Jolies fleurs
Il n'y a pas si longtemps, j'ai discuté avec un homme, sur Terre, c'était un homme triste. Pas parce qu'il n'était pas heureux, il souffrait de la plus grande des tristesses. Cet homme était triste, sans même s'en rendre compte. Il était triste, mais ne le savait pas, et en tant que Le Professeur, j'ai fait de mon mieux pour l'aider, et aujourd'hui, je vais tenter d'aider ceux qui souffrent de cette même affliction.
Cet homme ne comprenait pas une chose dans cet univers qui connecte toutes les civilisations de l'Univers. Cet homme avait abandonné l'idée de " Dieu ". Il haïssait les religions, et l'idée de croire en quelque chose de plus grand que lui. Pas par orgueil, pas parce qu'il croyait en lui, mais parce qu'il pensait que la vie, l'Univers, n'était rien d'autre qu'un immense amas d'atomes. Jamais, dans mes milliers de millions de milliards d'années de vie, je n'avais entendu une chose aussi triste. Que l'on s'entende bien mes amis, mes élèves, quand je parle de Dieu, je ne parle pas forcément d'un grand barbu. Je parle de quelque chose plus grand que ça, quelque chose qui donne un sens a votre vie, quelque chose qui vous pousse à avancer, quelque chose qui vous rends heureux. Pour moi, c'est l'idée que l'Univers est pleins de vie, plein d'élèves potentiels, l'idée que quelque part, un nouveau-né vois le jour, l'idée que quelque part, une nouvelle étoile illumine le grand ténèbre qui l'entoure.
Cet homme avait abandonné l'idée qu'il y ait quelque chose, quelque part, qui puisse lui donner envie de rire. Ce problème est très humain, malgré tous les peuples que j'ai rencontrés, les seuls à avoir un nombre incalculable de mot pour qualifier la tristesse, c'est le peuple de la Terre. Mélancolie, déprime, tristesse, solitude, déréliction, accablement, je pourrais continuer longtemps, mais il y a, dans toutes vos langues beaucoup, beaucoup plus de synonyme pour la tristesse, que pour la joie. Parce que vous confondez énormément de choses, vous êtes, je pense, trop jeune pour comprendre la différence, entre la difficulté, et l'impossibilité. Vous avez abandonné, avant même d'avoir essayé, vous avez inventé des concepts stupides qui vous donnent des excuses. Cet homme m'a dit :
" Les dieux n'existent pas, sinon, il n'y aurait pas de guerre, pas de souffrance. Je réussirais tout ce que je veux faire, je serais doué, j'aurais des talents, je serais un artiste reconnu. ".
Cet homme, était triste parce qu'il se trouvait des excuses. Mes amis, je suis Le Professeur, et mon rôle est de vous aider, de vous préparer. Laissez-moi vous dire une chose. Le talent, les dons, ce sont des excuses. " Il est plus doué que moi ", c'est une phrase qu'on entend souvent sur Terre, pourquoi plutôt que de dire ça, les gens ne disent pas " Il a plus travailler que moi " ?
Si au lieu d'inventer un nombre incalculable de mots pour qualifier la mélancolie, vous en inventiez de nouveaux pour la joie ? Bien sûr, la tristesse est importante, elle est même capitale, personne n'est réellement heureux s'il n'a jamais expérimenté la tristesse, chérissait votre tristesse, aimez la. Mais la tristesse et la joie sont deux sœurs, l'une a besoin de l'autre. Pour chaque mot qui qualifie la tristesse, inventez en un pour la joie. Pour chaque fois ou vous, vous êtes cassé la gueule, regardez face à vous, vous êtes déjà par terre, tant qu'à faire, regardez devant vous, vous savez, sur Terre, les fleurs poussent dans le sol, elles poussent dans la terre. Vous êtes par terre, les fleurs sont par terre, pourquoi vous, vous ne seriez pas une de ces jolies fleurs ?
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