tout est compréhensible. Tout est possible mais rien n'est sûre.

Je te vois et je te souris. J'ai survécu car je te l'avais promis. J'ai écrit mon histoire car je te l'avais promis. J'ai lu, encore et encore, parce que je te l'avais promis. Tu es là, avec moi, dans mon monde, mon univers...

Tu me l'avais promis, d'être avec moi, à mes côtés.

Je n'ai plus peur car tu es là.

À mes côtés.

Je n'ai plus peur car tu me regardes.