Une nuit, par un ciel flambant

Une fille, s'écroule en hurlant

Cette pièce, maculée de blanc

Et tachée d’un ciel étoilé

Me demande poliment

De l'expier.

Au sommet, un plafond ruisselant

De pierres effritées, au soleil levant

Cette fille, prisonnière attristée

Elucubre cette pièce avisée

Et la peur vient la refouler

Au cœur d'un acte sans pitié.

A ce moment, elle souhaite s'envoler

Pour échapper à l’éternité

D’une mort programmée.

Elle trébuche sur le sol branlant

Et la folie la guette en beuglant

Même ces bêtes à la tête joufflue

Frissonnent sans cesse de leur corps poilu

Cette fille, une fois par semaine

Se rempli le ventre d'idées malsaines

Prisonnière,

Elle dévisage les cieux

Protégé par un ciel aranéeux

Voilant la misère.

Cette fille prie la mort

De rejeter la vie

Et elle implore

Une source infinie

Et cette fille fut retrouvée

Dévorée puis dépecé

Maintenant, elle vit dans la mort

Et juge ceux qu'elle adore

Cette fille profane ses aïeux

Elle est la guerrière des cieux.

Il paraît que la beauté du ciel

Vient de ses yeux bleus immortels

Il suffit de regarder

Deux étoiles légèrement implantés

Et la vie commencera

Dans la mort qu'elle terminera

C'est une fois les conséquences comprises,

Qu'on aborde la solution indécise

On espère ne pas brûler là-haut

Où le cœur s'arrête et ouvre le cadeau