Demain, à l’aube
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Demain, au petit jour, quand l'aube va renaître,
J’irai là-bas. Courir où tu ne seras pas.
Je marcherai partout, bravant les kilomètres,
J’ai besoin que tu sois dans le creux de mes bras.
Je ne penserai plus qu’à l'odeur de ta peau,
Mes pensées tourneront en boucle dans ma tête,
Isolé comme un fou, le corps tel un bourreau
Qui m'enlise dans ma tristesse qui s'entête.
Je n'aurai plus la foi de contempler les astres,
Ni les bateaux de la Seine dans ses eaux troubles,
Quand enfin je verrai ton nom dans ce désastre,
Alors je t'offrirai des bouquets même en double.
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